En remettant son Prix, la PEC veut exprimer sa solidarité avec les journalistes détenus arbitrairement et soutenir le combat courageux de beaucoup d'autres pour la liberté d'expression.
« Nous demandons aux autorités turques de libérer rapidement tous les travailleurs des médias détenus et de rouvrir les médias qui ont été fermés. Des journalistes turcs sont victimes d'accusations absurdes et de pressions intolérable », a déclaré le secrétaire général Blaise Lempen lors de la cérémonie de remise à Genève le 1er juin dernier. Ce soutien va en particulier à Hasan Cemal, président et fondateur de la Plateforme pour un journalisme indépendant.
Punis pour avoir dit la vérité
« Les journalistes turcs sont punis pour avoir dit la vérité, pour avoir dit des choses que les gens au pouvoir ne veulent pas entendre. La Turquie est le pays qui persécute le plus de journalistes au monde », a affirmé Hasan Cemal en remerciant pour cette distinction dans une situation très critique.
La PEC cherche à convaincre les pays et leurs autorités de mieux défendre les journalistes dans les pays en guerre et de mieux enquêter et punir. Au cours de l'an dernier, 156 journalistes ont été tués dans 33 pays dans le monde, un nombre record. Depuis le début de 2017, au moins 41 autres travailleurs des médias ont subi le même sort. L’UPF est représentée au comité de la PEC.
Daniel Favre, vice-président de la PEC
Président d'honneur de l’UPF-Suisse