EDITORIAL
Bienvenue au Cameroun
Par Aimé Robert BIHINA
Président UPF-Cameroun,
Vice-président international
Les yeux rivés sur le calendrier, nous comptons les jours qui nous séparent du 18 novembre 2019. Dans la fièvre des préparatifs, nous mesurons le privilège qui est le nôtre d’accueillir la crème de la presse francophone au Cameroun. Dans une belle distribution des rôles, la section camerounaise de l’Union de la Presse francophone, le Bureau international et le Gouvernement camerounais n’auront eu de cesse de se concerter, de se transcender, de se dévouer pour offrir le meilleur cru possible des 48èmes Assises internationales de la Presse Francophone. Jusqu’au bout, nous y travaillerons pour rester fidèles aux valeurs et aux standards de notre belle Organisation.
Le Cameroun qui vous accueille est une mosaïque de 25 millions d’habitants avec une presse foisonnante dont la liberté de ton n’a d’égale que la diversité des titres avec 600 organes de presse écrite, plus d’une centaine de stations de radio et une cinquantaine de chaines de télévision. Avec un paysage médiatique aussi achalandé doublé d’une grande exposition aux chaines de télévision étrangères et la poussée des réseaux sociaux, les médias camerounais ont, en deux décennies de pluralisme de l’audiovisuel, basculé dans la bataille sans merci pour la captation de l’audience avec la mobilisation de moult artifices pour retenir un public devenu plus picoreur que consommateur effréné de l’info.
Le thème retenu pour nos Assises parle dès lors à l’homme de média camerounais : journalisme d’émotion, journalisme d’information ? jusqu’où ne pas aller trop loin pour séduire ce public de plus en plus fragmenté au risque de lui servir ce que Hervé Bourges appelle la mal info ?
Les journalistes camerounais qui débordent largement de toute conception, intramuros de l’UPF-Cameroun trépignent d’impatience de vivre, in situ, l’événement des Assises internationales. Certains en ont seulement entendu parler à travers les récits de ceux qui ont régulièrement fait le voyage de Dakar à Erevan en passant par Lomé, Antsirabe et Conakry, ces dernières années ; d’autres gardent le souvenir inaltérable des 42èmes Assises, en 2009 à Yaoundé. Tous manifestent le même enthousiasme à (re)vivre ça. A être là. A ne rien rater du somptueux programme concocté pour le grand raout de Yaoundé, du 18 au 22 novembre 2019.
Certes, l’amélioration de nos pratiques professionnelles restera l’épine dorsale de notre agenda. Mais les Assises de Yaoundé ne dérogeront pas à la règle non écrite de nos rendez-vous antérieurs : joindre l’utile à l’agréable à travers un programme à la fois scientifique, touristique, artistique et, grande première, footballistique. Cette dernière articulation vaudra bien le détour avec l’alléchante affiche d’un match de prestige entre une sélection des journalistes francophones et des stars retraitées des Lions indomptables, auréolées de plusieurs titres de gloire. Une rencontre entre étoiles de la plume et étoiles du ballon rond qui se rencontrent sur une intersection : l’esthétique professionnelle. Vivement le 18 novembre, pour le coup d’envoi de nos Assises.
Nous comptons les jours.
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Vous ne pouvez pas vous libérer, ou bien vous ne pouvez pas couvrir les frais d’un voyage à Yaoundé ?
Soyez tout de même présent(e), du 19 au 22 novembre vous pourrez suivre les débats en direct sur les réseaux sociaux.
Une diffusion en direct est prévue sur la page Facebook de l’UPF : Union de la presse francophone – page officielle.
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L’UPF-Monaco a organisé le 30 octobre une table ronde sur le thème « presse francophone et démocratie ». Grâce à une initiative de l’UPF-Monaco, le rôle de la presse dans la francophonie a été souligné dans le cadre de la 36ème Conférence ministérielle de l’OIF. Un événement qui a réuni 88 pays francophones à Monaco les 30 et 31 octobre dernier sur le thème « Réconcilier l’humanité et la planète ».
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L’UPF Maroc vient de signer une convention de partenariat avec le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France pour l’organisation d’un cycle de formation continue et de renforcement de compétences des journalistes membres de l’association. Cette subvention va permettre à l’UPF Maroc de faire appel à des experts et de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour faire profiter les journalistes francophones d’une formation continue de grande qualité.
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La section moldave de l’UPF et la publication Courrier de Moldavie, qui sont les organisateurs d’un concours d’essais en langue française intitulé « Le coing d’or » et destiné aux jeunes francophones du pays, avaient choisi cette année un thème à la fois utile et difficile : « La langue maternelle dans le contexte de la mondialisation ». Cette 13e édition a eu lieu au mois d’octobre dernier dans la capitale moldave.
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Nouvelle distinction pour la presse tunisienne. La journaliste Hanène Zbiss, présidente de la section tunisienne de l’UPF, spécialisée dans les enquêtes relatives à la santé, à la société et à la lutte contre la corruption, vient de remporter le prix Raef Badaoui pour les « Journalistes Courageux ». Ce prix décerné par la Fondation allemande Friedrich Naumann, vient couronner un dur chemin parcouru par la jeune journaliste dans le monde du journalisme d’investigation en Tunisie.
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Le 13 novembre à 18h30, à la Maison de l’Italie, notre confrère – membre de l’UPF- Alberto Toscano, présentera son dernier livre « Ti Amo Francia ». La présentation est suivie d’un débat animé par Paolo Romani, journaliste et président de « L’Italie en direct » en présence de Stefano Montefiori, correspondant à Paris de Il Corriere della Sera et Anais Ginori, correspondante à Paris de Republica.
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Les médias doivent apprendre à vivre avec deux nouveaux intervenants sur les espaces ouverts de leurs sites ou sur les réseaux sociaux : les trolls et les robots ou bots. Quelques règles relevant de l’éthique peuvent servir.
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A l’heure où la perfide Albion s’apprête à quitter l’Europe - peut-être ou peut-être pas, "ptèt ben qu’oui, ptèt ben qu’non" ; il ne faut oublier les origines normandes de ses rois) - rendons-lui un hommage linguistique.
Non, l’anglais n’a pas toujours colonisé le français. Il fût même un temps où il faisait bon d’être francophone à Londres. Certes, cela remonte à loin mais il en est resté des traces profondes.
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La Société interaméricaine de la presse (IAPA) a averti lundi 7 octobre qu’Haïti est l’un des pays, en Amérique, où « la liberté de la presse continue d’être menacée » et nécessite une surveillance permanente.
Un journaliste a été tué en milieu d’année en Haïti et six autres ont été blessés au cours d’une flambée « alarmante » de violences, a indiqué l’organisation dans son rapport qui rassemble les conclusions de sa 75ème Assemblée Générale.
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Quatre journalistes burundais ont été arrêtés mardi 22 octobre. Un nouvel exemple des restrictions de la liberté de la presse dans le pays à l’approche de la présidentielle de 2020. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana, travaillaient pour Iwacu, l’un des derniers médias indépendants du Burundi.
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Près de 90% des responsables des assassinats de 1 109 journalistes dans le monde entre 2006 et 2018 n’ont pas été châtiés, selon un nouveau rapport de l’UNESCO publié dans le cadre de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, commémorée le 2 novembre.
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La FIJ lance une campagne de trois semaines pour dénoncer les niveaux stupéfiants d’impunité pour les crimes contre les journalistes et l’absence d’action internationale pour lutter contre la vague croissante de menaces et d’abus auxquels sont confrontés les journalistes dans le monde.
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Reporters sans frontières (RSF) et son partenaire local, Journaliste en danger (JED), ont plaidé le 18 octobre en faveur de la réforme d’une loi "truffée de sanctions privatives de liberté" qui régit la presse en République démocratique du Congo.
Ces deux ONG demandent "la mise en place d’un mécanisme dédié à la protection des journalistes", dans un communiqué publié à l’issue d’une mission de sensibilisation menée auprès de parlementaires et de membres du gouvernement.
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Accrédités mais bloqués : près du quart des médias d’information présents en Chine ont leur site internet bloqué dans le pays, selon une étude dévoilée mardi 22 octobre, au dernier jour de la Conférence mondiale de l’internet organisée tous les ans par le régime communiste.
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À l’heure du numérique, comment sauver nos médias ? Une centaine de chercheurs et participants se sont penchés sur la question.
Du 4 au 6 octobre à l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, le grand colloque Les médias francophones sous toutes leurs coutures est revenu sur le rôle des médias, leurs défis et occasions en cette période de crise inédite.
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