De l’importance de la liberté de la presse
De la solidarité de l’UPF pour la défendre
Comment permettre que les médias mènent les enquêtes auxquelles les citoyennes et les citoyens ont droit ? Jusqu’où peut-on aller dans la recherche d’informations ? Quels sont les freins (politiques, économiques, sécuritaires...) ?
Il ne se passe malheureusement pas de jour sans que de nombreux pays, et singulièrement francophones, nous viennent des informations qui reflètent l’acuité de ces questions, qui sont au cœur des assises de Conakry, du 20 au 25 novembre prochains.
Du Maroc, où Hamid El Mahdaoui, directeur du site internet Badil.info, vient d’être condamné à trois mois de prison, de Côte d’Ivoire où deux confrères ont été interpellés pour "divulgation de fausses nouvelles, de RDC où 15 journalistes au moins ont été interpellés, arrêtés, et parfois brutalisés, ces informations interpellent tous les défenseurs de la liberté de la presse. L’UPF condamne avec vigueur ces atteintes insupportables à la liberté de la presse.
Pas simple et pas facile d’informer dans les conditions des événements du RIF au Maroc. Pas simple et pas facile d’investiguer en RDC, dans un contexte politique tendu. Pas simple et pas facile d’informer, tout simplement, partout et en tous temps.
Une information juste est forcément une information ou la contradiction est nécessaire. Le pluralisme exige la pluralité de traitement de l’information, la pluralité des supports. Que certains médias ne plaisent pas aux autorités en place est une évidence démocratique.
De tous temps, l’investigation journalistique s’est trouvée confrontée aux procès, aux arrestations, qu’elles soient arbitraires ou assorties de prétextes souvent fallacieux de droit commun. Ni les Etats, ni a fortiori les citoyens n’ont quoi que ce soit à y gagner.
Reporters sans Frontières, la Fédération Internationale des Journalistes, bien d’autres organisations agissent contre ces répressions, cet arbitraire contraire à la liberté de la presse. L’Union Internationale de la Presse Francophone elle aussi agit sans faiblesse pour que la liberté de la presse et la protection des journalistes soient effectives partout dans le monde. Ces atteintes ne sont pas l’exclusivité du monde francophone : en Turquie des dizaines de journalistes ont été jetés derrière les barreaux. Les journalistes et les médias victimes de ces atteintes liberticides peuvent compter partout dans le monde sur notre solidarité active.
Les erreurs, les approximations de certaines publications ne doivent pas être des prétextes à aliéner la liberté des citoyens d’être informés. L’UPF rappelle sa revendication de dépénalisation des délits de presse.
Nos assises de Conakry seront consacrées à ces questions essentielles : "Journalisme, Investigation, transparence"... Vous trouverez dans cette lettre un lien permettant de vous inscrire. A très bientôt à Conakry !
Jean Kouchner
Secrétaire général International
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Les 46e Assises de l’Union de la Presse Francophone auront lieu à Conakry (Guinée) du 20 au 25 novembre 2017.
Le président Madiambal Diagne et le secrétaire général Jean Kouchner ont effectué plusieurs missions en Guinée pour la préparation de ce rendez majeur de l’UPF. Durant ces missions, ils ont été reçus par le Président Alpha Condé qui a accordé l’UPF son soutien à l’organisation des assises.
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Savoir mais ne pas divulguer. En ces temps d’info continue et de publication instantanée de la moindre bribe d’information, cela peut paraître absurde. C’est pourtant une pratique des plus courantes entre les médias et leurs sources. Tous les responsables de la communication pratiquent l’embargo, et les journalistes peuvent y trouver leur intérêt.
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Après l’arrestation et l’incarcération en Turquie du journaliste français Loup Bureau, accusé de complicité de terrorisme, la section française de l’Union de la Presse Francophone (UPF) élève une vive protestation et demande aux autorités turques sa remise en liberté immédiate.
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En Turquie, 165 journalistes sont en prison et 200 médias ont été fermés. Cette année, le comité de la PEC (Press Emblème Campagne) a sélectionné la Turquie en raison de la détérioration de la liberté de la presse et des risques pris par les journalistes dans ce pays ces derniers mois.
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Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle vient de sanctionner deux chaînes, SNRT et Medi1TV, pour avoir diffusé des images trompeuses sur les contestations en cours dans le Rif. Il a aussi estimé que Med Radio avait tenu des propos portant atteinte à la dignité des manifestants.
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La couverture des élections n’est pas chose aisée pour la presse en Afrique. Pour améliorer la situation, des responsables de médias ont fait des propositions lors d’un atelier organisé à Nairobi par African Media Initiative (Ami) et ses partenaires.
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L’union fait la force. Les responsables des radios privées de la Suisse francophone ont fait leur cet adage. Ils se sont mis à travailler ensemble, chaque unité conservant toutefois son indépendance. Seconde démarche initiée sous le signe de la solidarité : les radios régionales romandes collaborent avec la RTS. Ces deux acteurs servent ainsi le service public de façon complémentaire. Bénéficiant de leur quote-part de la redevance, les radios régionales réussissent à plutôt bien maîtriser le budget.
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Réunis en Assemblée générale ordinaire le mercredi 21 juin 2017 au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, les membres de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF), section de la République démocratique du Congo, se sont engagés à redynamiser les activités de leur organisation en prévision des prochaines Assises de la Presse Francophone (UPF) prévues au mois de novembre à Conakry, en Guinée.
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La remise officielle des cartes de presse 2017 de l’Union de la presse francophone de Guyane a été présidée par Frantz Montoban, président de l’association en présence des membres du bureau. Ces cartes internationales confèrent aux adhérents le droit de vote aux assemblées générales locales et la possibilité de participer aux actions organisées par le l’UPF Guyane et ses partenaires.
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Lancé pendant six mois à 28 000 km/h autour de la Terre dans la Station spatiale internationale, Thomas Pesquet a photographié l’une et l’autre en observateur émerveillé.
RSF en édite une sélection de « 100 photos pour la liberté de la presse ».
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