Du 13 au 15 juillet derniers à Couthures-sur-Garonne, trois jours de partage et de rencontres entre passionnés de l’info, pour la troisième édition du Festival international du journalisme organisé par le groupe Le Monde. L’UPF Internationale y était représentée par Françoise Dost, Vice Présidente.
Du Relais à la Cale, du Jardin à la Prairie ou à l’Eglise et aux Peupliers, autant de lieux qui ont accueilli chaque jour environ mille festivaliers dans un village du Sud-Ouest de 390 habitants, tout au bord de la Garonne…
Sous un soleil accablant, face à un élégant poulailler d’où poules et coq ponctuaient régulièrement les propos des intervenants, le Jardin a réuni une belle affiche de journalistes, tous medias confondus, pour plusieurs ateliers et thématiques déclinées sur 3 jours :
« Journalisme et politique, fatale attraction », « Journalistes, des historiens de l’immédiat ? » …
Pour suivre les « Les chemins de l’exil », autre thématique, direction «Le Relais », autre lieu assailli par le public…
Le Festival proposait cette année sept thématiques au total, comme « Education à l’information : tout est à (re)faire », ou « Après #metoo, où sont les hommes ? »… mais aussi un « Off » avec des expositions, des rendez-vous en « speed dating » entre festivaliers et intervenants, des performances de rue, des ateliers d’initiation aux medias pour les plus jeunes, ou encore « le Kiosque international », autour du Temps et du Courrier international, avec 7 correspondants étrangers et journalistes de la presse internationale qui tentent de comprendre la France et de la raconter…
Une telle richesse de rendez-vous est parfois frustrante… On ne sait plus où aller… Il faut faire des choix…Vers la « Librairie de l’hirondelle » où les auteurs –journalistes dédicacent leurs livres ?
Participer aux « Apéros Sud Ouest » ?
Aller réserver sa chaise à l’ombre de la Cale pour y retrouver sur scène -dans une pièce de théâtre intitulée « 50 »- deux jeunes migrants, malien et ivoirien, qui racontent et jouent, avec toute leur fraîcheur et non sans humour, leur exil d’Afrique vers la France ?
Et le soir venu… : concert, « Rencontres au clair de lune » ou cinéma en plein air, assis sur des bottes de paille, pour la projection du film « En Guerre », tourné en Lot-et-Garonne ?
La symbiose entre le public et les intervenants fut totale…
Gilles van Kote (du groupe Le Monde) voulait « faire tomber les barrières et discuter ensemble, festivaliers, journalistes et acteurs de l’actualité, de tous les sujets qui nous passionnent, du métier de journaliste et de la transformation du paysage de l’information et des médias ».
Opération très réussie et enrichissante ! Belle ambiance ! Vive la quatrième édition !