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Soyons les ambassadeurs de l’UPF !
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Par Zara Nazarian
Secrétaire générale internationale
A chacun d’entre vous, je souhaite une excellente année 2023. Que la paix et la sérénité reviennent dans ce monde qui a perdu ses repères…
Notre Union, qui poursuit ses changements destinés au renouvellement qualitatif important de ses activités et ses modes de fonctionnement, prépare plusieurs projets ambitieux pour l’année qui vient de commencer.
Bien sûr, nous nous rendons bien compte que l’instabilité économique et politique qui règne un peu partout, rendra bien difficile leur réalisation. Néanmoins, cette difficulté ne nous fait pas peur, bien au contraire : elle nous donne encore plus envie de nous battre pour continuer la mission qui est la nôtre, et ceci depuis plus de sept décennies déjà : la défense de la liberté de la presse et de la langue française dans les médias.
Pour réaliser cette mission, un seul moyen : l’activité de nos membres. Les projets et les idées que vous générez sont autant d’éléments essentiels qui font avancer l’Union. Et le premier pas en ce sens sont vos adhésions qui permettent à l’organisation de continuer ses activités, mais aussi et surtout, d’être visible et audible aux quatre coins du monde.
Ainsi, en ce début de l’année, je vous appelle à devenir des ambassadeurs de l’Union de la Presse francophone auprès de vos collègues (journalistes, reporters, acteurs des médias, « patrons de presse », etc.). Plus nombreux nous serons, plus notre voix pèsera dans la balance de défense des droits et des libertés des journalistes francophones, plus intense sera l’activité intellectuelle de notre Union – et plus fréquentes nos rencontres lors des différentes manifestations.
Oui, l’UPF attend votre active participation en cette nouvelle année !
Bonne année à toutes et à tous !
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UPF : Lancement de la campagne d'adhésions 2023
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La campagne d'adhésion/renouvellement pour l'année 2023 est lancée.
Les demandes sont à envoyer à vos sections respectives qui se chargeront de les centraliser et de les valider en amont avant l'envoi au secrétariat international à Paris. Ces demandes seront ensuite validées par le secrétariat général.
Pour les pays qui ne disposent pas de section nationale, les demandes sont à envoyer de façon individuelle à Paris à l'adresse suivante : union@presse-francophone.org.
L'UPF ne vit que par et pour ses adhérents.
Nous vous attendons nombreux pour 2023.
TELECHARGER LE BULLETIN D'ADHESION /
https://mcusercontent.com/3c6ca9fcb7350e140c279ae97/files/e28f04b0-f954-f4b8-4524-dfd9d37ad7ad/Fiche_renouvellement_adhesion_2023.doc
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LA VIE DE L'UPF
Journée suisse pour la présidente internationale
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La présidente internationale Anne-Cécile Robert sera en Suisse le jeudi 12 janvier pour trois rendez-vous médiatiques et politiques. Ce sera pour elle l’occasion de faire la promotion de l’Union de la presse francophone et des nouvelles actions que celle-ci entend mener cette année sur la scène internationale, dans un pays dont la section nationale est l’une des plus importantes de l’UPF, avec plus d’une centaine de membres. Elle sera accompagnée par le président de la section suisse, Jean-Philippe Jutzi.
La journée commencera à 8h35 à Lausanne, en direct sur les ondes de la radio publique nationale RTS, dans l’émission Médialogues animée par Antoine Droux. Médialogues, c’est une petite demi-heure (jusqu’à 9h) menée tambour battant pour explorer, décortiquer et observer le fonctionnement et le contenu des médias.
De midi à 14h, à Genève, Anne-Cécile Robert sera l’hôte du Forum suisse de politique internationale (FSPI), pour un déjeuner-débat sur le thème « La liberté de la presse dans l’espace francophone en période de conflit ». Le FSPI est une plateforme de dialogue et de réflexion entre praticiens et experts des relations internationales, d’horizons professionnels et philosophiques différents, qu’il s’agisse
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de responsables politiques, de hauts fonctionnaires, de diplomates, d’universitaires, d’entrepreneurs et de représentants de la société civile.
Entre 15h et 17h, elle sera invitée à participer à une table ronde au Club suisse de la presse (CSP), à Genève également. Le CSP a pour mission d’accueillir les journalistes étrangers à Genève et de favoriser les échanges entre les milieux suisses et internationaux de l’économie, de la politique, de la culture et des sciences d’une part, et de la presse suisse et étrangère installée en suisse romande et en France voisine. Seront aux côtés d’Anne-Cécile Robert dans une discussion animée par le directeur du CSP Pierre Rütschi :
- Caroline Vuillemin, directrice de la Fondation Hirondelle – une ONG suisse qui pratique et défend un journalisme rigoureux et responsable dans des contextes de conflit, de post-conflit, de crise humanitaire ou de transition démocratique.·Sébastien Faure, journaliste et grand reporter à la télévision nationale suisse RTS, où il est également producteur du magazine d’information Mise au point. Il a réalisé de nombreux reportages dans des zones de conflits et s’est rendu deux fois cette année en Ukraine.
- Blaise Lempen, ex-correspondant de l’agence suisse ATS au Palais des Nations à Genève et co-fondateur de la Press Emblem Campaign (PEC), une organisation non gouvernementale internationale, indépendante, et à but non lucratif. Son objectif est de renforcer la protection juridique et la sécurité des journalistes dans le monde.
J.P.J.
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Eva Vamos, réélue présidente de l’UPF Hongrie
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Réunis en assemblée générale ordinaire, le 13 décembre à Budapest, les membres de l’UPF-Hongrie ont débuté lors travaux par le compte rendu des événements francophones organisés par la section en Hongrie et ceux auxquels elle a été associée : au Maroc, en Italie et dernièrement en France, à Paris avec l’exposition dédiée à Zola.
Après un échange d’expérience, les membres présents ont passé en revue les projets inscrits dans le plan d’action de l’année 2023.
L’association est ainsi très présente dans les activités culturelles et scientifiques qui se déroulent à Budapest, dont le dernier événement ouvert au grand publique : la présentation du livre de Julia Cserba avec 55 interviews d’artistes réalisés à Paris suivi d’un nouveau documentaire sur le célèbre photographe de Paris (nocturne) d’origine (interview à paraître prochainement dans le Journal Francophone de Budapest :
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https://www.jfb.hu/) .
La communauté d'intellectuels, de chercheurs et de journalistes membres de l’UPF Hongrie contribue ainsi à faire vivre au quotidien la langue française dans le pays.
A l’issue de leur réunion, les participants ont procédé au renouvellement des membres du bureau dirigeant de l’UPF-Hongrie. Ainsi la présidente Eva Vamos a été reconduite dans ses fonctions à la tête de la section.
Le rapport moral ainsi que le bilan financier établi par le bureau de comptabilité était approuvé .
UPF-Hongrie
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Chronique de Pierre Ganz :
De l’utilisation des mots qui choquent
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Les médias canadiens viennent de vivre un débat qui pose des questions bien au-delà du Saint-Laurent. L’utilisation de certains mots dans un contexte journalistique est-elle à bannir parce qu’ils blesseraient certaines parties de la population ?
L’affaire commence en juillet 2020. Sur les ondes de Radio Canada, un chroniqueur revient sur les sanctions qui menacent alors une universitaire professeure de cinéma pour avoir mentionné le titre d’un essai politique publié dans les années soixante, « Nègres blancs d'Amérique ». Il explique qu’à l’époque, pour l’auteur militant du Front de Libération du Québec, « l’enjeu était de créer une communauté de pensée entre tous les peuples opprimés par « l’impérialisme fondateur de l’Amérique ». Le titre est cité quatre fois durant les six minutes que dure l’émission.
Un auditeur saisit le médiateur de Radio Canada pour l’usage du terme qu’il désigne par l’expression « mot en n ». N’obtenant pas le blâme du chroniqueur, il porte alors plainte devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, l’organisme fédéral indépendant en charge de « règlement[er] et [de] surveill[er] la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt du public ». Le CRTC décide en juin 2022 de blâmer Radio-Canada pour avoir « indûment offensé son auditoire par l’utilisation d’un mot » qui « a pu avoir un effet néfaste sur son auditoire, notamment la communauté noire ». Il exige que Radio Canada présente des excuses publiques au plaignant. Il lui demande de prendre des dispositions pour, à l’avenir, « atténuer l’impact » de ce fameux mot.
Cette décision soulève de nombreuses protestations au Québec.« Citer le titre d’un livre ne devrait jamais être un crime pour un journaliste. Sinon, c’est un monde pire que l’on prépare » s’inquiète par exemple sur Twitter Patrice Roy, chef d’antenne de Radio-Canada. A l’inverse, M. Boulou Ebanda de B’béri, professeur en communication interculturelle de l’Université d’Ottawa répond que « votre liberté ne peut pas être plus légitime que mes douleurs. À partir du moment où une personne vous dit que vous lui faites mal, arrêter ». Certains lui répondent « qu’il n’existe pas de protection d’un droit de ne pas être offensé ».
A l’automne Radio Canada a finalement présenté ses excuses au plaignant. Le diffuseur public invite ses personnels à prendre en compte le fait que le mot « nègre » est « une insulte raciste et blessante » et que son usage
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exceptionnel doit « être mis en contexte afin d’essayer de minimiser le mal que son utilisation pourrait causer ». Dans le même temps, le diffuseur décide de saisir la Cour d'appel fédérale canadienne, dénonçant « l’ingérence » du CRTC « dans le travail journalistique ».
Fin décembre, le procureur général du Canada a invité dans ses conclusions la Cour d’appel fédérale à dire que le CRTC avait outrepassé son autorité en imposant des exigences à Radio-Canada. La décision de la Cour est attendue en 2023.
Une dizaine d’anciens responsables des rédactions de Radio Canada avaient souligné dans une lettre ouverte en juillet l’enjeu politique de ces débats : « Est-ce à dire que la liberté d’expression n’existe que pour les propos et contenus conformes aux normes sociales ? Que Radio-Canada aurait donc l’obligation de diffuser des contenus qui vont dans le sens de l’opinion majoritaire et dominante ? À notre avis, il s’agit d’une position indéfendable, contraire à l’idée même de liberté d’expression ».
Dans cette affaire, deux principes de l’éthique du journalisme sont concernés : le respect des faits, et le respect de la dignité humaine et du public. Les journalistes ne s’expriment pas hors sol. Ils doivent mesurer l’impact de leur intervention sur la société, tenir compte des sensibilités qui la traversent. Et donc éviter de désigner des personnes par des termes offensants ou devenus offensants par la charge historique qu’ils portent. Mais la responsabilité du journaliste vis-à-vis du public est aussi de contextualiser, d’expliquer pourquoi tel mot qui peut choquer est quand même employé dans certains cas, par exemple pour citer un extrait ou un titre d’œuvre ou encore pour donner une référence culturelle, historique ou théorique.
Car les journalistes doivent rapporter des faits. En l’occurrence, citer le titre du livre dont parlait le chroniqueur était un énoncé factuel nécessaire. Cela n’aurait eu aucun sens de dire « le livre intitulé “les mots en N blancs d’Amérique ” ».
Comme l’a fait remarquer le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada (STTRC) « Le premier principe des normes professionnelles du journalisme que nous devons respecter est celui de l’exactitude, qui implique de présenter les contenus de façon claire. Il nous apparaît évident que cela signifie qu’il faut pouvoir nommer ce dont on parle».
Pierre Ganz
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Chronique de Jean-Claude Allanic :
Volapük et charabia
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Etes-vous un « leader » ou un « follower » ? Autrement dit, qui mène la danse dans votre vie ?
Cette question existentielle n’a pas échappé à la direction de Sciences-Po Paris, école supposée former futurs diplomates, préfets, politiciens, économistes et journalistes, quand elle proposa aux étudiants d’apprendre à danser le tango. Tant il est vrai que, dans la vie, il est important de savoir sur quel pied danser, surtout en politique.
Comme le soulignait Lénine, il faut savoir faire « un pas en avant, deux pas en arrière ». Mais ni Vladimir Ilitch ni Kilian Mbappé ne pouvait se douter que la célèbre danse argentine deviendrait, un jour, l’objet d’une polémique politico-linguistique germanopratine traitée de « goubli-boulga* » par une ministre de la République française.
Le problème, dans le tango, c’est de savoir qui mène la danse : l’homme ou la femme ? La direction de Sciences-Po a tranché. Homme ou femme, cela fait mauvais genre. Il faut dire « leader » pour celui ou celle qui conduit et « follower » pour celui ou celle qui suit. Moi, je veux bien. Mais pourquoi ne pas utiliser les mots qui existent dans la langue française ? Il est vrai que si on parle de « dirigeant » et de « suiveur », cela a des relents de domination et de soumission. La lutte des classes a ses limites.
La science politique, parce que c’est de la politique, est aussi l’art de savoir présenter les choses.
C’est là que la langue française peut déployer toutes ses ressources et toutes ses subtilités.
Une magnifique preuve nous en a été fournie récemment par le ministre français de l’intérieur, ancien élève d’une école de Sciences-Po (évidemment), après des débordements d’après-match sur les Champs-Elysées lors du « mondial » de football. Dressant un bilan des dégâts, le ministre a fait les comptes : « trois vitres de magasins ont été brisées » et « deux scooters ont connu des détériorations ». Trois vitres, ça va, trois vitrines, bonjour les dégâts. Une « vitre », c’est manifestement moins grave qu’une « vitrine ». Quant aux deux scooters
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incendiés, on ne peut que les féliciter pour leur accession à « la connaissance » (« faculté de se représenter, ce que l’on a acquis par l’étude ou la pratique » selon le dictionnaire). Comme cela est joliment tourné pour ne pas dire que ces deux-roues ont été incendiés.
Cette excellente maîtrise des subtilités du français n’est pas, semble-t-il, partagée par tous nos futurs professeurs.
Les derniers rapports des jurys académiques de recrutement pointent d’étonnantes lacunes chez les candidats à un poste d’enseignant. Ainsi, beaucoup sont incapables de faire la différence entre l’imparfait et le conditionnel dans les formes de conjugaison « chantaient » et « bégaieraient ». D’autres ont déchanté quand on leur a demandé d’expliquer le mot « chancelants » dans un texte de Victor Hugo (évoquant ses petits-enfants de deux ans). Certains ont pensé (si on peut dire) que ces enfants avaient de la « chance », d’autres ont cru qu’ils « chantaient » et les plus imaginatifs ont pensé qu’il s’agissait de « magie » !
Je reconnais que le français est devenu une langue très compliquée. La lecture de mon journal favori me fait parfois souffrir. En particulier, quand le directeur d’une grande banque s’exprime sur ses méthodes de « management ». J’ai bien compris que « la solution numérique MyReport » issue de la plateforme « MyPlateform » aidait les conseillers « à rédiger le reporting financier mensuel adressé à chaque client ». En revanche, je suis resté perplexe devant cette phrase : « J’ai ajouté, pour la banque privée, une squad sur la simplification des process ». Vous avez dit volapük ?
Serons-nous, au moins, sauvés par l’intelligence artificielle censée savoir traduire toutes les langues ? J’en doute si je me réfère au charabia de ce courriel publicitaire de la marque Philips qui me propose de « magasiner » (merci, amis québécois) avec cet argument : « l’accès anticipé a chuté » (sic). Question français, Philips, ce n’est pas très sûr !
*Dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, le « goubli boulga » était un gâteau imaginaire dont le petit dinosaure Casimir vantait les vertus culinaires dans une émission télévisée pour les enfants.
JCA
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FRANCOPHONIE
Francophonie minoritaire dans les médias
au Canada : parlons de solutions
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Les médias québécois parlent peu, et trop souvent mal, des francophones vivant ailleurs au Canada.
Pourtant, des solutions existent pour qu’ils adoptent une attitude plus positive à leur égard.
Sous-représentation
En arrivant à Toronto en juillet 2021, j’ignorais tout de la vitalité francophone en terre anglophone. Spectacles de l'Alliance française, initiatives du Centre francophone du Grand Toronto ou encore naissance de l'Université de l'Ontario français…
Comme journaliste pour l-express.ca, j’ai été témoin de l’actualité riche d’une communauté bien vivante.
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Tout a changé depuis que je suis arrivé à Montréal pour étudier le journalisme à l’Université Concordia. Les francophones «hors Québec» ont subitement disparu de ma bulle médiatique.
Mais où est donc passé ce quasi-million de Canadiens?
Les nouvelles les concernant représentaient 0,5% des nouvelles en 2016, selon Statistique Canada, soit une goutte d’eau dans l’océan médiatique équivalente à celle des horoscopes. Les médias québécois parlent peu, et trop souvent mal, des francophones vivant ailleurs au Canada. Pourtant, des solutions existent pour qu’ils adoptent une attitude plus positive à leur égard.
«À travers le Canada, toutes les communautés francophones ont à peu près disparu. Il en reste encore un peu en Ontario. Au Manitoba, je suis allée encore au mois de janvier, chez les Métis, on ne parle plus le français», avait-elle déclaré.
l-express.ca
Lire la suite :
https://l-express.ca/francophonie-minoritaire-medias-solutions/
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LIBERTE DE LA PRESSE
En 20 ans, près de 1 700 journalistes tués dans le monde, selon RSF
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De 2003 à 2022, près de 1 700 journalistes ont été tués dans le monde dans l'exercice de leur métier, soit 80 par an en moyenne, selon un bilan publié vendredi par Reporters sans frontières. L'Irak et la Syrie dominent le classement des pays les plus dangereux pour la profession.
Les journalistes ont payé un lourd tribut ces 20 dernières années. De l'Irak à la Syrie en passant par la Russie et le Mexique, sur des terrains de guerre comme en zones de paix, 1 668 journalistes ont été tués depuis 2003, déplore Reporters sans frontières (RSF) dans un bilan publié le 30décembre.
Marqués par la guerre, l'Irak et la Syrie dominent, sur la période 2003-2022, le classement des pays les plus dangereux, avec un total de 578 tués. Ils rassemblent à eux seuls "plus d'un tiers des reporters tués", devant le Mexique (125), les Philippines (107), le Pakistan (93), l'Afghanistan (81) et la Somalie (78), les hommes représentant plus de 95 % des décès.
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Sur les deux dernières décennies, les années les plus "noires" remontent à 2012 et 2013, avec "respectivement 144 et 142 homicides de journalistes, notamment du fait du conflit en Syrie", souligne l’ONG française.
Ces pics meurtriers ont été suivis "d'une accalmie progressive, puis de chiffres historiquement bas à partir de 2019", relève l'organisation de défense de la liberté de la presse.
Près de 60 journalistes tués en 2022
Mais le nombre de morts a recommencé à augmenter en 2022, avec 58 journalistes tués dans l'exercice de leur fonction, contre 51 l'année précédente, du fait de la guerre en Ukraine.
Huit journalistes y ont ainsi perdu la vie depuis l'invasion russe de février, s'ajoutant aux 12 journalistes qui y avaient été tués "au cours des 19 années précédentes".
L'Ukraine figure ainsi en deuxième place du classement des pays les plus dangereux en Europe, derrière la Russie (25 tués en 20 ans).
France 24
Lire la suite :
https://www.france24.com/fr/france/20221230-en-20-ans-pr%C3%A8s-de-1-700-journalistes-tu%C3%A9s-dans-le-monde-selon-rsf/
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Sénégal: nouvelles mobilisations après le refus de la libération provisoire de Pape Alé Niang
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La Coordination des associations de presse (CAP) a organisé mercredi 4 janvier un conseil de presse pour demander la libération de Pape Allé Niang privé de liberté depuis bientôt deux mois.
Le journaliste d'investigation arrêté puis libéré sous condition a été interpellé à nouveau par la justice. Depuis la mobilisation se poursuit. Mercredi 4 janvier, une mobilisation citoyenne a eu lieu à la maison de la presse où représentants de la société civile, organisations de défense des droits de l'homme, journalistes et professionnels des médias ont demandé la liberté du journaliste qui, selon eux, « n'a pas sa place en prison. »
Pape Allé Niang observe depuis des semaines une grève de la faim en refusant de s'alimenter malgré l'insistance de son médecin.
En plus de l’appel interjeté après le refus du procureur d’accorder une liberté provisoire à Pape Alé NIANG, les avocats du journaliste ont déposé une nouvelle demande de Liberté provisoire mardi 3 janvier sur la table du juge du deuxième cabinet.
La bataille judiciaire pour la libération de PAN se poursuit pendant que la CAP intensifie les acteurs de terrain.
Le journaliste a été arrêté pour diffusion de documents dit top secret.
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« Je préfère mourir dignement... »
Depuis son lit de l’hôpital Principal, Pape Alé Niang se dit déterminé à aller jusqu’au bout de son combat. « Chers Sénégalais, Je vis de manière stoïque l’abominable épreuve qu’on m’inflige pour un dessein non encore avoué. Mais, je tiens à vous informer, à prendre l’opinion publique nationale et internationale à témoin, que face à ces auteurs de mon emprisonnement injuste et arbitraire, je préfère mourir dignement dans la prison de Rebeuss que dans un hôpital » souligne le journaliste dans un post relayé par Ibrahima Lissa Faye.
« Un célèbre penseur disait qu’il ne faut pas avoir peur de la mort, mais du néant. Ma vie n’a pas été un néant. Dans l’exercice du métier que j’ai choisi, j’ai, toujours et de manière permanente, posé des actes pour défendre objectivement et exclusivement le Peuple Sénégalais. Je sollicite les prières des Sénégalais et confie ma vie au bon Dieu, l’Unique et véritable Juge. Que Dieu veille sur le Sénégal » conclut Pape Alé Niang.
De notre section UPF Sénégal
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La détention d'Ihsane el-Kadi,
un nouveau coup dur pour la liberté
de la presse en Algérie
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Arrêté dans la nuit du 24 décembre, le journaliste algérien Ihsane el-Kadi a été placé en détention provisoire jeudi 29 décembre, après sa présentation devant le procureur de la République du tribunal de Sidi Mhamed, à Alger. Son interpellation et la mise sous scellés des locaux de son agence, qui abrite le siège de Radio M et celui du site d’information en ligne Maghreb Émergent, ont remis sur le devant de la scène la question du respect de la liberté de la presse en Algérie.
Après la fermeture de plusieurs médias algériens ces dernières années et la condamnation d’un certain nombre de journalistes à des peines de prison, l'arrestation d’Ihsane el-Kadi, dans la nuit du 23 au 24 décembre, et la mise sous scellés de l’agence Interface Médias, société éditrice des médias indépendants Radio M et Maghreb Émergent dont il est le directeur, sont les derniers coups durs infligés à la liberté de la presse en Algérie.
Présenté jeudi 29 décembre devant le procureur de la République du tribunal de Sidi Mhamed, à Alger, "en l'absence de ses avocats qui n'ont pas été notifiés", selon Radio M, "il a été placé en détention provisoire pour quatre chefs
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d’inculpation", selon ses avocats. . Sa garde-à-vue avait déjà été prolongée deux fois.
Maghreb Emergent précise que son patron est notamment poursuivi en vertu de l'article 95 bis. Ce texte prévoit une peine de prison de cinq à sept ans pour "quiconque reçoit des fonds, un don ou un avantage... pour accomplir ou inciter à accomplir des actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l'État, à la stabilité et au fonctionnement normal de ses institutions, à l'unité nationale, à l'intégrité territoriale, aux intérêts fondamentaux de l'Algérie ou à la sécurité et à l'ordre publics".
L'arrestation d’Ihsane el-Kadi a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et une mobilisation en ligne exigeant sa remise en liberté. Interrogé par France 24, Aïssa Rahmoune, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) et de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) confie qu’Ihsane el-Kadi "a lui-même indiqué que cette arrestation est une affaire contre sa personne et contre Interface médias".
France 24
Lire la suite :
https://www.france24.com/fr/afrique/20221229-la-d%C3%A9tention-d-ihsane-el-kadi-un-nouveau-coup-dur-pour-la-libert%C3%A9-de-la-presse-en-alg%C3%A9rie
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Somalie : une mesure réduit la liberté
de la presse
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C’est une mesure qui remet sérieusement en cause la liberté de la presse en Somalie. À la demande des autorités, les médias seraient invités à leur soumettre leur contenu avant d’être diffusés au public.
Selon plusieurs organes de presse locaux, qui dénoncent une censure, cette mesure enfreint la constitution et les lois sur les médias du pays, qui garantissent la liberté d’information.
Le porte-parole du Syndicat des journalistes somaliens, a appelé les médias à ne pas appliquer cette directive. Son organisation, qui affirme avoir subi des pressions de la part des autorités, a vu son secrétaire général arrêté à plusieurs reprises ces derniers mois.
En octobre, déjà, le gouvernement avait pratiquement interdit aux médias
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« Charlie Hebdo » : L’Iran menace Paris après des caricatures « insultantes et indécentes » d’Ali Khamenei
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Plus tôt ce mercredi 4 janvier, des dizaines de caricatures paraissaient dans l’hebdomadaire satirique, mettant en scène la plus haute personnalité religieuse et politique du régime iranien.
« L’acte insultant et indécent d’une publication française en publiant des caricatures contre l’autorité religieuse et politique ne restera pas sans réponse efficace et ferme. » Mercredi, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a averti Paris de possibles représailles après la publication de caricatures « insultantes »
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de l'Ayatollah Ali Khamenei, dans le magazine satirique français Charlie-Hebdo.
Plus tôt dans la journée, des dizaines de caricatures paraissaient dans l’hebdomadaire satirique, mettant en scène la plus haute personnalité religieuse et politique de la république islamique iranienne. « Nous ne permettrons pas au gouvernement français de dépasser les bornes »
Il s’agit des caricatures retenues dans le cadre d’un concours lancé en décembre, alors que des manifestations se multipliaient en Iran après la mort en détention le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne arrêtée pour avoir prétendument enfreint le code vestimentaire strict du pays pour femmes.
20 Minutes
Lire la suite :
https://www.20minutes.fr/monde/4017337-20230104-charlie-hebdo-iran-menace-paris-apres-caricatures-insultantes-indecentes-ali-khamenei
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Réseaux sociaux au Togo : la parole libérée, mais….
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La liberté d’opinion et d’expression est un droit reconnu au Togo. Elle est garantie par la Constitution et protégée par d’autres lois, ainsi que les textes internationaux que le gouvernement a ratifiés, comme la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
Mais, les affaires judiciaires récurrentes dans lesquelles sont cités des citoyens, des acteurs de la société civile ou encore des professionnels des médias, pour leurs interventions sur les réseaux sociaux, relancent la question de la liberté d’expression sur Internet et de sa régulation.
La constitution togolaise dispose, en son article 25, que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d’opinion et d’expression. L’exercice de ces droits et libertés se fait dans le respect des libertés d’autrui, de l’ordre public et des normes établies par la loi et les règlements ».
Aujourd’hui, cette liberté trouve son terrain de prédilection sur les réseaux sociaux qui constituent un véritable espace où les citoyens s’informent et s’expriment.
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Que ce soit Facebook, Twitter, Instagramm, Youtube, Tik-Tok, etc., les réseaux sociaux sont devenus pour nombre de gens, de grands espaces de discussions, qui offrent la possibilité à des millions de personnes d’être interconnectées et de dialoguer, indépendamment de leur situation géographique.
Avec ces plateformes, chacun peut prendre la parole, derrière son ordinateur ou son smartphone, sans passer ni par un intermédiaire, ni un média. Avec une efficacité redoutable, on y diffuse les indignations de toutes sortes. Chacun peut y donner ses opinions, y évoquer ou dévoiler sa vie, ses souffrances, ses drames et émotions.
Ouestaf
Lire la suite :
https://www.ouestaf.com/reseaux-sociaux-au-togo-la-parole-liberee-mais/
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Julian Assange va demander une permission
de sortie pour assister aux obsèques
de Vivienne Westwood
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Julian Assange va demander une permission de sortie pour assister aux obsèques de Vivienne Westwood, a déclaré son épouse Stella Assange à l'agence australienne Nine Media. Vivienne Westwood, créatrice de mode britannique connue pour son style punk, est décédée jeudi 29 décembre à 81 ans. Elle était l'un des plus grands soutiens d'Assange.
L'Australien de 51 ans est emprisonné depuis avril 2019 à la prison de haute sécurité britannique de Belmarsh, à Londres. Il est accusé d'espionnage par les États-Unis pour avoir diffusé à partir de 2010 des milliers de documents classifiés sur son site WikiLeaks. Il risque d'être extradé outre-Atlantique, où il encourt 175 ans de prison.
« Vivienne était une Dame et un pillier de l'anti-establishment. Audacieuse, créative, réfléchie, et bonne amie. Le meilleur de la Grande-Bretagne. Elle nous manquera terriblement, à moi et à beaucoup d'autres », a déclaré Julian Assange de sa prison, selon son épouse Stella Assange.
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Vivienne Westwood, engagée pour la liberté d'expression, a défendu de longue date Julian Assange. En 2012, elle a mis en vente des t-shirts Assange sur son site, dont les bénéfices étaient destinés à « soutenir son travail ». Elle posait dessus, sur fond blanc, ses cheveux roux plaqués en arrière, avec le message : « Je suis Julian Assange ».
Durant les sept années que Julian Assange passe réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres, Vivienne Westwood lui rend de nombreuses visites. Ils fêtent même le Nouvel an 2015 ensemble. À son expulsion de l'ambassade et son arrestation en avril 2019, Vivienne Westwood dénonce « la corruption du gouvernement et la mort de la justice »
En juillet 2020, la créatrice s'enferme dans une cage à oiseaux géante devant le tribunal d'Old Bailey à Londres, pour protester contre l'extradition de Julian Assange. « S’ils arrêtent Julian Assange pour avoir dit la vérité, alors ils doivent arrêter tous les journalistes du Guardian, du New York Times, du Spiegel, le monde entier », dénonce-t-elle.
Vanity Fair
Lire la suite :
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/article/julian-assange-va-demander-une-permission-de-sortie-pour-assister-aux-obseques-de-vivienne-westwood
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