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Éditorial
Les retrouvailles tant attendues pour 2022 !
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Chère consœur, cher confrère, chers amis,
L’année écoulée nous a apporté des événements divers, mais était marquée en outre par des pertes.
Humaines, en premier lieu, car nous avons perdu plusieurs de nos collègues dont la mémoire restera à jamais vivante dans nos esprits.
Des pertes en droits, ensuite, notamment dues aux restrictions dans le cadre de la Covid et qui ont entrainé une réduction significative des libertés individuelles. Les journalistes, de par leur métier, sont en première ligne des personnes affectées par ces limitations.
Enfin, des pertes en activité et, par conséquence, en ressources, qui résultent des mesures en vigueur depuis presque deux années maintenant et qui déteignent sur tous les secteurs d’activité. Les entreprises, petites et grandes, ont du mal à se relever. Et les associations, dont la nôtre, se retrouvent dans une situation difficile qui est la conséquence directe d’impossibilité d’organiser les manifestations qui sont, en plus de leur importance qualitative, leur principale source de financement.
Nous allons lancer, dans une communication séparée, un appel aux contributions pour aider l’UPF à surmonter cette étape difficile, et je vous prie d’ores et déjà d’être attentifs à cet appel et de mobiliser au maximum vos contacts, privés ou institutionnels, dans cet élan collectif.
Toujours dans le souci d’une gestion encore plus efficace, le Bureau international a pris la décision de quitter nos locaux de la Cité Bergère, inadaptés à notre situation et nécessitant d’importants travaux. Ainsi, à compter de janvier 2022, l’UPF déménage son siège. Notre point de rendez-vous parisien est maintenant situé au 73, rue de Clichy, toujours dans le 9è arrondissement de Paris. Le numéro de téléphone reste inchangé.
Nous avons programmé au moins deux événements internationaux pour cette année. Ce sont, en premier lieu, nos Assises, qui se tiendront au Maroc en juin prochain, et un symposium qui aura lieu en septembre en Italie. D’autres projets dont l’idée principale est de faire (re)vivre les sections nationales sont en cours de développement.
Ainsi, s’il j'avais un vœu à formuler en cette nouvelle année pour nous tous, j’aurais dit ceci: les retrouvailles de cette grande famille multiculturelle et multilingue qui est l’Union internationale de la Presse francophone qui a en partage des valeurs fondamentales comme la liberté d’expression, la démocratie et, bien sûr, la francophonie.
Je vous souhaite de tout cœur une année 2022 pleine de santé, de réussite et de belles surprises.
A bientôt !
Zara NAZARIAN
Secrétaire générale internationale
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Communiqué du Bureau international
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Le Bureau international de l’UPF, à l'issue d’une réunion en visioconférence qui s'était tenue le 13 décembre 2021 et au vue de la situation sanitaire internationale liée à la circulation du variant Omicron du virus sars-cov-2, a décidé de reporter les Assises internationales de la Presse francophone prévues initialement au mois de février 2022.
Selon une autre décision du Bureau international, les prochaines Assises se tiendront au Maroc en juin 2022 (les dates exactes seront communiquées ultérieurement).
Les Assemblées générales ordinaire et extraordinaire du Comité international, ainsi que les élections du nouveau Bureau international auront lieu en présentiel en marge des Assises internationales, en juin 2022.
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ACTUALITES :
Liberté de la presse: 45 journalistes ont été tués dans le monde en 2021
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Quarante-cinq journalistes et professionnels des médias ont été assassinés en 2021, soit un tiers de moins que l’année précédente (65), mais le bilan est particulièrement lourd en Asie, notamment en Afghanistan, selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Ce chiffre de 45 représente l’un des plus bas bilans depuis que la FIJ a commencé à publier des rapports annuels sur les journalistes tués dans des incidents liés au travail, y compris les assassinats ciblés, les décès dus à des tirs croisés ainsi que les attentats à la bombe », a souligné, dans un communiqué, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui compte 600.000 membres dans 140 pays.
2.721 journalistes tués depuis 1991.
« Les risques liés aux conflits armés ont diminué ces dernières années en raison de l’exposition limitée des professionnels des médias, qui sont de moins en moins nombreux à couvrir » les zones de guerre, explique la FIJ.
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« Dans le même temps, les menaces liées à la domination des gangs criminels et des cartels de la drogue, depuis les bidonvilles au Mexique jusqu’aux rues des villes européennes en Grèce et aux Pays-Bas, continuent d’augmenter et expliquent de nombreux assassinats ciblés », précise-t-elle.
Lourd bilan en Asie
Par région, sur l’année écoulée, l’Asie-Pacifique est en tête du macabre bilan, avec 20 assassinats, devant les Amériques (10), l’Afrique (8), l’Europe (6) et le Moyen-Orient et le Monde arabe (un seul). A ces 45 homicides s’ajoute le décès accidentel de deux journalistes en Iran.
Si la diminution constatée en 2021 « est une bonne nouvelle, elle n’est qu’un maigre réconfort face à la violence continue qui a coûté la vie à des journalistes dans des pays comme l’Afghanistan (9), le Mexique (8), l’Inde (4) et le Pakistan (3) », estime la FIJ, soulignant que « les journalistes et les travailleurs des médias sont le plus souvent tués pour avoir dénoncé la corruption, la criminalité et les abus de pouvoir dans leurs communautés, villes et pays ».
L’organisation plaide pour « une nouvelle convention des Nations unies pour la protection des journalistes »
FIJ
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La journaliste vietnamienne Pham Doan Trang condamnée à neuf ans de prison
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Militante pour la liberté de la presse et les droits de l’homme, Pham Doan Trang, 43 ans, était harcelée depuis des années par les autorités vietnamiennes.
«Juste au cas où je serais emprisonnée, écrivait en 2019 la blogueuse Pham Doan Trang, je ne veux pas la liberté pour moi seule : c’est trop facile. Je veux quelque chose de plus grand : la liberté pour le Vietnam.» La journaliste et militante de 43 ans se savait, depuis de longues années, dans le collimateur des autorités de son pays. Mardi 14 décembre, elle a été condamnée à neuf ans de prison par un tribunal de Hanoï, accusée entre autres de «diffuser de la propagande contre la république socialiste du Vietnam».
Selon le juge Chu Phung Ngoc, elle a fait preuve d’un «comportement dangereux pour la société», avec «l’intention de violer le régime socialiste». En conséquence, elle devait être «sévèrement punie». D’après les documents fournis par l’accusation, le gouvernement reproche à Pham Doan Trang d’avoir stocké illégalement et diffusé plusieurs rapports, l’un concernant une catastrophe écologique, l’autre sur la liberté de religion au Vietnam, et le troisième sur la situation des droits de l’homme. L’Etat vietnamien désapprouve aussi sa participation à une table ronde pour l’édition vietnamienne de la BBC et un entretien à Radio Free Asia Vietnam.
«La blogueuse prolifique Pham Doan Trang subit de dures représailles de la part du gouvernement en raison d’une décennie passée à plaider en faveur de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et des droits humains. En la poursuivant, les autorités vietnamiennes montrent à quel point elles redoutent les voix critiques et populaires», a déclaré Phil Robertson, directeur adjoint de la division Asie de Human Rights Watch, dans un communiqué.
Arrêtée 25 fois
La sentence prononcée contre Pham Doan Trang clôt des années d’engagement, mais surtout des années de persécutions de la part du régime vietnamien. Sa carrière de journaliste commence dans des médias d’Etat, qu’elle quitte rapidement pour participer à des manifestations pacifiques contre les politiques gouvernementales. Sa première arrestation remonte à 2009, lorsqu’elle est détenue pendant neuf jours, pour des raisons de «sécurité nationale». Elle se retrouve ensuite en résidence surveillée.
Lors de son audience, Pham Doan Trang a indiqué avoir été arrêtée 25 fois depuis 2015, et «terrorisée» par les forces de police. De fait, en avril 2015, elle participe à une manifestation pro-environnementale à Hanoï et se retrouve blessée par les forces de sécurité.
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L’année suivante, le président américain Barack Obama, en visite à Hanoï, l’invite à se joindre à un rassemblement d’activistes. La police l’arrête et l’empêche d’y assister. La même année, elle écrit à maintes reprises sur l’une des pires catastrophes écologiques survenues au Vietnam : un déversement de produits toxiques qui avait provoqué la mort de plusieurs tonnes de poissons. En novembre 2017, elle est interpellée pour avoir rencontré une délégation de l’Union européenne.
Dans son livre Policies of a Police State («les Politiques d’un Etat policier», non traduit en français), elle avait dénoncé le harcèlement incessant qu’elle subissait, revenant notamment sur la diffusion à son insu de photographies intimes prises sur son ordinateur. Son ultime arrestation remontait au 6 octobre 2020, à Hô Chi Minh-Ville. Transférée à Hanoï, elle se trouvait depuis en détention provisoire, sans avocat. Selon Human Rights Watch, qui réclamait lundi sa libération et l’abandon des poursuites la visant, les accusations qui pèsent contre elle et les mauvais traitements subis en prison violent le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, pourtant ratifié par le Vietnam en 1982.
Essais interdits
Si Pham Doan Trang dérange autant les autorités vietnamiennes, c’est aussi parce qu’elle a toujours soutenu certains sujets : les droits des personnes LGBT +, les questions environnementales, le conflit territorial entre le Vietnam et la Chine, les violences policières, la répression des activistes et la défense des droits de l’homme. En 2019, elle devient rédactrice en chef du magazine en ligne Luat Khoa Tap Chi (The Vietnamese dans sa version anglophone), qui documente précisément tous les manquements aux droits humains au Vietnam. Elle cofonde également la maison d’édition Liberal Publishing House, qui publie des essais – interdits par le gouvernement –, qu’elle quitte en 2020.
Elle s’est souvent adressée à ses lecteurs, en leur demandant d’utiliser les réseaux sociaux à dessein, afin de créer un mouvement de la société civile, non violent et florissant. Selon Human Rights Watch, au moins 146 personnes sont actuellement détenues pour avoir exercé leurs droits fondamentaux au Vietnam, où deux autres militants doivent être jugés cette semaine.
Libération
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Togo : liberté provisoire pour deux journalistes écroués
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Deux journalistes togolais critiques du pouvoir, écroués à la prison civile de Lomé depuis le 24 décembre notamment pour "outrage à l'autorité", ont été remis en liberté provisoire, a indiqué à l’AFP leur avocat.
Ferdinand Ayité et Joël Egah, respectivement directeurs de publication du bihebdomadaire L'Alternative et de l'hebdomadaire Fraternité, avaient été arrêtés le 10 décembre après des plaintes de deux ministres pour des propos tenus dans une émission diffusée sur Youtube.
"Les deux journalistes ont bénéficié ce vendredi d’une liberté provisoire, à la suite d'une troisième demande que nous avons introduite", a déclaré à l’AFP Me Elom Kpadé.
"Mais ils sont placés sous contrôle judiciaire", a-t-il précisé.
M. Ayité et M. Egah sont tous deux poursuivis pour "outrage à l'autorité" et "propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux".
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Un troisième journaliste, qui avait également participé à l'émission, était déjà placé sous contrôle judiciaire.
Selon le procureur de la République Talaka Mawama, ces journalistes sont poursuivis "sur la base du code pénal", leurs propos ayant été tenus sur un réseau social. Or, ce "moyen de communication est exclu du champ d'application de la loi relative au code de la presse et de la communication", avait-il expliqué le 15 décembre à la télévision nationale.
Deux jours plus tôt, Amnesty International avait déjà dénoncé la "détention arbitraire" des deux hommes de presse et exigé leur libération "immédiate", dénonçant "une atteinte à la liberté d'expression".
Des organisations locales de défense des droits de l'homme et des partis d'opposition ont également appelé ces derniers jours à libérer les deux journalistes.
L'Alternative et Fraternité sont des journaux critiques vis-à-vis du pouvoir. L'Alternative avait été suspendu en février pour quatre mois dans un dossier impliquant l'actuel ministre de l'Urbanisme Koffi Tsolenyanu.
En mars 2020, ce journal avait été sanctionné de deux mois de suspension après une plainte de l'ancien ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy.
Le journal Fraternité a été également suspendu en mars 2020 pour deux mois, à la suite d'un article dénonçant la suspension de deux autres journaux.
AFP
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En Grèce, des lois inquiétantes contre
la liberté de la presse
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Dans un contexte de tension permanente liée au sujet des migrants, le gouvernement grec s’en prend à la liberté d’expression et intimide les journalistes.
«Grèce : la liberté de la presse de plus en plus assiégée», c’est l’intitulé du communiqué publié mardi 7 décembre par la Fédération internationale des journalistes. Elle y dénonce une loi sur les fake news votée en novembre 2021 par le parlement grec, ainsi que les conditions de travail des journalistes ou une forme de harcèlement envers ceux dont les articles dérangent le pouvoir.
Stavros Malichudis est de ceux-là : il découvre le 14 novembre qu’il a été espionné par les services secrets grecs (EYP) en parcourant EfSyn (le Journal des rédacteurs). Dans son enquête, accompagnée de copies de rapports d’EYP, le journaliste Dimitris Terzis démontre que des citoyens sont mis sous surveillance. «J’épluchais les dernières nouvelles en prenant mon café quand je suis tombé sur cette révélation. En lisant l’histoire, j’ai compris qu’en réalité, j’étais le journaliste évoqué dans les documents d’EYP», explique Stavros Malichudis à Libération. Ce qui lui permet de se reconnaître, c’est que les documents d’EYP évoquent un jeune journaliste enquêtant sur l’île de Kos, à quelques kilomètres de la Turquie, sur Jamal, un jeune migrant syrien passionné dont un dessin a été exposé au Mucem de Marseille avant de se retrouver en une du Monde.
«Avoir les informations à l’avance»
«En quoi l’histoire d’un adolescent de douze ans pourrait-elle menacer la sécurité nationale ?» s’interroge le journaliste qui a étudié à l’Université Panteion d’Athènes, et pige aujourd’hui pour divers médias, dont la BBC et le site Solomon. «Je ne peux émettre que des suppositions. Peut-être que d’autres que moi sont aussi espionnés ? Est-ce parce que mes recherches portent sur les migrations ?» Le sujet est sensible pour le gouvernement grec, qui a durci depuis 2019 sa politique migratoire, et est régulièrement critiqué par des ONG. Il est aussi une source de divergence entre la Grèce, porte d’entrée dans l’Union européenne, et la Turquie voisine, par où passent les migrants qui rêvent d’Europe. Des journalistes qui veulent rester anonymes émettent une hypothèse : «Le gouvernement cherche sans doute à avoir à l’avance les informations qui seront publiées afin de préparer sa réponse. D’ailleurs, au lendemain de la nomination de Kyriákos Mitsotákis à la tête du gouvernement [dirigé par le parti conservateur Nouvelle démocratie, ndlr], les services secrets ont été rattachés directement au bureau du Premier ministre.»
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«Pour la première fois, des documents écrits prouvent que l’EYP espionne des gens ordinaires, souligne Dimitris Terzis. Un avocat, un journaliste ou encore un fonctionnaire qui travaille sur les questions des droits de l’homme.» Alors que le gouvernement a toujours éludé la question, face aux journalistes et à l’opposition de gauche dans son ensemble. Quand l’association de la presse étrangère l’a interpelé, le ministre d’Etat Giorgos Gerapetritis s’est contenté «de réitérer que la Grèce adhère pleinement aux valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit, en particulier le pluralisme et la liberté de la presse. En conséquence, il va de soi qu’il n’y a pas de surveillance des journalistes en Grèce».
«Criminalisation de la société civile»
Mais l’heure semble plutôt grave. «Nous vivons une dégradation de l’Etat de droit, affirme Eva Cossé, chercheuse pour l’ONG Human Right Watch. Une criminalisation de la société civile, notamment des gens qui s’occupent des migrants, comme en témoignent les procès en cours actuellement contre des bénévoles.» Tandis que les journalistes qui osent poser des questions ou faire entendre une voix discordante sont eux-aussi «harcelés». Ainsi de la Néerlandaise Ingeborg Beugel, spécialiste des migrants, qui a osé interroger le Premier ministre sur les pushbacks (les renvois illégaux de migrants en Turquie). Des médias mainstream l’ont accusée d’être à la solde des Turcs, et des ragots sur sa vie privée ont circulé sur les réseaux sociaux. Agressée dans la rue par des inconnus, la journaliste a fini par quitter la Grèce.
Dans ce contexte, la loi sur les fake news ne fait que décupler les inquiétudes. Votée le 12 novembre, elle rend passible de six mois à cinq ans d’emprisonnement un journaliste et sa direction, qui diffuseraient une fausse nouvelle «causant la peur ou l’inquiétude du public». Dimitris Terzis rebondit : «L’enjeu de cette loi est majeur, elle touche à l’essence même de la démocratie ! Mais en Grèce, aucun média mainstream ne l’évoque. Même si cet acte législatif vise à instiller la peur chez les journalistes, désormais les voix discordantes sont considérées comme des menaces intérieures.»
Libération
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Liberté de la presse en Egypte : la loi
se durcit
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L’Egypte adopte en ce moment une nouvelle loi qui va venir s’ajouter à l’arsenal juridique déjà très coercitif sur la liberté de la presse. La nouveauté aujourd’hui concerne surtout les médias électroniques et plus largement les réseaux sociaux.
Après la loi anti-terroriste de 2015 et celle de décembre 2016 sur la régulation des médias, les utilisateurs de réseaux sociaux qui ont plus de 5000 abonnés seront désormais quasiment considérés comme des médias et soumis aux mêmes règles, notamment en ce qui concerne la diffusion de ce que les autorités considèrent comme de fausses nouvelles. Cette année, près de 500 sites d’informations ont été bloqués en Egypte. De nombreux journalistes et blogueurs croupissent aujourd’hui en prison sans même avoir eu droit à des procès. L’ONG Reporters Sans frontières classe le pays au 161eme rang mondial sur 180 en ce qui concerne la liberté de la presse.
Rédactions sous contrôle
Dans la rédaction d’Al Shourouk, un quotidien national qui s’adresse à l’élite du pays, le rédacteur en chef évite prudemment de critiquer les lois sur la presse.
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En Egypte, les medias sont sous contrôle et la législation toujours plus contraignante. Dans bien des domaines, seules les informations officielles sont autorisées.
Auto-censure
Le deuxième mandat présidentiel d’Abdel Fattah al Sissi ne s’ouvre pas sur un assouplissement : la nouvelle loi sur la presse vise au contraire à parachever le contrôle des medias, y compris électroniques. Le politologue Mousatafa Kamel el Sayed écrit des chroniques pour le journal el Shourouk. Et il ne cache pas ses opinions : "Le seuil de liberté est très très limité par rapport à ce qu’on pouvait écrire il y a quelques années. Il n’y a pas vraiment une censure ouverte mais il y a de l’auto-censure. Et il y a toujours la possibilite que les autorites interviennent". Selon l’ONG Reporters sans frontières, "Avec 34 journalistes ou blogueurs dans ses geôles, l’Egypte est l’une des plus grandes prisons à ciel ouvert pour les journalistes”.
Mahmoud Abou Zied alias Shawkan est en prison depuis 5 ans. Il prenait des photos quand l’armée a tué un millier de frères musulmans qui manifestaient au Caire. Accusé d’appartenance à cette mouvance islamiste, le photographe risque aujourd’hui la peine de mort. Ce qui est incompréhensible pour sa famille.
Le 28 juillet, la justice pourrait rendre son verdict dans le procès de Shawkan. Un procès emblématique en Egypte où la profession de journaliste est devenue l’une des plus dangereuses au monde.
TV5 Monde
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France : Stop aux menaces de l'extrême droite visant les journalistes
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A cinq mois de l'élection présidentielle, alors que les actes de menaces et d'intimidations de l'extrême droite se multiplient contre la presse, 35 sociétés de journalistes expriment leur plus vive inquiétude et interpellent le gouvernement et l'ensemble des forces politiques.
Menaces de mort, appels au viol, insultes, cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux, interdictions de couvrir des événements politiques, intimidations lors des manifestations, etc. : plusieurs journalistes couvrant l'actualité de l'extrême droite font face, ces dernières semaines, à une violence d'une rare intensité, totalement inacceptable, ayant pour dessein d'entraver leur travail.
Lundi 15 novembre, le site d'information Street Press a révélé que plusieurs journalistes de Street Press et de Le Media TV ont été directement menacés dans des messages d'un groupuscule néonazi leur accolant une cible sur la tête, au milieu de dessins racistes censés représenter des musulmans, des juifs et des noirs.
Lors d'une réunion publique d'Éric Zemmour, le 12 novembre à Bordeaux, les journalistes de Sud-Ouest ont été interdits d'accès. Cette position a été assumée par l'équipe d'Éric Zemmour en la justifiant par le traitement journalistique du quotidien régional d'un événement précédent.
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A Mediapart, une journaliste couvrant l'extrême droite fait face, depuis plusieurs semaines, à une vague d'appels au meurtre et au viol, depuis la publication d'une enquête sur des Youtubeurs d'extrême-droite.
Nous, journalistes de rédactions couvrant l'actualité de l'extrême droite avec sérieux et rigueur, interpellons le gouvernement de Jean Castex et l'ensemble des forces politiques pour qu'ils défendent réellement la liberté d'informer et prennent enfin la mesure de la gravité de la situation à la veille d'une échéance politique cruciale.
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Signataires : les société des journalistes (SDJ), sociétés des rédacteurs (SDR) et sociétés du personnel (SDP) des médias suivants : Agence France-Presse, Arrêt sur images, BFMTV, Challenges, Courrier International, Les Echos, Le Figaro, France 2, France 3 National, franceinfo.fr, franceinfoTV, L'Express, L'Humanité, Le Journal du Dimanche, LCI, Libération, les JT de M6, Marianne, Mediapart, Le Media TV, Midi Libre, Le Monde, NRJ Group, L'Obs, Paris Match, Premières Lignes, Radio France, RFI, RMC, Sud-Ouest, Télérama, TF1, La Tribune,
La Tribune
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À Hongkong, les médias se sabordent sous la pression de Pékin
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Dans un contexte de peur et d’intimidations qui sévit dans l’ancienne colonie britannique, un nouveau média a annoncé une cessation de ses activités. Le troisième en moins d’un an.
Dans l’ancienne colonie britannique, les médias ont intérêt à marcher droit et à ne pas contrarier Pékin. Après les perquisitions qui ont sonné le glas du journal indépendant Stand News, il y a moins d’une semaine, c’est au tour du site web Citizen News d’annoncer qu’il cesse de publier à partir du mardi 4 janvier. La fermeture totale du site devrait suivre prochainement. «Nous ne pouvons pas éliminer la possibilité qu’un de nos articles publiés les années passées ait enfreint la loi», a déclaré lundi matin le rédacteur en chef, Chris Yeung.
Citizen News est le troisième média à fermer ses portes en moins d’un an. La décision reflète le contexte de peur et d’intimidations qui sévit à Hongkong depuis le 1er juillet 2020, lorsque Pékin y a institué une nouvelle loi de sécurité nationale (NSL). Cette dernière condamne les crimes de sécession, de subversion, de terrorisme et de collusion: des termes suffisamment vagues pour que la ligne rouge entre ce qu’il est possible ou non de critiquer reste indéfinie. Pendant près d’un an, la loi pesait sur les journalistes qui pouvaient craindre une arrestation sans qu’aucune perquisition visant les rédactions ne se produise.
Le 24 juin 2021 a marqué un tournant dans l’environnement médiatique hongkongais. Le célèbre tabloïd Apple Daily met la clé sous la porte, après que cinq de ses journalistes ont été inculpés pour «collusion avec les forces étrangères».
C’est la première fois qu’un média tombe directement sous le joug de la NSL. La chute de ce quotidien prodémocratie avait poussé la rédaction d’un autre média critique du gouvernement pro-Pékin, The Initium, à déménager à Singapour, pourtant peu réputée pour sa liberté de la presse.
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«Des publications séditieuses»
Dans la matinée du 29 décembre, sept membres et anciens membres de la rédaction de Stand News ont été arrêtés par le département de la Sécurité nationale de la police pour «complot en vue de publier des publications séditieuses», un crime passible de deux ans de prison. Alors que cinq d’entre eux ont été relâchés, deux restent derrière les barreaux. La rédaction a annoncé sa fermeture dans la foulée.
Pour Cédric Alviani, directeur du bureau Asie de Reporters sans frontières, l’annonce de cette dernière fermeture, le 3 janvier, équivaut à un second «assassinat» commis par Pékin sur la presse hongkongaise en moins d’une semaine. Si, contrairement à Stand News, Citizen News n’a pas subi d’intimidations et d’arrestations de la part des forces de l’ordre, «cette décision prise dans la peur est tout à fait justifiée, soutient le directeur basé à Taipei. Ils étaient probablement les prochains sur la liste».
Après la chute d’Apple Daily, l’ONG, qui vient tout juste de publier un rapport intitulé «Le grand bond en arrière du journalisme en Chine», désignait justement Stand News et Citizen News parmi les quatre publications résistant encore aux intimidations du gouvernement, aux côtés d’InMedia et de Hongkong Free Press.
«L’exécutif hongkongais, qui suit les ordres du régime chinois, commence aussi à adopter ses méthodes: frapper fort quelques médias pour l’exemple, de manière que les autres prennent peur et se sabordent, ou s’autocensurent», se désole M. Alviani, qui exhorte les démocraties à se mobiliser. «Le journalisme indépendant risque de disparaître à Hongkong, comme c’est déjà le cas dans le reste du pays.»
Les États-Unis et l’Union européenne ont exprimé leur soutien à la rédaction de Stand News. Mercredi, le secrétaire d’État Antony Blinken a appelé les autorités hongkongaises et la République populaire de Chine «à cesser de cibler les médias indépendants et libres de Hongkong et à libérer immédiatement les journalistes et directeurs détenus ou inculpés injustement», tandis que l’Europe souligne que la perquisition «marque une grande détérioration de la liberté de la presse à Hongkong».
Le Figaro
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Défendre une liberté d’informer assiégée
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Les organisations internationales de défense de la liberté de la presse dressent un bilan très sombre de l’année 2021. L’attribution du prix Nobel de la paix à deux journalistes, la Philippino-américaine Maria Ressa et le Russe Dmitri Mouratov, est une mise en garde importante envoyée aux dirigeants qui piétinent le droit d’informer.
Editorial du « Monde ». A l’heure des bilans, celui sur la situation de la presse dans le monde n’incite pas à l’optimisme. Les rapports annuels du Committee to Protect Journalists (CPJ) et de Reporters sans frontières (RSF), publiés en décembre, en témoignent. Leurs résultats ont beau être différents du fait de modes de calcul qui leur sont propres, les deux organismes indépendants de défense des journalistes font état l’un comme l’autre d’un nombre record d’emprisonnements (293 pour le CPJ, 488 pour RSF). La seule lueur d’espoir est à trouver dans la baisse du nombre des tués (24 pour le CPJ, qui adopte une comptabilité plus restrictive, et 46 pour RSF).
Les deux rapports mettent en cause les mêmes régimes autoritaires : la Chine, la Birmanie et la Biélorussie sont dans la première partie de ce classement du déshonneur. Il suffit de raviver les souvenirs de l’année écoulée pour l’expliquer. La prise de contrôle intégrale de Hongkong par Pékin s’est ainsi traduite par une mise au pas dont l’une des conséquences les plus dramatiques a été la mise à mort, en juin, de l’Apple Daily, journal libre jusqu’à l’impertinence, au nom d’une nouvelle loi draconienne relative à la sécurité nationale.
Le coup d’Etat en Birmanie, en février, a été suivi d’un brutal retour en arrière pour la presse après les années fastes qui avaient accompagné la tentative de démocratisation du pays. La poursuite de la répression en Biélorussie, après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko, a été marquée, en mai, par le détournement de l’avion de ligne dans lequel avait pris place le journaliste d’opposition Roman Protassevitch.
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En décembre, le blogueur et opposant Sergueï Tsikhanovski a été condamné à la peine écrasante de 18 ans de prison.
Logiciels espion
L’assaut contre la presse emprunte par ailleurs aux formes de guerres hybrides avec notamment le recours aux logiciels espions qui permettent une surveillance accrue des journalistes et de leurs sources, pour rendre impossible leurs investigations. Au travail de sape d’Etats, il faut aussi ajouter celui d’autres acteurs, comme les ravisseurs qui détiennent le journaliste français Olivier Dubois, enlevé en avril à Gao, au Mali. Bien d’autres régimes que ceux déjà mentionnés alimentent cette désespérante chronique, dont certains entretiennent les meilleures relations avec les pays occidentaux qui se targuent de défendre la liberté de la presse, comme l’Egypte, le Vietnam ou l’Arabie saoudite.
Cet effritement est un indice de l’affaissement de la démocratie dans le monde et de la vigueur nouvelle des régimes autoritaires. Et ceux qui pourraient lutter contre cette dérive délétère sont, hélas, souvent mal placés pour faire la leçon. Dénoncer la presse en tant qu’« ennemi du peuple », comme Donald Trump l’a fait tout au long de son mandat, a laissé des traces. En France, un candidat à l’élection présidentielle peut s’attirer aujourd’hui des succès d’estrade en jetant à la vindicte le contre-pouvoir que représentent les journalistes, accusés uniformément d’ajouter aux malheurs supposés du pays.
Il ne faut donc pas se méprendre sur le sens de l’attribution du prix Nobel de la paix à deux journalistes, la Philippino-américaine Maria Ressa, fondatrice du média d’investigation Rappler, et le rédacteur en chef du journal indépendant russe Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov. Cette distinction a valeur de mise en garde contre une offensive opiniâtre visant partout la liberté d’informer.
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L’un des principaux groupes de presse portugais victime d’une attaque informatique
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L’opération a été revendiquée par un groupe de pirates, Lapsus$, déjà responsable de plusieurs offensives, notamment contre le ministère de la santé brésilien.
Le groupe de presse portugais Impresa, qui possède notamment Expresso, l’un des principaux journaux du pays, ainsi que le groupe de chaînes de télévision SIC, a été victime d’une cyberattaque dimanche 2 janvier.
Les pirates ont modifié les pages d’accueil de plusieurs sites Internet du groupe, notamment ceux d’Expresso et de SIC, qui demeuraient toujours inaccessibles lundi dans la matinée. Ils ont aussi détourné le compte Twitter d’Expresso et envoyé un e-mail au nom de la rédaction de l’hebdomadaire annonçant (à tort) que le président de la République avait été accusé de meurtre.
Dans une publication sur Facebook, l’un des seuls canaux numériques actuellement à la disposition des journalistes de la rédaction, Expresso a dénoncé dimanche
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Dans une publication sur Facebook, l’un des seuls canaux numériques actuellement à la disposition des journalistes de la rédaction, Expresso a dénoncé dimanche « une attaque sans précédent contre la liberté de la presse au Portugal à l’ère numérique ». Le groupe Impresa a aussi annoncé qu’il allait porter plainte et qu’il collaborait avec les autorités, en particulier la police et le Centre national de cybersécurité.
Plusieurs attaques par le passé
L’attaque a été revendiquée par le groupe Lapsus$. Dans le message s’affichant sur les sites Internet piratés, les hackeurs ont affirmé avoir récupéré de grandes quantités de données et menacé de les divulguer si une rançon n’était pas payée. Ce mode opératoire évoque une attaque par rançongiciel, un logiciel malveillant qui paralyse les systèmes informatiques, les auteurs réclamant une rançon pour les déverrouiller.
Le groupe Lapsus$, qui s’exprime en portugais – une rareté dans le milieu –, avait déjà revendiqué le piratage de plusieurs sites appartenant au ministère de la santé brésilien ainsi qu’une attaque contre le service postal national brésilien, en décembre. Sur son compte Telegram, il a également affirmé être responsable d’attaques contre un opérateur téléphonique brésilien et contre plusieurs sites gouvernementaux du pays.
Le Monde
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LA VIE DE L’UPF
UPF-FRANCE tient son Assemblée générale
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La Section France de l'UPF a tenu, vendredi 10 décembre, son Assemblée Générale annuelle dans les locaux du Press Club de France, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de -Seine), sous la présidence de son doyen d'âge, Roger-André Larrieu.
Une Assemblée générale que l'on pouvait suivre également en visioconférence «zoom» et qui s'est déroulée dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale, malgré les règles sanitaires imposées.
Présenté par le président Bruno Fanucchi, le rapport moral a été adopté à l'unanimité moins une abstention.
Présenté par le trésorier Robert KASSOUS, le rapport financier a également été adopté à l'unanimité et les comptes 2020 - après certification de l’expert-comptable - ont été définitivement validés.
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A l'issue d'une courte présentation de chacun des membres ayant fait acte de candidature pour participer au renouvellement des instances dirigeantes de l'UPF-France, l'assemblée générale a procédé à l'élection d'un nouveau conseil d'administration de douze membres.
Élus pour un mandat de 2 ans, les membres du conseil d’administration sont par ordre alphabétique:
Philippe CORTES (Indépendant)
Ambre DELCROIX (Francophonie Actualités)
Bruno FANUCCHI (Africa Presse Paris / Divas)
Carmen FEVILIYE (Actualité d'Afrique centrale)
Coumba FOFANA KONE (Carolyn's Prod)
Alfred JOCKSAN (France Antilles)
Robert KASSOUS (Obs / Challenges)
Cyr Marc KOUTEKISSA (La Semaine Africaine)
Roger-André LARRIEU (CIAM)
Benjamin REVERDIT (Amina)
Jean-Jacques SEYMOUR (Globe-radio)
Clément YAO (L'Afrique Aujourd'hui)
La nouvelle équipe devrait se réunir à la mi-janvier pour élire le nouveau bureau de la section France de l'UPF.
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UPF-Guadeloupe : une volonté renouvelée
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Avec la fin de l’année, vient le temps des bilans. Au début d’une année revient le temps des vœux et des projets. Je me devais donc de partager avec vous, mes chers collègues, quelques réflexions, constats et espoirs. Les deux années qui se sont écoulées n’ont été à nulle autre pareilles.
Les années Covid ont vu un mal mondial s’insinuer dans nos vies, en appelant autant à des réponses mondiales qu’à des réactions individuelles. Et surtout pour nos différents médias, confrontés à des difficultés tant financières qu’opérationnelles. Si nous n’avons pas pu fonctionner au mieux de nos potentialités (commissions comprises), nous avons fait au mieux de nos possibilités.
Je tiens particulièrement à remercier ceux qui ont été les bâtisseurs et les animateurs de notre Maison de la Presse : - Nos partenaires institutionnels ou nos mécènes, qui ont soutenu notre développement sans interférer avec notre indépendance, et ont permis d’offrir aux journalistes et aux visiteurs des locaux rénovés, aménagés, au sein d’un jardin bien entretenu, où chacun peut se relier facilement à Internet, toujours accessible. Qu’il vente ou qu’il pleuve. - Nos confrères de différents médias, qui occupent des locaux et les font vivre en accueillant le public ou en accomplissant leur métier. Ils contribuent à l’animer, c’est-à-dire à lui donner une âme.
Nous avons vu passer dans nos murs des étudiants comme les représentants du CSA et de divers Ministères (culture, intérieur et des outre mers), des expositions artistiques comme des acteurs de la vie politique, des citoyens comme des entrepreneurs. Nous sommes ainsi les créateurs et les gardiens d’un réceptacle de toute la richesse intellectuelle de notre cité, un espace de citoyenneté. Et comme il se doit, dans le respect des gestes barrières.
La pandémie virale a cependant perturbé le formalisme de notre vie associative : l’Assemblée générale de l’UPF a dû être reportée à plusieurs reprises ainsi que celle de l’UJMG. Nous avons en effet préservé nos liens avec notre Union internationale, dont l’éthique et les projets, la dynamique, conditionnent partiellement les nôtres. Mais il ne s’agit que de « reculer (un peu) pour mieux sauter » …
Forts de nos valeurs, installés dans nos murs, reconnus, nous avons en effet le devoir de contribuer au grandir de notre pays. Porteurs d’éthique, détenteurs de compétences, prêts à transmettre et à former, à partager, il nous appartient de nourrir les réflexions, multiplier les questionnements et les points de vue, produire du sens, bref enrichir le patrimoine intellectuel et culturel commun de la Guadeloupe. Nous ne pouvons le faire qu’en cultivant notre indépendance, à l’image de ce que devrait être la liberté de penser de tous les citoyens, et en dépit des multiples stratégies d’aliénation de certains professionnels, plus « influenceurs » que réellement journalistes.
Je nous souhaite donc d’incarner encore plus cette presse plurielle, indépendante mais responsable, qui forge les consciences au feu d’une information factuelle, loyale, vérifiée, jamais servile de
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quelque puissance que ce soit, politique ou financière, ni à la botte d’aucun tribun ou gourou, d’aucune idéologie d’un prêt-à-penser dogmatique stérile mais répété sans fin. Je nous souhaite d’être exemplaires dans l’éthique journalistique.
Notre grande fierté, à l’heure où chacun demande plus de responsabilités, est après une longue, digne et âpre bataille, que notre section soit reconnue suite à notre congrès au Cameroun, comme une section désormais nationale de l’UPF, et que notre trésorier et porte-parole de l’UJMG en la personne de Jean Claude Rodes siège au bureau international de l’UPF. (www.presse-francophone.org du 29/12/2021) Cela nous oblige en matière de déontologie, de contributions, à être exemplaires et d’une grande exigence.
La liberté d’expression a comme corolaire la responsabilité. Apporter une information de qualité, c’est participer à l’émancipation des consciences, c’est contribuer à la constitution d’une opinion publique. Et donc créer les conditions de l’exercice de la démocratie. C’est donc là une grande responsabilité, pas seulement morale, mais aussi vitale comme on le constate malheureusement avec les flots de désinformations qui entourent le phénomène de la COVID. Pour ma part, je sais votre attachement à notre maison commune la Maison de la PRESSE ainsi qu’à l’éthique et à la prestigieuse carte de presse de l’UPF comme en témoigne votre volonté renouvelée de participer aux Assises de Tunis, annulées depuis. Malgré les frais financiers, malgré l’obligation vaccinale, l’éloignement de vos proches et entreprises, nos pè et dépè, plus de 8 membres avaient manifesté leur enthousiasme pour y participer. An kontan! Ce n’est donc que partie remise.
C’est vrai, chers collègues, les êtres humains ont vécu longtemps sans journalisme. Mais si de nos jours cela devait arriver, nous serions, surtout en Guadeloupe, en piteux état. La liberté d’expression ne peut être un permis à l’irresponsabilité, à l’ensauvagement, au dénigrement, à l’abrutissement des peuples. Et encore moins un moyen pour « tenir » l’auditoire exclusivement par l’émotion, le sensationnel et la théâtralisation de l’information. La presse informe, elle éduque, elle élève le débat, ambitionne de forger l’excellence d’une opinion publique, et donne par la pluralité de ses vecteurs de diffusion, matière à faire des libres choix citoyens et en conscience Avec le bureau, je nous souhaite une bonne année.
Oui ! Ne nous demandons pas toujours ce que l’UJMG peut faire pour nous, mais aussi ce que nous pouvons faire pour l’UJMG.
DURIZOT Jocelyn
Président de l’UJMG
Président de l’UPF-Guadeloupe
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UPF-Djibouti organise la semaine
de la presse dans les lycées
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L’Union de la presse francophone de Djibouti, en collaboration avec le ministère de l’Education Nationale et de la Formation professionnelle (MENFOP) et avec le soutien de l’UNICEF, a lancé en décembre au Lycée de Djibouti la semaine de la presse dans les lycées.
La semaine permettra une rencontre entre les professionnels des médias et les lycéens de Djibouti et de Balbala. Durant cette semaine les journalistes sillonneront les établissements afin de présenter leur métier, à travers des exposés riches et informatifs sur les différents médias existants à Djibouti. Les élèves prendront connaissance de l’histoire de la presse Djiboutienne depuis la période coloniale jusqu’à nos jours. Il leur sera exposé les rôles et enjeux des médias dans le paysage démocratique et citoyen de la presse Djiboutienne.
Les lycéens bénéficieront également d’ateliers d’initiation à l’écriture d’un article de presse : concepts élémentaires et genres journalistiques. Cela leur permettra de découvrir les principes de base du métier et les règles qui régissent la profession.
La représentante de l’UNICEF à Djibouti Melva Johnson, a rappelé l’importance de la participation des adolescents et des jeunes sur the thème qui les concernent à travers divers moyens dont celles qui ont un lien avec les médias.
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La représentante de l’UNICEF a également indiqué que cette initiative est une nouvelle opportunité offerte à eux dans le cadre de la promotion du droit à la participation à Djibouti
Le directeur de l’Enseignement au MENFOP a dans son intervention exprimé sa joie de voir la presse et les médias investir les milieux scolaires pour sensibiliser les jeunes lycéens sur le métier de journalisme.
Visite guidée au sein de la RTD
Permettre aux lycéens de voir de près le fonctionnement de l’audiovisuel, c’est tout l’objectif d’une visite guidée organisé dans la continuité de la journée au sein de la RTD au profit d’une trentaine d'élève du lycée d’état de Djibouti.
Ainsi pour la première fois, ces lycéens ont pu être en contact avec les professionnels du métier. Journalistes et techniciens les ont accueillis d’abord au centre de diffusion des différentes chaînes de la RTD, la TNT et dans les studios d’enregistrement des programmes et émissions. Les élèves n’ont pas manqué de profiter de s’essayer dans ce décor qu’ils viennent de découvrir en prenant notamment la place des nos animateurs.
Un exercice similaire auquel ils se sont donnés également dans les studios Radio en compagnie de Abdourazak, l’animateur vedette des programmes pour enfants. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de cet événement qui est aussi de susciter des vocations.
Cette tournée dans les services de radiodiffusion a été surtout marquée par une immersion dans la régie info d’où sont diffusés les journaux télévisés.
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Chronique de Pierre Ganz :
Confraternité
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Les journalistes ne sont pas intouchables. Leur travail n’est pas à l’abri de l’analyse, de la critique et parfois leur comportement interroge. Entre confrères, cependant, tous les coups ne sont pas déontologiquement permis. Retour sur un récent débat franco-français.
La charte mondiale d’éthique des journalistes le dit dans son article 12 : «Le/la journaliste fera preuve de confraternité et de solidarité à l'égard de ses consœurs et de ses confrères». Mais par ces temps de clivages exacerbés, voire « de société hystérisée »*, certains confrères et consœurs semblent oublier le mot « confraternité » et ce qu’il recouvre.
Qu’un homme politique ne soit pas content des questions qui lui sont posées est un classique du genre. Plus étonnant ont été les termes employés début décembre par un candidat tout juste déclaré à la présidentielle française après son premier interview télévisé. Il a qualifié le journaliste qui venait de le questionner de « connard » et estimé que son attitude était « larvaire ». Cela ne vaudrait pas mention ici si des confrères, après l’émission, n’avaient eu d’autre souci que de recueillir en direct les commentaires du politicien sur l’intervieweur. N’y avait il d’autres questions à poser à celui qui depuis quelques heures était officiellement candidat et venait de s’adresser au grand public ?
Certains talk show ont ensuite consacré de longues minutes à disséquer les questions posées. Pourquoi pas. C’est un choix éditorial. Mais les propos n’étaient pas sur le registre professionnel et confraternel. On était dans l’émotion et l’invective. L’un a jugé l’interview «partisane donc incohérente », d’autres ont dénoncé un entretien « champ de mines » ou d’une « paresse infinie ». On a même entendu tel ténor de l’interview politique se dire «choqué», comme si certaines des nombreuses interviews qu’il a conduites n’avaient jamais pu choquer qui que ce soit.
Leurs réflexions en disent plus sur leur positionnement politique - parfaitement légitime mais non assumé - et sur leur conception d’un interview que sur la prestation de leur confrère.
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Lequel n’est certes pas à l’abri de critiques pour cette interview - et pour d’autres - mais aurait sans doute apprécié que ses censeurs se démarquent de l’injure qui lui a été lancée au visage.
Encore une fois, un journaliste peut et doit être critiqué. Les conseils de presse, où siègent des journalistes, portent des avis sur le respect de règles professionnelles communes par des confères nommément cités. Mais cela se fait en dehors de tout esprit partisan, dans le respect réciproque, en soumettant les critiques aux mis en cause, en leur donnant la possibilité d’y répondre. La « faute » est en effet humaine, et la confraternité est d’en parler sans juger, pour éviter qu’elle se reproduise et améliorer les pratiques de tous.
Le public interroge souvent ces conseils de presse à propos des questions et du ton de telle ou telle interview. Chacun veut en effet que son champion soit ménagé. Mais le choix des questions par un journaliste et son attitude au cours de l’entretien sont libres. C’est un choix qui relève de l’éditorial, même si on peut déplorer qu’il varie en fonction des interlocuteurs. Les notions de manque d’objectivité, d’animosité et d’agressivité sont difficiles à matérialiser. Le risque de procès d’intention existe. Il est légitime, pour des journalistes, de placer leurs interlocuteurs devant leurs éventuelles contradictions, de relancer des questions sans réponse, de briser la langue de bois, ce qui peut avoir comme conséquence que certaines relances s’éloignent d’une formulation purement factuelle.
Il est regrettable qu’entre confrères ces quelques règles soient oubliées le temps d’une polémique - ou d’une campagne électorale ? L’exigence de confraternité figure dans la charte mondiale d’éthique des journalistes, on l’a vu. On peut même être plus précis, avec cette formule qui se trouve par exemple dans les codes déontologiques du Togo et du Bénin, « un journaliste n’utilise pas les colonnes des journaux ou des antennes à des fins de règlement de compte avec des confrères ». Chiche ?
Pierre Ganz
*La société hystérisée – Jonathan Curiel – Editions de l’Aube
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Chronique de Jean-Claude Allanic :
A chacun son français*
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Je vous livre un petit «scoop». Le mot de la langue française le plus utilisé ces derniers temps est un mot grec «omicron». Mais, qu’il aille, avec son copain «delta», se faire voir chez les Grecs !
Dans cette chronique, nous avons souvent pourfendu l’invasion des barbarismes anglais. Pourquoi recourir à l’anglais quand les mots existent déjà en français et sont compréhensibles par tout le monde. Comme «pass sanitaire» au lieu de «passe», «manager» au lieu de «directeur» … et «interview» au lieu «d’entrevue» ?
Pour autant, toute langue vivante s’enrichit naturellement d’apports nouveaux, fussent-ils étrangers.
On estime à environ 60 000 le nombre de mots de notre vocabulaire (40 000 sont répertoriés par l’Académie française). Une personne extrêmement cultivée, par exemple, un journaliste, en utiliserait environ 4 000, un lycéen moins de 1 000 et un politicien moins de 1 000 - avec une prépondérance de «je» et de «moi»). Nous n’évoquerons pas, ici, la gamme étendue du langage des animateurs de la télévision.
Sur ces milliers de mots, il ne nous en reste pas beaucoup de nos supposés ancêtres gaulois. Tout au plus 150 dont la «cervoise», le «chêne», «l’alouette», le «mouton» (multo) … et les «magouilles» (de «marga» = boue).
Les grandes «invasions» nous sont venues des Anglais (auxquels nous avons rendus la pareille grâce à Guillaume le Conquérant) et des Italiens («banque», «opéra», «pantalon» et «paparazzi»).
Si les apports de l’anglais et de l’italien sont considérables, le français est aussi profondément imprégné d’arabe: plus de 500 mots couramment utilisés comme «algèbre», «chiffre», «chimie», «alcool» (qui vient «d’al-khol» utilisé pour maquiller les yeux), «cordonnier», «zéro», «orange», «artichaut», «jupe» et «toubib».
Ce vocabulaire s’est enrichi, plus récemment, pour le meilleur et parfois pour le pire, de mots et d’expressions comme «blédard», «kiffer», «wallah» (je te jure), avoir le «seum» (la rage),
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«chouf» (guetteur au service des «dealers») ou encore l’exclamation «c’est la hess» (comme aurait pu dire Cambronne).
C’est ainsi que le français est devenu un «melting pot» - pardon, un mélange de langues différentes.
L’exemple le plus frappant est celui des bistrots («bistro», vite en russe, introduit après la retraite napoléonienne) et des troquets (de mastroquet issu du néerlandais «meesterke»). Là où on sert des cafés (de l’arabe «kahoua») et des expressos (de l’italien) que ce soit au bar (de l’anglais) ou sur le zinc (de l’italien). On peut citer aussi le «pyjama» qui nous vient d’Inde et «l’anorak» qui nous vient des Inuits (l’inverse serait plus étonnant), les «camarades» et les «bravos» d’origine espagnole, les «putschs» qui connaissent un certain succès bien loin de l’Allemagne.
Si le français est devenu une langue universelle, c’est grâce à sa diversité héritée d’usages et de cultures multiples.
Chacun des pays de la francophonie apporte sa pierre à notre langue commune. Visiter ces pays d’Afrique, du Québec, de Belgique, de Suisse ou certains coins de Louisiane, c’est découvrir de foisonnantes facettes d’un français inventif. De quoi «s’enjailler» (faire la fête) comme disent les Sénégalais. Et si, au milieu de cette fête, vous décidez d’«allez aux oranges» (de faire une pause) ou même carrément de faire «chat noir» (s’éclipser en Côte d’Ivoire), c’est sans doute que vous avez une bonne raison. Peut-être parce que vous «glissez pour quelqu’un» que vous vous apprêtez à rejoindre (être amoureux au Cameroun). Si, par chance, vous «avez les balles» (être riche au Mali), vous n’aurez pas besoin de «prendre son pied la route» (aller à pied au Congo). En espérant que l’heureux(se) élu(e) ne vous «plongera» pas comme je l’ai entendu dire au Burkina Faso. Il y aurait alors de quoi «se manger le derrière de la tête» selon l’expression québécoise.
En ce début d’année, inutile «de vous ronger les sangs». Je vous souhaite donc, pour 2022, santé, bonheur et prospérité.
* Si vous kiffez cette chronique, n’hésitez pas à liker.
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CSA et Hadopi fusionnent
Naissance de Arcom
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Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et la Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet) fusionnent le 1er janvier pour donner naissance à l’Arcom. Ce super-régulateur supervisera les acteurs de la télévision, de la radio, mais aussi de la vidéo à la demande (Netflix, Disney+, Amazon Prime Video…), des réseaux sociaux et des grandes plateformes numériques, tout en assurant la lutte contre le piratage- soit la mission originelle de la Hadopi.
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Factuel.info :
Fin d’une audacieuse aventure
Les responsables disent n'être "pas parvenus à franchir le double écueil que constituaient une délicate transition-transmission et une situation politico-sanitaire plombante". Factuel interrompt ainsi sa production éditoriale professionnelle et son activité commerciale. Le résultat de tout cela se traduit en chiffres dans un bilan économique négatif. Avec un déficit comptable de 1650 euros,
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Radio France :
Les nouveaux habits 2022
Radio France présente une identité visuelle remaniée, concernant à la fois Radio France et l’ensemble de ses radios. « L’écoutille est le signe distinctif du logo revisité de Radio France. Il prend la suite de la « poêle à frire » tel qu'il était de coutume d’appeler le symbole qui faisait référence à l’architecture de la maison ronde. Elle est à la fois une fenêtre ouverte sur l’extérieur et une invitation à entrer dans l’univers de Radio France.
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La naissance de l’Arcom est la conséquence logique de la multiplication des missions du CSA. Au cours des trois dernières années, le gendarme de l’audiovisuel a gagné par la loi de nouvelles compétences dans les champs de la lutte contre la haine
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Factuel va rester sur la toile.
Ses contenus réservés et ses archives passeront dans quelque temps en accès libre. Les blogueurs qui le souhaitent pourront continuer à écrire. Des textes continueront à être publiés, mais à un rythme plus lent, moins régulier.
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Radio France a lancé une nouvelle campagne de publicité composée de 5 annonces complémentaires, comme des invitations à entrer dans les différents univers de Radio France et à découvrir ses programmes.
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