En 2018, toutes les routes mènent au pied du Mont Ararat
Madiambal DIAGNE
Président International
C’est devenue une tradition pour l’Union internationale de la Presse francophone (UPF), de tenir des Assises dans le pays hôte du Sommet des Chefs d’Etats et de gouvernements de la Francophonie. C’est donc naturellement que notre organisation avait lancé l’invitation de tenir ses 47 èmes Assises, en terre arménienne et en prélude au Sommet de la Francophonie. Nous y avons travaillé durement. Nombreuses ont été les difficultés pour réunir les conditions d’une organisation selon les nouveaux standards d’accueil de qualité que s’impose l’UPF. Très vite, s’était dressé devant nous le quasi insurmontable écueil de l’absence de sponsors. Des moments de doutes et d’incertitudes avaient eu à gagner le Bureau international. Mais il y avait, à notre sein, une certaine Zara Nazarian qui se faisait un point d’honneur de nous accueillir dans son pays. Notre chère Zara, présidente de la Section UPF-Arménie et Trésorière internationale de notre organisation, s’était montrée d’un courage et d’une volonté tenaces.
Zara a révélé son farouche engagement. Des portes lui étaient fermées, des interlocuteurs ne saisissaient pas l’intérêt pour l’Arménie de recevoir la communauté des médias francophones. Mais elle demeurait confiante, assurant avec une conviction stupéfiante que les Assises se feront en terre arménienne. Elle a réussi, avec tous les membres de la section arménienne de l’UPF, le pari de nous réunir. C’est la meilleure preuve de la résilience et de l’opiniâtreté du peuple arménien. Il est écrit que les arméniens ne renoncent jamais. Sans doute que cela n’est pas étranger au fait que les armoiries de la République d’Arménie comportent des symboles comme l’Arche de Noé, le Lion, le Léopard, un Aigle bicéphale et le Mont Ararat qui se trouve aujourd’hui, en raison des péripéties de l’histoire, en territoire étranger.
C’est le lieu de remercier les partenaires qui nous ont accompagnés par des soutiens et divers appuis. Ce sont notamment l’OIF, l’Unesco, les
Emirats Arabes unis et le Gouvernement arménien.
Les 47èmes Assises de l’UPF ont choisi, comme thème des travaux, d’évoquer une problématique devenue un gros sujet d’actualité internationale, à savoir la question des migrations. Il s’avère important que les médias se saisissent de cette question d’autant que les hommes et les femmes des médias sont, par la force des choses, des acteurs de premier plan dans le traitement des informations liées aux migrations mais aussi sont, dans de nombreuses régions du monde, confrontés à la nécessité de quitter leur pays pour assurer leur sécurité pour ne pas dire leur survie. Parler d’exode de populations en Arménie ? Quel symbole en cette terre où aurait échoué l’Arche de Noé !
Quel symbole en cette terre qui a vu son peuple persécuté, massacré et qui a été poussé à l’exil !
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Les 47ème assises seront l’occasion de la tenue de l’assemblée générale annuelle qui cette année, conformément aux statuts de l’Union Internationale, donneront lieu à une élection visant à renouveler les membres du bureau, dont le mandat de deux ans vient à expiration.
Les candidatures étaient reçues jusqu’au 1er octobre.
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« Favoriser la rencontre et les échanges entre les journalistes des deux rives de la Méditerranée », c’est l’ambition de la première édition des Assises Internationales du Journalisme de Tunis. L’évènement aura lieu les 15, 16 et 17 novembre dans la magnifique Cité de la Culture qui vient d’ouvrir ses portes dans la capitale Tunisienne.
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Il existe une centaine de conseils de presse dans le monde. Tous ont vocation à traiter de déontologie et à arbitrer les débats d’éthique professionnelle. Leur nécessité est de plus en plus grande alors que le public proclame se méfier des médias. Cette crise de confiance dans l’information a des répercussions sur le fonctionnement de la démocratie et contribue à la montée des populismes. Un conseil de presse indépendant peut être un des outils d’un retour de la confiance dans les médias.
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Aux Comores, on "grève". Cesser le travail est devenu un verbe intransitif. En France, on "fait grève". A tort ou à raison, les enseignants se mettent "en grève" au moins une fois par trimestre, les cheminots de la SNCF ont inventé la grève à répétition et les pilotes d’Air France ont largement contribué à l’introduction dans nos dictionnaires du mot "gréviculture".
Dans chaque pays de la francophonie notre langue commune évolue, se transforme, se débarrasse d’archaïsmes, cède aux modes ou au politiquement correct du moment (comme avec l’écriture inclusive), s’enrichit et, parfois, sous prétexte de simplification, s’appauvrit.
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Plaisanterie ? Pas tout à fait... Les plus grands spécialistes de la lutte contre ces fléaux s’accordent à dire que c’est la prévention qui constitue l’ossature principale pour les éradiquer. Et une information efficace passe d’abord par les médias !
C’est en partant de cette réalité que l’ONUSIDA, l’OMS, le gouvernement rwandais soutiennent le symposium de Kigali organisé par l’UPF sur le thème "Médias, prévention, santé".
Journalistes spécialisés santé ou généralistes traitant de ces questions, dirigeants, mais aussi spécialistes de la prévention se concerteront du 22 au 24 novembre.
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