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Madiambal Diagne reçu par le ministre camerounais de la communication
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Le président de l'Union international de la presse francophone, M.Madiambal Diagne, a été reçu en audience, vendredi 4 février, par le ministre de la communication camerounais M.René Emmanuel Sadi. L'audience s'est tenue en présence du Vice-président international, Aimé Robert Bihina et de la présidente de l'UPF Cameroun, Evelyne Owona Essomba.
Cette rencontre a été l'occasion d'aborder le bilan des 48e Assises internationales de la presse francophone organisées au mois de novembre 2019 à Yaoundé.
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ANNONCE :
Forum interministériel : Innovation, technologies et plurilinguisme
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Parmi les temps forts de la «présidence française du Conseil de l'Union européenne 202 », le ministère de la Culture, à travers la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, organisera du 7 au 9 février 2022 le forum interministériel «Innovation, technologies et plurilinguisme», entièrement en ligne - en partenariat avec le MEAE, le MESRI, le MENJS et le ministère de l’Intérieur.
La mutation numérique offre aujourd’hui de nouvelles possibilités pour le plurilinguisme, enjeu de cohésion sociale et de citoyenneté en Europe.
Ouvert par Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ce forum réunira de nombreux acteurs français et européens de la traduction, des technologies du langage, du numérique et de l'intelligence artificielle, au service du plurilinguisme dans nos sociétés.
Pour suivre cet événement et recevoir les liens de connexion afférents, inscrivez-vous :
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Réunion n°46 : Forum « Innovation, technologies et plurilinguisme »
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ACTUALITES :
Monde : Au moins 12 journalistes tués durant le premier mois de 2022
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Au moins douze journalistes issus de plusieurs pays dans le monde ont été tués en janvier, selon Press Emblem Campaign (PEC) citée par le journal EFE. Cette ONG basée à Genève a demandé à la justice des pays concernés de faire en sorte que les familles des défunts reçoivent une indemnisation adéquate.
Le premier mois de 2022 a apporté des nouvelles déprimantes, alors que douze travailleurs des médias ont perdu la vie aux mains d’assaillants.
Le Mexique a été témoin du meurtre de quatre informateurs (José Luis Gamboa, Margarito Martínez, Lourdes Maldonado et Roberto Toledo), suivi du Pakistan Hasnain Shah et Murtaza Shar; d’Haïti Amady John Wesley et Wilguens Louissaint; Kazakhstan
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Muratkhan Bazarbayev; Birmanie (Pu Tui Dim); Le Honduras (Pablo Isabel Hernández Rivera) et les Philippines (Jaynard Angeles) », a déploré le secrétaire général de l’ONG, Blaise Lempen.
L’organisation, qui suit les menaces et les attaques contre la liberté de la presse, a déploré la mort récente d’un autre journaliste au Mexique, Roberto Toledo, 55 ans, abattu il y a deux jours dans l’État du Michoacán, faisant de lui le quatrième journaliste tué depuis le début de 2022.
L’ONG Press Emblem Campaign a également condamné la mort de deux journalistes tués au Pakistan. Ghullam Murtaza Shar, 32 ans, lié à la chaîne privée Ummat, qui a été agressé dimanche dernier dans la province du Sindh par deux hommes armés à moto.
Selon les données de l’entité civile, l’année dernière, 79 journalistes ont été tués dans 29 pays. L’Afghanistan a été le pays le plus dangereux pour exercer cette profession avec un total de 12 communicateurs tués, suivi du Mexique (10), du Pakistan (7), de l’Inde (6) et des Philippines (4).
Vant Bef Info ( VBI)
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Afghanistan : la disparition de deux journalistes, imputée aux talibans
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Deux journalistes afghans travaillant pour une chaîne de télévision locale ont disparu après avoir été arrêtés par les talibans, a annoncé mardi 1er février un groupe de défense de la liberté de la presse.
Waris Hasrat et Aslam Hijab, deux journalistes de la chaîne Ariana TV, ont été interpellés lundi par les talibans et «emmenés dans un endroit inconnu», a annoncé l'Association des médias afghans, un groupe nouvellement formé de défense des journalistes. Un porte-parole taliban a déclaré à l'AFP n'avoir aucune information sur ces disparitions.
Sans faire référence aux talibans, un responsable d'Ariana ayant requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que les deux hommes avaient été appréhendés par des hommes armés et masqués devant les bureaux de la chaîne, alors qu'ils sortaient pour aller déjeuner. Les talibans ont promis à Ariana qu'une «enquête en règle» serait menée, a-t-il ajouté. Amnesty International a condamné l'arrestation «injustifiable» des deux journalistes. «Les talibans doivent les relâcher immédiatement et sans conditions», a déclaré sur Twitter le groupe de défense des droits humains.
Depuis qu'ils ont repris le pouvoir en août, après 20 années d'insurrection, les talibans ont réprimé les voix discordantes, en arrêtant des opposants et dispersant de force des manifestations contre leur régime.
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Plusieurs journalistes afghans ont été tabassés en couvrant ces manifestations, interdites par les autorités. En janvier, deux militantes féministes ont été enlevées à leur domicile de Kaboul après avoir participé à une manifestation, selon plusieurs de leurs camarades.
Les talibans ont nié être impliqués. Un universitaire afghan respecté et critique des talibans a aussi été arrêté et détenu pendant quelques jours en janvier, avant d'être libéré sous la pression médiatique.
Les talibans assurent s'être modernisés par rapport à leur précédent règne (1996-2001), lorsqu'ils interdisaient toute contestation et piétinaient largement les droits humains, des femmes notamment. Mais ils n'ont pas tardé à réprimer à nouveau les libertés fondamentales des femmes, imposant d'importantes restrictions sur leurs droits à travailler, être éduquées et voyager. Les pays occidentaux conditionnent au respect des droits des femmes le déblocage de milliards de dollars d'aide internationale gelée après la prise de pouvoir des islamistes. L'Afghanistan est depuis enlisé dans une profonde crise humanitaire, la famine menaçant plus de la moitié de la population, selon l'ONU.
Le Figaro
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La journaliste kurde Nurcan Yalçın arrêtée
à Diyarbakir
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La journaliste kurde Nurcan Yalçın a été arrêtée après une perquisition à son domicile à Diyarbakir. Elle est poursuivie depuis longtemps pour son travail au sein de l’agence de presse féminine JINHA.
Vendredi 4 janvier, des policiers turcs ont fait irruption au domicile de Nurcan Yalçın dans le district de Kayapınar, à Diyarbakir. La journaliste kurde a été placée en garde à vue après une perquisition à son domicile, puis conduite au service antiterroriste de la direction départementale de la police.
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Aucune information n’a été communiquée sur les motifs de l’arrestation. Son avocat a indiqué qu’elle faisait l’objet d’une ordonnance de privation d’assistance juridique durant 24 heures.
Déjà condamnée à quatre ans de prison
La journaliste kurde avait déjà été incriminée en raison de son travail au sein de l’association féminine Rosa et en tant que journaliste pour l’agence de presse féminine JINHA, aujourd’hui interdite. En novembre dernier, elle a été condamnée à près de quatre ans de prison pour « appartenance et promotion d’une organisation terroriste » en raison de ses activités au sein de l'association féminine Rosa. Par le même jugement, elle a été interdite de quitter le territoire. L’accusation reposait uniquement sur le fait que le nom de Yalçın figurait sur une liste de membres de l’association Rosa. Des témoignages anonymes ont été utilisés comme preuves.
ROJ Info
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Tunisie : le procès du journaliste Amer Ayad est-il représentatif de l'état de la liberté de presse ?
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Arrêté en octobre 2021, puis libéré, le journaliste tunisien Amer Ayad devait être jugé ce 20 janvier, mais son procès a été ajourné. Cette arrestation illustre-t-elle la situation dans laquelle se trouve la liberté de la presse dans le pays ? Éléments de réponse.
Le journaliste Amer Ayad, critique du président tunisien Kaïs Saied devait être entendu par la justice tunisienne ce 20 janvier. Cependant, le procès a été ajourné et reporté à une date ultérieure. Cette arrestation soulève toutefois de nombreuses interrogations quant à la situation de la presse en Tunisie. Reporters Sans Frontières (RSF) évoque une « atmosphère compliquée » pour exercer le métier de journaliste en Tunisie.
Souhaieb Khayati, directeur de la section Afrique du Nord de Reporters Sans Frontières (RSF), cette audience « intervient dans un moment assez spécial en Tunisie. »
Depuis le 25 juillet, le président a pris les pleins pouvoirs et depuis, le pays est sous l’état d’exception. L’essayiste franco-tunisien Hatem Nafti, auteur de « De la révolution à la restauration, où va la Tunisie », paru en 2019 aux éditions Riveneuve est plus nuancé. L’arrestation d’Amer Ayad est faite sur une « base légale », qui est entourée de « zones grises » autour de la liberté d’expression.
Pourquoi Ayad a-t-il été arrêté?
Le journaliste Amer Ayad anime un talk-show quotidien sur la chaîne Zaytouna TV. Déjà, la chaîne « est détenue par un des dirigeants d’un parti politique, ce qui est interdit par la loi tunisienne », rappelle Hatem Nafti. Il s’agit d’un dirigeant du parti d’inspiration islamiste Ennahdha. De ce fait, elle n’a pas de licence auprès de la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), qui a demandé à plusieurs reprises sa fermeture, sans succès. « C’est un média qui a bénéficié d’une grande impunité du moment qu’Ennahdha était au pouvoir », poursuit l’essayiste.
Depuis le coup de force de Kaïs Saied le 25 juillet, Zaytouna TV est un média «très critique, qui considère que ce qu’il s’est passé en Tunisie est un coup d’État», détaille Hatem Nafti. Lors d’une émission d’Amer Ayad, diffusée à la fin du mois de septembre, ce-dernier a prononcé un édito en s’en prenant directement au président Saïed. «C’était une charge relativement violente», précise l’essayiste. Il a ensuite prononcé un poème, qui a été traité comme une attaque à l’encontre du président.
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« On l’a poursuivi pour des crimes qui existent toujours dans le droit pénal tunisien », souligne Hatem Nafti. Amer Ayad est poursuivi avec un député, présent lors de l’émission. « Il a colporté des rumeurs à l’encontre de la nouvelle cheffe du gouvernement », ajoute l’essayiste. Mais les deux hommes comparaissent libres. « Ils sont poursuivis et pour atteinte aux morales de l’armée, pour atteinte au chef de l’État et pour diffamation sur agent public. »
Par ailleurs, RSF n’a pas pris position dans cette affaire « parce qu’elle dépasse notre mandat », explique Souhaied Khayati. Le fait que la chaîne où travaille Amer Ayad n’était pas en règle vis à vis de la HAICA a pesé dans la balance. « Ce média a été protégé pendant plusieurs années par le parti islamiste Ennahdha, parce que c’était leur principale voie de communication », explique le directeur de la branche Afrique du Nord de RSF. « Notre mandat, c’est la liberté de l’information et la liberté de la presse, là ça tombe sous la coupe de la liberté d’expression, qui ne fait pas partie de notre mandat », ajoute-t-il.
Situation de la presse en Tunisie ?
Même si RSF ne prends pas position dans cette affaire, Souhaied Khayati considère que cette situation est « un indicateur très grave » de la situation de la liberté de la presse en Tunisie. « On déplore que onze ans après la Révolution, il y a toujours des personnes qui sont poursuivies pour leurs opinions », ajoute-t-il.
De son côté, Hatem Nafti estime la « liberté d’expression plus que jamais menacée » dans le pays, mais reste toutefois prudent quant à la portée de cette affaire. Déjà, Kaïs Saïed n’est pas le premier président tunisien à poursuivre des journalistes pour diffamation, « son prédécesseur, Béji Caïd Essebsi, a aussi poursuivi des personnes pour diffamation » rappelle l’essayiste. Il concède cependant que « les relations avec la presse se sont dégradées depuis le 25 juillet. »
TV5 Monde
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Sénégal - Attaques contre des journalistes
en période de Covid-19 : Article 19 interpelle
les gouvernements
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L’organisation spécialisée dans la liberté d’expression à l’échelle internationale exprime sa préoccupation face aux attaques contre les journalistes et medias du Sénégal, Nigeria et Ghana, perpétrées en mars 2020-juillet 2021. C’est ce qui ressort d’un briefing publié hier par Article 19.
Dans un document intitulé «Réponse au Covid-19 en Afrique : ensemble pour des informations fiables», Article 19 publie un briefing sur les attaques contre les journalistes, perpétrées en mars 2020-juin 2021. L’organisation, préoccupée par ces attaques répétitives dont sont victimes les journalistes, «appelle» le gouvernement du Sénégal à veiller à ce que les interférences avec le droit à la liberté d’expression pour des raisons de santé publique, soient non seulement prévues par la loi et nécessaires, mais aussi qu’elles soient appliquées de la manière la moins intrusive et la moins restrictive possible.
Article 19 invite également le gouvernement à enquêter sur tous les rapports de violations des droits de l’Homme perpétrées contre des journalistes, tout en veillant à ce que tous les auteurs de ces actes, y compris les agents des Forces de l’ordre, soient traduits en Justice dans le cadre d’un procès conforme aux normes internationales d’équité.
Et enfin, l’organisation invite le gouvernement à adopter les recommandations de la résolution sur
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la sécurité des journalistes, adoptée par le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu le 6 octobre 2020, qui fournissaient des orientations sur la garantie de la sécurité des journalistes dans le contexte de la pandémie du Covid-19.
Sur ce briefing, l’organisation a en outre exhorté le gouvernement du Sénégal, tout comme les autres gouvernements, à savoir le Nigeria et le Ghana, à suivre les recommandations afin de garantir le droit à la liberté d’expression et la sécurité des journalistes en particulier, dans le cadre de la pandémie du Covid-19. «Les journalistes jouent un rôle essentiel pour garantir le droit à la liberté d’expression et à l’accès à l’information, qui est protégé par le droit international des droits de l’Homme et la Constitution du Sénégal. La protection de la liberté des médias est d’autant plus importante en cas de pandémie», a déclaré Maateuw Mbaye, assistant de programmes Article 19 de l’Afrique de l’Ouest.
Article 19 rappelle aux autorités sénégalaises que les changements apportés aux lois et règlements au cours de la première année de Covid-19, ainsi que les attaques, les arrestations «arbitraires» et les «menaces» à l’encontre des journalistes, le tout dans un contexte d’usage excessif de la force par la police, ont «violé» le droit fondamental, mettant la liberté des médias et la sécurité des journalistes en grave danger, souligne le document. De ce briefing sur les attaques contre les journalistes, l’organisation publie le classement du pays selon le Rapport sur la liberté d’expression dans le monde en 2021.
Au Sénégal : 75/100 journalistes, 2 sont agressés physiquement. Au Nigeria : 64/100 journalistes, 4 sont agressés physiquement, 16 journalistes arrêtés et détenus et 1 loi adoptée. Au Ghana : 79/100 journalistes, 2 sont agressés physiquement, 1 journaliste arrêté et un autre au moins, a été menacé verbalement.
Le Quotidien SN
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Hongrie : Les journalistes pourront-ils accéder aux hôpitaux ?
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Bannis depuis le début de la pandémie, les médias indépendants espèrent pouvoir faire leur travail dans les hôpitaux en Hongrie.
Petite victoire pour la liberté de la presse en Hongrie. Le tribunal de Budapest a déclaré, dans une décision contraignante, que le ministère des Ressources humaines, qui chapeaute la Santé publique, n’a pas le droit d’interdire aux journalistes de faire leur travail dans des établissements de santé pendant la pandémie de Covid-19.
Selon le jugement du tribunal, c’est aux directeurs d’hôpitaux et non au ministère qu’il appartient de décider qui autoriser à entrer dans les hôpitaux.
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Le portail d’actualités indépendant Telex avait contesté devant la justice la décision du ministère interdisant à tous les journalistes d’entrer dans les établissements de santé à l’exception de la télévision publique et de l’agence de presse d’État MTI. Telex a demandé plus de 50 fois aux autorités de pouvoir faire des photos dans les hôpitaux, sans succès.
Le Courrier d’Europe Centrale
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L'asile en France pour Julian Assange ? L'Assemblée nationale dit non
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Accorder l’asile politique au lanceur d’alerte Julian Assange? L’Assemblée nationale a débattu ce vendredi 4 février d’une proposition de résolution trans-partisane invitant le gouvernement français à octroyer le statut de réfugié au fondateur de Wikileaks, avec à la clef un refus de l’exécutif et de la majorité.
Examiné dans le cadre d’une journée consacrée au groupe d’opposition Libertés et Territoires, le texte défendu par la députée Jennifer de Temmerman n’avait qu’une portée symbolique car non contraignant.
Il a reçu néanmoins le soutien de candidats à la présidentielle, le communiste Fabien Roussel et l’“Insoumis” Jean-Luc Mélenchon, de députés écologistes, de centristes de l’UDI, d’une socialiste et d’une poignée d’élus de la majorité.
L’examen de cette résolution intervenait quelques jours après l’accord entre assemblée et Sénat autour d’une proposition de loi du député Modem Sylvain Waserman pour une meilleure protection des lanceurs d’alerte en France.
Malgré la véhémence et le lyrisme des orateurs pro-Assange, les députés ont voté contre la résolution par 17 voix pour et 31 contre.
“Aujourd’hui est une victoire. Nous redonnons une voix à celui qui n’en a plus”, a cependant salué Jennifer
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de Temmerman à propos de Julian Assange incarcéré au Royaume-Uni depuis 2019 après avoir passé sept ans dans l’ambassade londonienne de l’Équateur où il s’était réfugié.
175 ans de prison encourus
Il craignait alors une extradition vers les Etats-Unis, ou la Suède où il faisait l’objet de poursuites pour viol depuis abandonnées.
Julian Assange est réclamé par la justice américaine qui l’a inculpé en vertu des lois anti-espionnage. Il encourt 175 ans de prison pour avoir permis la publication de dizaines de milliers de documents confidentiels, notamment sur les opérations américaines en Afghanistan et en Irak.
“Il a dénoncé des agissements barbares et des bavures inqualifiables qu’il fallait rendre public”, a salué le communiste Stéphane Peu.
Pour Jean-François Mbaye (LREM), “aucun défenseur des droits de l’homme ne saurait supporter une situation si disproportionnée” mais même si “l’intention est noble”, le député du Val-de-Marne a mis en avant les “points litigieux” de la résolution, notamment d’ordre juridique et diplomatique.
Même son de cloche du côté du ministre du Commerce extérieur Franck Riester auquel Alexis Corbière (LFI) a reproché de ne donner qu’un “cadre juridique” sans jamais parler de “Julian Assange”.
Son collège LFI François Ruffin a déploré la “lâcheté” française tandis que le député écologiste Cédric Villani a voulu faire vibrer la corde patriotique : “La France ne se fera respectée que si elle parle haut”.
HUFFPOST
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Bruxelles soutient la Deutsche Welle après son interdiction en Russie
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Les réactions ont continué à s’enchaîner après la fermeture des bureaux de la DW à Moscou. En Allemagne, la ministre de la Culture dénonce un "acte agressif".
Sur le site internet en allemand de la RT, on pouvait voir ce vendredi (04.02) une vidéo diffusée en direct d’un plan de caméra fixe sur la porte fermée du bureau de la Deutsche Welle à Moscou, à défaut de ses programmes habituels.
Depuis ce vendredi, les journalistes de la DW n’ont en effet plus de droit de travailler en Russie. Les autorités russes ont décidé ce jeudi (03.02) de fermer le bureau de notre chaîne à Moscou et de retirer les accréditations aux employés de la DW.
Pour le Kremlin, il s’agit d’une mesure de représailles après la décision du régulateur allemand cette semaine d’interdire à la chaîne russe publique RT de diffuser ses programmes allemands en Allemagne, au prétexte que RT ne dispose pas de la licence nécessaire.
Vague de soutiens
"La réaction des autorités russes montre malheureusement une fois de plus qu’elles ne cessent de porter atteinte à la liberté et à l’indépendance de la presse", a déclaré un porte-parole de Joseph Borel, le chef de la diplomatie européenne. Bruxelles affiche en effet sa solidarité avec la Deutsche Welle. L’UE dit aussi espérer que la chaîne aura accès de façon "équitable" à "tous les moyens juridiques" pour pouvoir contester cette décision en justice.
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La volonté d’aller devant la justice a en effet été annoncée par Peter Limbourg, le président de la DW.
En France, le ministère français des affaires étrangères dit "déplorer" la décision russe.
La DW en règle en Russie
Le gouvernement allemand appelle de son côté "avec force la partie russe à ne pas se servir des problèmes de licence de la chaine RT pour abuser de la liberté d’expression et de la presse."
Le ministère allemand des Affaires étrangères a rappelé que la RT était en droit de contester son interdiction devant la justice allemande.
Berlin refuse la comparaison faite par le Kremlin entre le cas de la RT et celui de la DW, en estimant que contrairement à la Deutsche Welle qui travaille légalement depuis des années en Russie, la RT n’a tout simplement pas encore de licence en Allemagne.
D’ailleurs, l’interdiction de diffusion par le régulateur allemand n’empêche pas les journalistes de la chaîne russe de continuer à exercer librement dans le pays, à faire leurs recherches et leurs reportages.
Voilà qui n’est pas le cas pour les employés de la Deutsche Welle à Moscou, qui se sont vus retirer leurs accréditations en plus de la fermeture de la chaîne.
DW
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Sphère privée, liberté collective
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Surveillance numérique - Peut-on s’introduire légalement chez vous? Fouiller vos documents, compulser votre agenda, placer micros et caméras, puis rester à demeure sans que vous ne le sachiez? Non, évidemment. Or c’est exactement ce que des entreprises privées, tout à fait légales, organisent et vendent au plus offrant dans votre maison numérique: smartphone, cloud et ordinateur privé. Et ceci avec la complicité des Etats.
Cet été, l’éclatement du scandale Pegasus, du nom de ce logiciel espion de la société NSO, a mis en lumière l’immense marché des «failles numériques» et des logiciels mis au point pour les exploiter. Plus besoin d’intercepter un échange, il suffit d’expédier un protocole espion vers un smartphone ou un PC pour en prendre le contrôle sans que le passereau n’aperçoive son coucou. L’enquête du consortium de journalistes Forbidden Stories, appuyée par un expert d’Amnesty, révélait notamment comment des opposant·es et des journalistes avaient vu leur sécurité et celle de leurs proches ou de leurs sources compromise par l’utilisation de ces logiciels par des Etats répressifs.
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Or ce n’est là que le sommet d’un iceberg qui menace le droit de chacun·e d’entre nous à ne pas subir le contrôle insidieux d’autrui. Etats voyous mais aussi entreprises ou simples privés fortunés peuvent aujourd’hui librement acquérir cette technologie quasi inarrêtable et indétectable. Si voisins et rivaux n’ont pas attendu ces logiciels malveillants pour s’épier, le basculement dans l’ère numérique a changé la donne et l’échelle. Qui peut aujourd’hui réellement se passer d’une activité et d’une identité numériques? Les injonctions à la prudence individuelle ou la morale antivirtuelle atteignent leurs limites. Devant la puissance des NSO and Co et de leurs technologies intrusives, la réponse sera forcément politique. Il n’y a de libertés réelles que collectives.
Jusqu’à présent les Etats ont pourtant préféré fermer les yeux sur cette dérive et tolérer les pratiques de ces sociétés, afin d’en acquérir les produits. Six mois après l’éclatement du scandale Pegasus, seul le gouvernement des Etats-Unis a réagi, plaçant NSO et quelques autres sociétés sur une liste noire. Une plaisanterie, quand on sait les tentacules numériques de l’Oncle Sam, révélées notamment par Edward Snowden. Mais qui a au moins le mérite de pointer ouvertement un danger.
Le silence européen, et notamment suisse, est, lui, désolant. Le libre-marché d’une technologie aussi néfaste et dangereuse ne peut mener qu’à une impasse. Tôt ou tard, il faudra commencer à chercher la sortie.
Le Courrier
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LA VIE DE L’UPF
UPF-Vallée d'Aoste tient son Assemblée générale
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L'Assemblée générale annuelle de l'UPF Vallée d’Aoste s'est tenue mardi 1er février 2022 en deuxième convocation à 18h en la présence de 14 associé.e.s. au siège rue De Tillier à Aoste.
Au terme de la présentation du bilan 2021 et des activités programmées en 2022, les associé.e.s présent.e.s ont approuvé à l'unanimité le bilan 2021 et le budget prévisionnel pour l'année en cours.
Il a été convenu de poursuivre la modernisation des activités de l'association notamment en direction des plus jeunes. La priorité est ainsi donnée à la formation et la production de contenus audiovisuels pour internet, tout en continuant dans l'organisation de
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conférences, la publication d'un numéro annuel en ligne et sur papier du bulletin Le Forum Francophone, le Concours Trèves (format Spontanément Valdôtain.e.s) et les actions internationales comme les Assises internationales, les Symposiums (en collaboration avec la nouvelle section U.P.F. Italie et le Bureau International de Paris) et les visites aux sections de l'UPF en Europe (notamment Europe de l'Est).
La volonté est également celle de mutualiser les forces entre associations valdôtaines en s'alliant dans la réalisation de projets innovants pour internet avec, entre autres, un premier projet cette année en collaboration avec le Comité des Traditions Valdôtaines.
Ce projet a également pour objectif d'impliquer concrètement les jeunes générations tout en développant la pratique de la langue française et des nouvelles technologies de l'information et de la communication ; avec pour ambition d'élargir la collaboration à d'autres associations dans les années à venir.
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UPF-Tunisie : deuxième saison renouvelée des clubs de la presse francophone
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Le projet des clubs de la presse francophone a entamé sa deuxième saison au mois de janvier dernier. Une saison que les responsables de l’UPF Tunisie – initiateurs du projet avec l’institut de presse et des sciences de l’information (IPSI) veulent novatrice.
« Plus de formateurs, plus de formations et des perspectives nouvelles pour les élèves », c’est l’orientation donnée à cette édition 2022 des clubs de la presse francophone. « On mise davantage sur les productions écrites et vidéo faites par les élèves sur des sujets de proximité », soulignent les responsables de l’UPF Tunisie.
Lancé en 2021, le projet des clubs de la presse a ciblé les collèges et lycées de la capitale Tunis avant de s’élargir à d’autres villes de Tunisie.
L’initiative a pour objectif de renforcer et vulgariser les médias francophones et la langue française, en général.
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Les élèves apprennent les notions du journalisme et s'expriment en langue française sur des thématiques relatives à la critique des médias.
La section tunisienne de l’UPF oriente ses efforts, essentiellement, vers les médias actifs. Mais, elle cherche aussi à dénicher des talents en herbe auprès des facultés et lycées. C’est dans ce cadre qu’elle a proposé d’instruire des clubs de jeunes journalistes francophones à l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), ainsi qu’auprès des lycées secondaires et des collèges à Tunis et dans d’autres régions de la République.
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Madiambal Diagne honoré par la section camerounaise
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Le président de l’Union de la Presse Francophone, Madiambal Diagne a été honoré vendredi 4 février par la section camerounaise. Présent à Yaoundé pour suivre la Can, le patron du Groupe Avenir Communication a reçu les honneurs de ses confrères à travers d'une cérémonie organisée à l’initiative de la présidente de la section, Evelyne Owona Essomba.
«La section UPF camerounaise est honorée d’accueillir son président ici au Cameroun. Il est vrai, il est venu pour ramener la Coupe, inchallah à Dakar, mais nous ne pouvions pas le laisser partir ainsi. C’est notre frère aîné, notre guide. Il était bon qu’on ait un petit moment de partage», dira Mme Evelyne Owona Essomba. Avant d’ajouter : «Nous soutenons son action, son leadership, tout ce qu’il fait. Nous sommes contents qu’il nous ait honorés en amenant avec lui des dignitaires du gouvernement et du Parlement sénégalais. Qu’est-ce que je peux demander de plus ? Ça me fait même oublier la défaite des Lions Indomptables.»
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Le ministre des Sports, Matar Ba, accompagné du vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, de l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, profitera de l’occasion pour rendre un hommage au président de l’UPF. «C’est un plaisir d’être présent ici à l’occasion de cette réception organisée à l’endroit de notre compatriote, Madiambal Diagne, notre grand frère qui est un modèle, un combattant pour la justice, pour la démocratie», souligne Matar Ba. Saluant le «courage de l’homme», le ministre des Sports dira qu’il est important «dans nos missions, d’assumer» pour avancer.
Honoré par un tel accueil réservé à son endroit, le président de l’UPF internationale a tenu à saluer les membres de la section UPF du Cameroun, l’Ambassadeur, le député Abdou Mbow, mais aussi le ministre des Sports, «venus pour une mission hautement importante, qui est de ramener la coupe d’Afrique au Sénégal.»
Se président de l’UPF a confié «avoir réitéré l’appel auprès du ministre de la Culture avec qui je me suis entretenu ce matin, pour le soutien du peuple camerounais à l’endroit des autres Lions. Nous espérons qu’à la fin du match, nous tous nous allons crier victoire et nous féliciter. J’avais rêvé d’une finale Sénégal-Cameroun à Yaoundé, mais nous avons pris rendez-vous pour Abidjan en 2023 pour une finale Sénégal-Cameroun.»
wdiallo@lequotidien.sn
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UPF Italie rend hommage à David Sassoli
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La Section Italie de l’Union internationale de la presse francophone exprime sa profonde tristesse suite à la disparition, ce 11 janvier 2022, du président du Parlement européen M. David Sassoli.
Journaliste italien, longtemps à la Rai, David Sassoli était député européen depuis 2009 et président du Parlement européen depuis 2019.
Toujours engagé pour la défense de la liberté de la presse dans le monde entier,
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il a été exemplaire pour son activité en faveur de l’affirmation des valeurs de liberté et démocratie qui sont à la base de l’Union européenne.
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Zara Nazarian élue membre du Conseil d’administration de l’Union des journalistes d’Arménie
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Le 29 janvier dernier, à Erevan, Zara Nazarian, secrétaire générale de l’Union internationale de la presse francophone et directrice de la publication du Courrier d’Erevan, a été élue membre du Conseil d’administration de l’Union des journalistes d’Arménie.
L’Union des journalistes d’Arménie a été fondée le 27 mars 1959. Elle est membre de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Fédération européenne des journalistes (EFJ) et de la Confédération internationale des Unions des journalistes. Elle défend avec une attention particulière la liberté de l’expression en Arménie.
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Chronique de Pierre Ganz :
Vers une autorégulation des réseaux sociaux ?
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La désinformation sévit sur les réseaux sociaux. De plus en plus de voix demandent une régulation de leurs contenus. Récemment 80 organisations de fact-checking ont demandé à YouTube de prendre des initiatives pour lutter contre ce phénomène. L’autorégulation des contenus des réseaux sociaux pourraient s’inspirer de ce que font les conseils de presse pour la déontologie du journalisme.
Les équipes de « vérificateurs de faits » qui se sont adressées à YouTube viennent de tous les continents On y trouve notamment des sites africains, comme AfricaCheck. Leur inquiétude est nourrie notamment par ce qu’elles ont vu ces derniers mois sur YouTube concernant le Covid-19. Elles invitent ce réseau à « élaborer une feuille de route pour des définir une politique et des produits visant à améliorer l'écosystème de l’information ».
Les journalistes ne peuvent se désintéresser de cette question. Leurs publics sont aussi « informés » par les réseaux sociaux, et le plus souvent désinformés. Ces contenus concurrencent les leurs, et accréditent l’idée que les médias mentent. Le fact-checking est une réponse. Mais on sait que ces démentis ne font changer d’avis que peu de lecteurs de fake news. Ils renforcent au contraire leurs convictions et leur certitude que les médias cherchent à les manipuler.
Il faut prendre le problème plus en amont. Les signataires de l’appel à YouTube préconisent, après d’autres dont de grandes institutions internationales, une plus grande transparence des algorithmes de recommandation des réseaux sociaux. Ils évoquent aussi leur modification pour qu’ils ne cessent de promouvoir la désinformation auprès de leurs utilisateurs ou de recommander des contenus provenant de sources non fiables.
La question est de savoir qui décidera de ce qui est désinformation ou source non fiable. On ne peut déléguer cette responsabilité aux entreprises privées que sont les réseaux sociaux. Leur objectif premier est le retour sur investissement, pas l’intérêt du public à être informé. Et elles sont tentées de ne gérer le problème que d’une façon binaire : supprimer ou ne pas supprimer du contenu.
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D’autres réponses peuvent reposer sur des pratiques journalistiques. Lier au contenu suspect des contre messages d’informations vérifiées par des équipes professionnelles est souvent plus efficace que la suppression de contenu. Faire appel à la vigilance des lecteurs, en créant un label de qualité qui signalerait les contenus répondant aux règles déontologiques est une autre voie. Cette idée est portée par le projet de Reporters Sans Frontières « Journalism Trust Initiative » (https://www.journalismtrustinitiative.org/fr/). Il vise à définir « des indicateurs de fiabilité du journalisme » et une norme internationale élaborée avec des bureaux de normalisation européens. Intégrée dans les algorithmes, cette norme entrainerait par exemple une meilleure exposition des contenus « marqués » sur les réseaux sociaux au détriment des autres.
Le chercheur belge Pierre-François Docquir propose lui, depuis plusieurs années, avec le soutien de l’ONG britannique de défense et de promotion de la liberté d’expression Article 19, la création de conseils des médias sociaux, sur le modèle des conseils de presse.
Ces conseils, véritables instances d’autorégulation, seraient des forums ouverts réunissant des chercheurs, des bloggeurs, des organisations de la société civile, des journalistes, des représentants des médias et bien sur les médias sociaux. Pierre-François Docquir évoque « un nouveau mécanisme transparent, inclusif, indépendant et responsable, chargé de traiter les problèmes de modération de contenu en s'appuyant sur les lois internationales relatives aux droits humains ».
Ces conseils définiraient les bonnes pratiques de modération des contenus des médias sociaux, en se fondant sur le droit international des droits humains. Ils pourraient être saisis de cas spécifiques, ce qui leur « confère une plus grande crédibilité aux yeux du public, et donne aux utilisateurs individuels la possibilité d'être entendus sur des questions qui les concernent directement ».
Un tel conseil existe à titre expérimental en Irlande. Voir ici : https://iabireland.ie/councils/social-media-council/
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Chronique de Jean-Claude Allanic :
Molière 2022
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Le 15 janvier 1622 un bébé plein d’avenir voyait le jour rue St-Honoré à Paris. La naissance du petit Jean Baptiste Poquelin n’avait pas fait la « une » des gazettes de l’époque. Quel chroniqueur vivant sous le règne du roi Louis XIII aurait pu imaginer que, 400 ans plus tard, quelques 300 millions de personnes dans le monde parleraient la « langue de Molière » ?
La francophonie ne s’est pas faite en un jour. Elle a été le fruit des hasards et des errements de l’Histoire, des mélanges et des brassages de populations.
La langue française a été exportée avec les émigrations (Québec, Louisiane), s’est répandue sous l’influence intellectuelle et culturelle d’une société à un moment donné, elle a été imposée aussi et souvent par les invasions et les dominations coloniales.
A la naissance de Molière, il y a longtemps qu’on ne parlait plus gaulois en France mais, parmi de nombreux parlers régionaux, le roman - dérivé du latin hérité des conquérants romains et de ce même latin déformé par les conquérants francs.
Parlé par le peuple, le roman se transforma peu à peu en langue française. En imposant le français dans les documents publics à la place du latin, François 1ier en fit, de fait, la langue officielle du royaume ; ce qui n’empêchera pas les personnages de Molière de continuer à baragouiner dans leur patois et les médecins du même Molière à dissimuler leur ignorance sous un verbiage latin. Ignorantus, ignoranta, ignorantum !
J’ignore ce que ressentirait et comprendrait Molière s’il revenait, aujourd’hui, parmi nous. Peut-être consulterait-il le site « internet » de l’Académie française - fondée alors qu’il avait 12 ans - pour comprendre les mots comme « télétravail » … ou « metavers ».
Peut-être consulterait-il un spécialiste de la langue de Shakespeare qui lui expliquerait ce qu’est un « talk show » et un « direct live » à la « télé ».
« L’Avare » devenu écolo clamerait-il : « Il faut manger bio pour vivre et non vivre pour manger » ?
Les Femens monteraient-elles sur scène pour contester ce « Tartuffe » qui prétend « cacher ce sein » qu’il ne saurait voir ?
Les « Me Too » s’indigneraient-elles de ces vers de « L’École des femmes » : « Votre sexe n’est là que pour la dépendance. Du côté de la barbe est la toute puissance » ?
Et la Comédie française - qui adore dépoussiérer ce vieux Molière - mettrait-elle à l’affiche une version plus politiquement correct des « Précieux.es Ridicule.es » ?
Qui sait ?
Il n’y a qu’au théâtre qu’on a le droit de faire parler les morts. J’image fort bien, en ces temps de Covid, Molière regardant sur sa télé, quelques-uns et quelques-unes de nos hommes (et femmes) savant(e)s, politiques ou professeurs de médecine, professeurs de médecine et politiques, politiques et, professeurs de médecines.
Molière s’interrogeant comme son « Misanthrope » :
« Ce sont des parleurs étranges, et qui trouvent toujours l’art de ne vous rien dire avec de grands discours. Dans les propos qu’ils tiennent, on ne voit jamais goutte. Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute ».
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Ou Molière réécrivant « Le Malade Imaginaire » :
« LE PROFESSEUR DIAFOIRUS, chef du service des urgences et éminent épidémiologiste de l’hôpital St-Miracle, promu officier de la Légion d’honneur à l’issue de la seconde vague :
- De quoi souffrez-vous ?
ARGAN
- Mon généraliste dit que c’est du foie, et d’autres disent que c’est de la rate.
PROFESSEUR DIAFOIRUS.
- C’est un ignorant. C’est de la Covid que vous êtes malade.
ARGAN
- De la Covid ?
LE PROFESSEUR
- Oui. Que sentez-vous ?
ARGAN
- Je sens de temps en temps des douleurs de tête.
LE PROFESSEUR
- Justement, la Covid.
ARGAN
- Il me semble parfois que j’ai un voile devant les yeux.
LE PROFESSEUR
- La Covid, la Covid, vous dis-je.
Que vous ordonne votre médecin ?
ARGAN
- Un schéma vaccinal complet.
LE PROFESSEUR
L’ignorant ! Ce qu’il vous faut, c’est rester confiné chez vous, ne plus sortir, ne plus parler, ne plus embrasser, ne plus enlever votre masque. Et évitez de respirer jusqu’à la fin de la 13 ième vague.
ARGAN
- Mais ce n’est plus une vie.
LE PROFESSEUR
- Vous ne vivrez plus mais vous resterez en bonne santé.
ARGAN
Vous m’obligez beaucoup.
LE PROFESSEUR
- Adieu. Je suis fâché de vous quitter si tôt ; mais il se trouve que le Très Haut Conseil Scientifique que je préside doit se réunir pour une consultation sur quelques malades qui moururent, hier, malgré nos recommandations.
Je vous téléconsulterai quand je serai libre entre mes apparitions sur les chaînes de télévision.
ARGAN (en aparté)
- Voilà un médecin qui veut m’empêcher de vivre pour continuer à vivre. Mais je veux vivre pour vivre et non ne pas vivre pour ne pas mourir.
BERALDE (frère d’Argan, qui pourrait être interprété par un animateur de télé)
- Tous les grands médecins sont comme cela.
ARGAN
- M’empêcher d’aimer, de travailler, de sortir, de m’amuser afin que je me porte mieux ! J’aime bien mieux ne me pas porter si bien. La belle opération de me rendre prisonnier pour ne point être malade ».
Rideau. Et maintenant, une page de publicité. Car ainsi va la vie, 400 ans après Molière.
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Plantu s'expose au CHU :
Hommage aux soignants
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Mardi 1er février, le dessinateur Plantu inaugurait son exposition «Hommage aux soignants», au CHU de Saint-Etienne. «Il y a deux ans, nous les applaudissions tous les soirs à 20 heures. Puis, plus rien. Les dessins eux, restent.» Dessiner : une façon pour Plantu de continuer l’hommage aux soignants, qui font face à la pandémie depuis 2 ans maintenant. Plantu fait la tournée des CHU auxquels il a fait don d’œuvres humoristiques, comme une rétrospective de ces vingt-quatre mois passés.
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Monde-Médias sociaux
4,62 milliards d'utilisateurs
Le rapport Digital 2022 publié par Hootsuite et We Are Social souligne la croissance des utilisateurs de médias sociaux avec 4,62 milliards d'utilisateurs de médias sociaux dans le monde, soit +10 % en un an, 424 millions de nouveaux utilisateurs depuis l'année dernière et l’équivalent de 58% de la population mondiale totale. Les internautes disent passer plus de temps sur les médias sociaux qu’il y a un an, soit 2 heures et 27 minutes par jour.
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Financer des écoles à Mada :
1500 kg de journaux collectés
L‘association Mada Breizh organisait dimanche 30 janvier, sur la place de la mairie, une collecte de vieux journaux. Les Néveziens ont répondu à l’appel, en apportant environ 1 500 kg de journaux. Avec les fonds collectés, l’association finance la construction et l‘agrandissement d’établissements scolaires en milieu rural, à Madagascar, dans la région d’Antsirabé, à 150 km au sud de la capitale, Antananarivo.
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«Il y a deux ans, nous les applaudissions tous les soirs à 20 heures. Puis, plus rien. Les dessins eux, restent.», a déclaré Plantu.
Les dessins remis gracieusement à l’hôpital stéphanois, pour le plaisir des personnels hospitaliers ainsi que des patients.
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Facebook reste la plateforme sociale la plus utilisée au monde, suivie de YouTube et de WhatsApp. Le rapport Digital 2022 indique que le reach de la plateforme TikTok a augmenté de +7,3% (60 millions d'utilisateurs) au cours des 90 derniers jours
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Mada Breizh, qui a son entrepôt à Quimperlé, revend les journaux récoltés à une société qui les transforme en ouate de cellulose pour l’isolation des plafonds.
Christian Calme gère les collectes plusieurs fois par an à Névez,
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