Résolus et responsables
L’émotion a saisi les membres du bureau de l’Union Internationale de la Presse Francophone le 29 mars lorsque Issaka Lingani, un des animateurs de notre section à Ouagadougou, a dit la déception des consœurs et confrères burkinabés à l’annonce de la décision de report du symposium qui devait s’y tenir fin mars. Déception, colère : nous le comprenons : c’est le signe d’un refus résolu de se laisser intimider par ces terroristes assassins qui voudraient empêcher la vie démocratique, la liberté de penser...
La décision prise par le bureau international repose sur la nécessité de réunir toutes les conditions sécuritaires avant de rassembler deux cents journalistes et dirigeants de médias, alors même que les autorités marquaient un temps de désarroi compréhensible.
Mais nous n’abandonnons pas le Burkina ! Notre section réfléchit à une initiative qui pourrait se dérouler fin juin, et le bureau international qui encourage cette réflexion, s’est dit prêt à l’accompagner.
Notre raison d’être est bien dans cette écoute de nos sections, dans l’appui des initiatives qu’elles décident de prendre pour permettre aux journalistes et aux médias de toujours faire mieux leur travail d’information. Nous le faisons de manière responsable, mais résolue.
Le traitement de ces grandes questions : "Médias, Paix, Sécurité" au Burkina en juin, "Médias et immigrations" en Arménie du 5 au 9 octobre, "Médias, prévention, santé" au Rwanda fin novembre, et d’autres bientôt, est le signe de cette volonté de "coller" à l’actualité et aux préoccupations de nos confrères et des populations auxquelles ils s’adressent. Beaucoup d’autres questions préoccupent nos organisations : nous sommes à l’écoute et ouverts aux suggestions pour que cette série d’initiatives en précèdent d’autres encore, et contribuent au développement des médias francophones grâce au développement de la qualité du traitement de l’information.
Jean Kouchner
secrétaire général international
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Réuni le 29 mars au siège de l’UPF, le bureau international au grand complet sous la présidence de Madiambal Diagne a examiné de nombreux dossiers, dont le lien peut se résumer ainsi : poursuivre le développement de l’union en s’appuyant sur les acquis.
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Il est un épisode de l’histoire de la presse mondiale un peu oublié. En 1930, la toute jeune Fédération Internationale des Journalistes, la FIJ, crée un Tribunal d’Honneur International des Journalistes chargé d’arbitrer les questions de déontologie du journalisme dans le traitement de l’actualité internationale. La FIJ voulait ainsi "contribuer à établir et à maintenir la bonne entente entre les peuple ".
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Les XI° assises internationales du journalisme ont fermé leurs portes le 17 mars à Tours. Pendant quatre jours se sont succédés débats et ateliers autour de la question : "Un journalisme utile ?".
Un très bon cru, tant par sa belle fréquentation que par la qualité des débats. Ajoutons que le souci des organisateurs d’y associer écoles, collèges et lycées a donné tous son sens à la volonté de rappeler que les journalistes sont d’abord au service d’une information nécessaire pour que chacun puisse mieux jouer son rôle de citoyen.
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Le développement des fausses informations nécessite que les médias dont la raison d’être repose sur des principes de vérification de l’information soient valorisés. Il est en effet essentiel pour la démocratie et la liberté de la presse que les citoyens puissent identifier ces médias. Une labellisation apparait comme un des moyens d’atteindre ce but. C’est pourquoi le bureau international de l’Union de la presse francophone, réuni le 29 mars à Paris, a décidé d’apporter son soutien à l’initiative de Reporters Sans Frontières de mise en place d’un processus de certification des médias afin de mieux lutter contre la désinformation.
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Risque de censure, manque de moyens, menace de vente : le second quotidien francophone du pays vit des temps troublés, sept ans après une révolution censée lui apporter une liberté inédite
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Entre cris et colère, les journalistes Haïtiens ont défilé pendant plusieurs heures à Port au Prince pour alerter la population et exiger des réponses concrètes auprès des autorités compétentes sur la disparition du journaliste Vladjimir Legagneur. Il était en reportage à « Grand Ravine », quartier de « Martissant » à quelques kilomètres du centre de Port-Au-Prince, une banlieue difficile de la capitale, à quelques encablures du palais national.
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Sept (7) journaux indépendants du Niger, réunis a sein du Cadre indépendant de concertation pour la presse (CICP), ont tenu ce 19 mars 2018 une conférence de presse au cours de laquelle ils ont dénoncé l’acharnement du pourvoir du président Mahamadou contre leurs organes de presse.
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Alors que l’Egypte se rendait aux urnes du 26 au 28 mars pour un scrutin présidentiel sans suspens, Reporters sans frontières (RSF) a dressé un état des lieux inquiétant de la liberté de la presse dans un pays réduit au silence par son président sortant.
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Afin de clarifier le rôle des médias canadiens en milieu minoritaire tout en les protégeant des différentes pressions, l’Association de la presse francophone (APF) a mis sur pied une charte qui rappelle les valeurs fondamentales ainsi que les rôles et responsabilités des journaux. Une charte que les 18 publications membres de l’APF devront suivre pour rester dans ce regroupement.
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Le site internet Habari Rdc, la WebTv Kunafoni (Mali) et le média Nothing but the wax (France) sont les lauréats de la 3ème édition du Prix francophone de l’innovation dans les médias.
Les trois Prix francophones de l’innovation dans les médias ont été décernés, vendredi 23 mars, lors d’une cérémonie au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), rapporte un communiqué.
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Alors que la presse en ligne explose à travers l’Afrique, les magazines imprimés sur du papier visent à changer le « storytelling » concernant l’Afrique, et à donner un reflet de sa force créative. De la revue Chimurengaau Cap en passant par Kwani ? au Kenya ou Diptyk au Maroc, les publications assoient leur notoriété sur des sujets de société, la littérature et l’art contemporain. La presse panafricaine et africaine en ligne n’en finit plus d’exploser. Des sites web vont de l’information générale à des approches plus transversales, axées sur la culture, des sujets de sociétés ou des analyses politiques.
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Au Maghreb, la presse humoristique en ligne s’installe dans le paysage médiatique, brocardant les puissants et les travers de la société. Sans franchir les lignes rouges.
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L’association suisse des journalistes francophones ne cesse d’exprimer sa profonde préoccupation face aux attaques contre une langue officielle inscrite comme telle dans la constitution. Les Suisses francophones sont en droit d’attendre de leurs compatriotes un minimum de respect et de réciprocité dans l’apprentissage de leur idiome.
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Vendredi 16 mars, l’Institut français de Bucarest a réuni les journalistes représentants de médias francophones en Roumanie : correspondants de journaux/radios/télévisions français et responsables de radios, sites et revues francophones basés à Bucarest. La section Roumanie de l’Union de la presse francophone était représentée par sa secrétaire générale, Daniela Coman, et Laurent Couderc, président de la section.
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Dans le cadre de la célébration du Mois de la francophonie en Serbie, la section serbe de l’UPF a organisé un débat sur le thème « Fausses infos : nouveau visage de la propagande ».
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Le 27 mars 2018, les membres de la section de l’Union de la Presse Francophone (UPF), ont tenu leur première réunion à Djibouti. Cette rencontre, organisée dans les locaux de l’institut français marque le lancement officiel des activités de la section nouvellement créée.
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Le Canada a assuré samedi 17 mars sa compatriote Michaëlle Jean de son soutien pour un deuxième mandat à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), malgré les critiques sur sa gestion exprimées notamment par le Québec.
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« La situation est inédite dans laquelle s’inscrit la candidature à la présidence direction générale de France Médias Monde, me conduit à présenter le même dossier de candidature que celui qui a été soumis il y a moins d’un an, en l’actualisant », a fait savoir Marie-Christine Saragosse dont la candidature a été retenue par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) dans le cadre de la nomination d’un ou d’une présidente du groupe de l’audiovisuel public.
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