Editorial
Que l’année 2018 offre plus de sécurité pour les médias !
Par Madiambal DIAGNE,
Président international
Des vœux ! Aux membres et sympathisants de l’UPF et à tous les professionnels des médias du monde, nous formulons des vœux de réussite, de paix et de santé pour cette année 2018.
L’année qui vient de s’achever a été difficile et parfois même cruelle pour les hommes et femmes des médias. Les médias ont été en proie à des difficultés de tous ordres. Aux difficultés économiques sont venues s’ajouter des actions de violences physiques contre les médias.
Nous avons déploré de nombreuses victimes. C’est pourquoi nous lançons un cri du cœur « plus jamais ça ». Aussi, nous voudrions encourager les professionnels des médias à faire montre de résilience, de courage, pour continuer à conforter nos idéaux de développer des média pluriels et libres, partout dans le monde.
Bonne année à tous et à toutes et que l’année 2018 soit bien meilleure que les années passées ! Que l’année 2018 offre plus de sécurité pour les médias !
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La troisième édition du symposium international de l’UPF se déroulera du 27 au 30 mars 2018 à Ouagadougou (Burkina Faso). En 2018, l’Union de la Presse Francophone choisit de traiter la question du rôle et de la place des médias dans la préservation de la paix et la sécurité, au cours de ce symposium international qui se tiendra en plein cœur d’une zone où se posent ces questions avec acuité.
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Les assises du journalisme prennent leurs quartiers cette année encore dans la ville de Tours. La 11e édition édition se déroulera du 14 au 17 mars. L’Union internationale de la presse francophone est partenaire de l’événement.
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Faut il un éditorial dans un journal ? La question a fait débat à l’automne dernier au quotidien Le Parisien Aujourd’hui en France. Les journalistes y étaient majoritairement opposés par crainte de désorienter le lectorat, quand la direction de la rédaction plaidait pour un "édito pour piquer, dans un sens ou dans l’autre". Editorial ou pas, cela relève de la ligne éditoriale de chaque média, pas de considérations déontologiques. Mais quelques remarques s’imposent.
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Le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun a été libéré vendredi 22 décembre. Ahmed Abba avait été arrêté en 2015 alors qu’il enquêtait sur le groupe terroriste Boko Haram. Si le gouvernement camerounais assure qu’il n’exerce aucune pression sur les journalistes, il estime néanmoins que le terrorisme est un sujet particulièrement sensible. Plusieurs défenseurs de la liberté de la presse considèrent quant à eux que l’affaire d’Ahmed Abba a en partie modifié l’exercice du métier dans le pays.
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La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a condamné vendredi 5 janvier l’attentat terroriste perpétré contre un centre culturel chiite à Kaboul le 28 décembre dernier. Cette attaque a coûté la vie à au moins 40 personnes, dont le journaliste Sayed Mehdi Hosaini, et blessé plus de 80 civils.
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Les Fédérations européenne et internationale des journalistes (FEJ / FIJ) condamnent les attentats qui ont eu lieu à Thessalonique (Grèce) les 20 et 21 décembre 2017 contre l’Union des journalistes de Macédoine et de Thrace ESIEMTH) et deux médias locaux. Le siège d’ESIEMTH a été attaqué par une dizaine d’assaillants masqués qui ont menacé le personnel en leur ordonnant de ne pas bouger.
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Chez Reporters sans frontières, on ne s’attendait pas à être mentionné lors des voeux d’Emmanuel Macron à la presse, mercredi 3 janvier. "C’est encore un projet interne", souffle-t-on. Le président français, décidé à se débarrasser une bonne fois pour toutes des fake news qui ont pollué la campagne présidentielle française, a effectivement déclaré qu’il revenait désormais à la profession d’organiser ses règles, évoquant la "piste d’une certification des organes de presse respectant la déontologie du métier", étudiée par RSF.
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Jean-luc Mélenchon appelle à « la création d’un conseil de déontologie du journalisme en France ». Il aurait, précise-t-il sur son blog, le « pouvoir de sanction symbolique contre les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs ». Pour contrer les effets d’une télévision gonflée à la pensée unique, ce conseil, présenté comme une solution, ne réglerait pas les causes du problème.
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Lors de l’entrée des médias dans le monde numérique, les changements de statut et de pratiques du journalisme ont été assez tôt identifiés. A la posture de moniteur propre au journalisme d’opinion, à la fonction de guide reconnue au journalisme d’information, s’ajoute un rôle d’aiguilleur.
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Nos confrères de la Radio Télévision Suisse s’inquiètent : une votation populaire doit décider le 4 mars 2018 du maintien ou non de la redevance. Un choix qui pourrait menacer l’existence même du service public helvète. Le cas suisse n’est pas isolé, en France ou encore au Canada, les médias de service public sont aussi les cibles de coupes budgétaires et de mesures politiques.
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La chaîne culturelle francophone internationale propose sur son site internet cinq contes africains de Côte d’Ivoire, de République démocratique du Congo, du Sénégal, du Mali et du Cameroun mis en dessins et en musique. Une manière de pérenniser ce "patrimoine francophone" de tradition orale.
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Le Burkina Faso a lancé officiellement, jeudi 28 décembre, le passage à la télévision numérique terrestre (TNT). La mise en service de cette infrastructure ouvre la voie à plusieurs privés locaux.
Lancée sous Blaise Compaoré et validée sous la Transition puis sous Roch Marc Christian Kabore, la télévision numérique est enfin une réalité au Burkina. Le projet a été mis en service par Shérif Sy, le Haut représentant du chef de l’État, jeudi 28 décembre à Ouagadougou
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Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, des distributeurs locaux peinent à honorer leurs impayés auprès du groupe de distribution français Presstalis. Des difficultés qui ont conduit à l’interruption de la distribution dans ces deux pays de la presse internationale, dont Jeune Afrique.
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Depuis plus de deux semaines, les Mauritaniens n’ont plus de journaux papier. La rupture de l’approvisionnement en papier qui ne devait durer que quelques jours s’éternise. Les autorités avaient promis un retour à la normale au début de cette première semaine de janvier, mais il n’y a toujours rien. Après la presse privée, la presse gouvernementale est maintenant aussi touchée.
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Notre archipel en fin année 2017 a été confronté à de terribles et impensables évènements. Quand le pays est dans la tourmente et doute, le pragmatisme, et la responsabilité commandent. Nos médias faisant preuve de maturité, se sont bien gardés d’alimenter les polémiques de la décision infructueuse car panique (ce n’est pas moi, c’est lui). Si c’est au pied du mur qu’on juge le maçon, nos médias sur tous les supports privés comme publics, dans leur mission d’informer, ont fait un excellent travail ! Woulo, bravo pou yo !
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A l’enseigne de « Verbophonie », le verbe de l’amitié, la langue française a été mise à l’honneur le samedi 16 décembre à Yverdon-les-Bains, avec la collaboration du Théâtre Benno Besson. Cette journée, organisée par l’Association suisse des journalistes francophones, a connu plusieurs facettes avec comme fil rouge : des rendez-vous avec la langue de Molière.
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Les meilleurs professionnels des médias qui se sont distingués dans leur tâche quotidienne d’informer, éduquer et conscientiser l’opinion publique en cette année seront récompensés le 23 février.
Adrien Wayi Lewy, président du Réseau panafricain des journalistes, également président de la section UPF-Congo et promoteur de l’initiative a, lors de la conférence de presse animée le 28 décembre, sensibilisé à la tenue de cet événement.
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La 19e édition du concours "Abbé Trèves" rend hommage au Statut spécial de la Vallée d’Aoste, dont le 70e anniversaire sera célébré en 2018. Le Statut spécial sera en effet le thème du concours adressé aux jeunes valdôtains et organisé par la Section de la Vallée d’Aoste de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), avec la collaboration du Conseil de la Vallée, de l’Assessorat régional de l’éducation et culture, de l’Université de la Vallée d’Aoste et du Centre d’études "Abbé Trèves".
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Après les symposiums UPF de Monaco, puis Ben Guerir, consacrés à l’environnement, ce cours en ligne (on dit MOOC en anglais !) vient à point renforcer les connaissances et les réflexions sur les changements climatiques. Il démarre le 17 janvier 2018, est gratuit, dure quatre semaines et demande 3 à 5 heures par semaine. Certification possible. Entièrement en français. Possibilité de discussion (chat) en direct (live) avec un des spécialistes de la Banque mondiale Benoît Bosquet, sur facebook le 9 janvier 2018 à 11h.
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