Le terrorisme et nous
Par Madiambal Diagne
Président international
Tout était prêt : le programme du symposium, l’organisation générale... Les intervenants dont l’expérience devait nourrir nos débats autour de ce thème majeur : "Médias, Paix et Sécurité". Le Burkina Faso, le "Pays des hommes intègres", devait nous accueillir, et notre section de l’UPF mettait déjà les petits plats dans les grands pour faire de ces journées du 28 au 31 mars un grand moment de réflexion, de propositions, mais aussi de convivialité.
Et puis, une nouvelle fois, les assassins, ces terroristes aveugles et fous, ont frappé Ouagadougou.
Notre premier réflexe a été de joindre nos amis burkinabés, pour les assurer de notre solidarité.
Puis vient le temps de la réflexion, partagée par le bureau international de l’UPF consulté en urgence.
Nous avions deux options : maintenir la tenue du symposium au dates prévues, en nous appuyant sur notre volonté de ne pas céder, jamais, aux assassins. Ou bien chercher une solution, qui pourrait permettre que nos travaux, surtout sur cette question dramatiquement d’actualité, puissent se tenir dans les meilleures conditions, c’est à dire à une autre date ou peut être dans un autre lieu.
Nous avons choisi cette dernière solution. Pour être le mieux à même de répondre dans nos médias à ces actes barbares en menant une réflexion sans contraintes ni pression.
Nous avions rendez vous au Burkina Faso pour parler de nos pratiques journalistiques face au terrorisme. Nous en parlerons. Dans des conditions assurant la sécurité de toutes et de tous.
Nous consultons depuis trois jours nos différents interlocuteurs de l’Etat, des représentations diplomatiques, de nos sponsors. Nous vous ferons connaître très vite notre décision, qui sera je le répète fondée sur notre double volonté de ne pas céder aux pressions et d’assurer un excellent déroulement de nos travaux.
Nous serons mieux armés après nos travaux pour faire reculer par une information équilibrée et documentée, vérifiée et transparente, le terrorisme assassin.
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Il est un épisode de l’histoire de la presse mondiale un peu oublié. En 1930, la toute jeune Fédération Internationale des Journalistes, la FIJ, crée un Tribunal d’Honneur International des Journalistes chargé d’arbitrer les questions de déontologie du journalisme dans le traitement de l’actualité internationale. La FIJ voulait ainsi "contribuer à établir et à maintenir la bonne entente entre les peuple ".
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Le 5 mars, Jean Kouchner, secrétaire général international, et Khadija Ridouane, Directrice exécutive de l’UPF, ont été reçus au siège de l’UNESCO à Paris par la directrice générale Audrey Azoulay.
De nombreuses synergies ont été mises en avant : les objectifs de l’UPF de liberté de la presse, de défense et de développement des médias francophones porteurs d’information citoyenne et de culture rejoignent les valeurs défendues par l’UNESCO.
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L’intox fait rage sur les réseaux sociaux principalement, dans le monde entier, et partout surgissent des « médias » numériques militants de la désinformation. L’intrusion supposée de la Russie dans l’élection américaine a fait peur. D’où, en France, le projet de loi « contre les fake news » voulu par le président Macron, principalement pour période électorale. Au même moment un leader politique malmené dans une émission grand public appelle à un « tribunal » des journalistes, ce qui n’est sans doute pas la meilleure motivation pour organiser la responsabilité médiatique.
Qu’importe, le sujet est à l’ordre du jour, et tant mieux.
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Publié il y a quelques mois par un site spécialisé sur la confidentialité sur internet, vpnMentor*, ce « Guide pour les journalistes avertis dans un monde où la vie privée ne cesse de diminuer » a surtout retenu l’attention des milieux spécialisés en sécurité informatique. Mais il est d’abord destiné aux journalistes. Il les invite à prendre des précautions dans leur vie numérique, car il y a « danger pour la liberté d’expression et la liberté de la presse » écrit l’auteur.
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Le peuple suisse a été appelé aux urnes le 4 mars dernier. Il devait se prononcer sur une initiative populaire qui demandait la suppression des redevances * radio et télévision. L’enjeu : le montant équivalent à 1,1 milliard d’euros en 2016 dont la plus grande partie, soit 1,04 milliard d’euros versés à la Société suisse de radio-télévision. Le reste étant partagé entre les autres diffuseurs au bénéfice d’une concession. Sont concernées 21 radios locales et 13 télévisions régionales.
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La journée sans presse du mercredi 21 février a été suivie à 99,8% par une majorité écrasante de médias. Mobilisés, les journalistes tchadien dénoncent la multiplication des brutalités et des menaces que subissent les journalistes tchadiens dans le cadre de l’exercice de leur métier,
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« La situation de la liberté de la presse s’est détériorée de façon spectaculaire ces dernières années », a déclaré Pauline Adès-Mével, responsable du bureau UE/Balkans de Reporters sans Frontières (RSF).
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La justice égyptienne a affirmé le 21 février qu’elle poursuivrait les médias en cas de diffusion de "fausses informations", après que le gouvernement eut jugé mensonger un reportage de la BBC sur la répression en Egypte.
Le reportage évoquait le cas d’une jeune femme dont la mère a affirmé à la BBC qu’elle avait été victime de disparition forcée.
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RSF exprime sa solidarité avec LePetitJournal de Bangkok, attaqué par un ressortissant français devant la justice thaïlandaise
Dans un communiqué, Reporters sans frontières (RSF) « déplore la décision du président de la section Thaïlande de l’association Français du monde-ADFE, d’engager des poursuites contre l’édition de Bangkok du PetitJournal.com, pour diffamation devant la justice thaïlandaise ».
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Francophonie, loi contre la violence à l’égard de femmes récemment votée, héritage, libertés individuelles….de grands thèmes débattus lors de la rencontre mensuelle organisée par l’UPF Maroc le 27 février avec son invitée Nouzha Skalli, ancienne ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, femme politique et militante de la cause des femmes.
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Comme tous les 5 ans, les monégasques ont voté pour le renouvellement de leur parlement : Le Conseil National. Une chose est sûre. Il n’y aura plus d’élections à Monaco sans débat public entre les têtes de listes. Il n’était pas prévu, mais il a été organisé par deux des trois candidats dans le cadre d’une radio privée et sur youtube et cela a été un véritable succès.
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La semaine nationale de la presse et des médias à l’école se tient du 19 au 24 mars 2018, en Guyane, plusieurs mois sont réservés à la manifestation.
Elle débute le 07 mars au collège Concorde à Matoury pour s’achever le 31 mai 2018 au lycée Léon Gontran Damas à Remire-Montjoly. Ce qui permet à un maximum d’élèves d’entrer en contact avec les professionnels du monde des médias.
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Dans le cadre de la nouvelle édition des Assises internationales du journalisme, la ville de Tours accueillera le 17 mars prochain, un salon du livre du journalisme. Une quarantaine d’auteurs est attendue au centre des congrès, de 10h à 18h30.
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Présentée le 22 février à Brazzaville, la compétition qui se tiendra du 13 au 15 avril 2018 au Palais des Congrès, dans le cadre du Salon des technologies de l’information et de l’innovation, Osiane 2018, vise à favoriser l’éclosion d’applications capables de soutenir l’innovation dans les médias.
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