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Éditorial
Khaled Drareni : « le soutien de l'UPF internationale n'a pas de prix pour moi »
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Notre confrère Khaled Drareni est enfin libre, après 11 mois passés derrière les barreaux.
Une mesure de "liberté provisoire", dans l'attente d'une décision sur son pourvoi en cassation reporté au 25 mars 2021.
Près d'un an d'emprisonnement pour avoir fait son travail de journaliste! Un travail qu'il reprend aujourd'hui avec la même détermination et un courage indéfectible qui le caractérisent. Son fil rouge : "continuer le combat pour une presse libre en Algérie".
Khaled Drareni, qui avait accueilli le verdict de son incarcération avec dignité, est devenu le symbole de la liberté de la presse. Il a ainsi mobilisé les journalistes dans son pays et dans le monde, qui n'ont cessé de réclamer sa libération.
L'Union internationale de la Presse francophone, dont il est le représentant en Algérie, est en première ligne, dès le début de cette mobilisation. Vous êtes nombreux dans notre réseau à relayer les plaidoyer, communiqués et initiatives de soutien à Khaled Drareni. Pour l'UPF internationale, Khaled Drareni a eu ces mots :
« Le soutien total et inconditionnel de l'UPF n'a pas de prix pour moi. Je voudrais vous remercier de tout mon cœur.»
L'UPF continuera le combat pour Khaled Drareni et pour tous les journalistes du monde, afin qu'ils puissent exercer librement leur métier.
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ACTUALITES :
Somalie : un journaliste abattu en pleine rue
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Des proches du journaliste Jamal Farah Adan ont affirmé qu’il a récemment reçu des menaces en lien avec ses critiques des actions menées par le groupe terroriste Al-Shabaab qui est à l’origine de la plupart des meurtres de journalistes dans le pays.
Un reporter freelance a été assassiné par deux hommes armés qui ont pris la fuite après leur forfait.
Reporters sans frontières (RSF) condamne fermement cet assassinat et appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour améliorer la sécurité des journalistes.
Lundi 1er mars, vers 18h45, Jamal Farah Adnan, journaliste freelance pour Radio Daljir, Radio Galkayo et Radio Garowe, trois des plus importantes stations des régions du centre de la Somalie, un été abattu par deux hommes armés alors qu’il est assis à côté d’un magasin appartenant à sa famille, situé à Galkayo.
Le reporter, âgé de 56 ans, a rapidement succombé à ses blessures après avoir reçu trois balles au niveau du cou et de la tête selon les informations obtenues auprès des responsables de l’hôpital local, par le syndicat national des journalistes somaliens (NUSOJ).
Les assaillants ont pris la fuite et aucune arrestation n’a eu lieu au moment de l’écriture de ces lignes.
Depuis 2010, plus d’une cinquantaine de professionnels de l’information ont été tués en Somalie, soit près de la moitié des journalistes africains tués au cours de la même période.
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« Ce nouvel assassinat de journaliste, le premier ministre de l’année 2021 en Somalie, est un rappel glaçant des risques très importants auxquels sont exposés celles et ceux qui tentent de témoigner de l’actualité dans ce pays, déclare le responsable du bureau Afrique de RSF, Arnaud Froger. Nous condamnons ces exécutions sommaires d’un autre âge et exhortons les autorités à prendre des mesures concrètes comme la mise en place d’un mécanisme national dédié à la sécurité des journalistes ainsi qu’à poursuivre les efforts entamés pour lutter contre l’impunité.
En septembre 2020, les autorités somaliennes ont nommé un procureur spécial chargé d’enquêter sur les assassinats de plus de 50 journalistes ces dernières années. Une première dans le pays.
Le mois suivant, RSF a rencontré le président et le Premier ministre somalien à l’occasion d’une mission inédite menée à Mogadiscio. Les autorités ont alors annoncé la mise en place d’un moratoire sur les arrestations de journalistes pour des faits commis dans l’exercice de leur fonction. Une promesse qui tarde à se concrétiser alors que le pays est plongé dans une crise politique et que les élections présidentielles et parlementaires n’ont pas pu être organisées.
RSF
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Guinée : le journaliste Amadou Diouldé écroué
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En Guinée, le journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo a été inculpé lundi 1er mars d’offense au chef de l’État guinéen, Alpha Condé. Il était écroué dans la soirée à la prison civile de Conakry. Ses avocats dénoncent ce qu’ils qualifient de «violation de la loi sur la liberté de la presse», une loi qui interdit l’emprisonnement d’un journaliste pour délit de presse.
Amadou Diouldé Diallo a été kidnappé, selon ses proches, samedi 27 février par la police judiciaire. Depuis lors, il est retenu dans ses locaux et son inculpation lui a été notifiée lundi soir. Une inculpation dont son avocat, Me Salifou Béavogui, joint par le correspondant de RFI, Mouctar Bah, conteste la validité.
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« On n’a pas besoin de l’arrêter de la façon la plus humiliante possible ! Non seulement c’est un journaliste, mais l’infraction d’offense au chef de l’État - si elle existe - elle a été commise par voie de presse, parce que c’est au cours d’une émission.
Le procureur de la République a opté pour l’ouverture d’une information judiciaire, pour poursuivre notre client de faits qualifiés d'"offense au chef de l’Etat ».
Le doyen des juges d’instruction du tribunal a sollicité le placement en détention provisoire, qui fait une exception à la règle selon laquelle, en matière de délit de presse, il n’y a a pas de détention.
D’ailleurs, la sanction pénale attachée à une telle infraction est une amende, une simple amende dont le maximum ne dépasse pas 5 millions de francs guinéens. Malgré tout, il a été conduit en prison, et nous allons continuer à nous battre pour le faire libérer très rapidement... »
RFI
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Azerbaïdjan, un journaliste écope de 16 ans de prison pour haute trahison
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16 ans de prison pour haute trahison. Une peine très lourde pour le journaliste azerbaïdjanais Polad Aslanov, dont l’appel a été rejeté il y’a quelques jours.
En Azerbaïdjan, une petite république située aux portes de l’Europe, l’un des régimes les plus autoritaires du monde, rares sont les journalistes qui essayent encore de défier le pouvoir et d’exercer indépendamment leur métier.
Le cri d’alarme des ONG
Du côté de la défense et de la famille de Polad Aslanov, on dénonce des accusations contrefaites, téléguidées par le pouvoir. Les autorités affirment en revanche que l’ancien rédacteur en chef des sites d’informations Xeberman et Press-az, deux médias d’opposition, aurait vendu des informations classifiées à l’Iran. Un crime de haute trahison fondé sur des accusations gravissimes qui n’ont jamais été prouvées.
Dénoncer la corruption vous mène en prison
Si Polad Aslanov a été pris pour cible par Bakou, c’est surtout pour ses critiques acerbes contre le régime et notamment le tout-puissant Service de Sécurité de l’Etat (DTX), dont le journaliste s’apprêtait à révéler les pratiques répétées d’extorsions de fonds. Une institution, dont le chef Ali Nagiyev a été au cœur de manœuvres financières douteuses, alors même qu’il occupait le poste hautement stratégique de chef adjoint de la direction principale de la lutte contre la corruption.
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En 2017, l'OCCRP, un consortium de journalistes d’investigation, a ainsi révélé qu’Ali Nagiyev avait très largement profité du système de la « laverie azerbaïdjanaise », un vaste dispositif de détournement de fonds impliquant une partie des élites du pays. Ali Nagiyev aurait, par exemple, ainsi que ses fils Ilgar et Ilham, touché au moins 350 000 euros directement de ce système, ainsi que 1,25 million d’euros par le truchement d’une société immobilière domiciliée en République tchèque. Des faits avérés qui ne l’ont pas empêché de prendre, en 2019, la tête des services de sécurité de l’Etat.
Plus les enquêtes des journalistes dérangent le pouvoir en place et touchent les hauts dirigeants du pays, plus l’addition est salée.
Khadija Ismaïlova, journaliste membre de l’OCCRP, connue pour ses travaux sur la corruption endémique qui pollue au plus haut sommet de l’État, a été condamnée à sept ans et demi de prison en 2015. Le schéma est quasiment identique que pour l’arrestation de Polad Aslanov. Elle est en effet, en février 2014, accusée d’avoir vendu des secrets d’Etat aux Etats-Unis. Elle sera, sous la pression internationale, finalement libérée le 26 mai 2016.
Affaires internationales
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Niger : la maison du correspondant de RFI vandalisée et incendiée
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Moussa Kaka est sorti indemne de l’attaque qui survient dans un contexte politique tendu lié au deuxième tour de l’élection présidentielle.
« Ils ont tout cassé, ils ont mis le feu. »
La maison de Moussa Kaka, correspondant de Radio France internationale (RFI) au Niger, un été vandalisée et en partie incendiée dans la matinée du jeudi 25 février à Niamey par des inconnus. Le journaliste est sorti indemne de l’attaque. Les pompiers se trouvaient sur les lieux à la mi-journée.
L’attaque du domicile de Moussa Kaka est survenue dans un contexte politique tendu lié au deuxième tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu dimanche 21 février.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proclamé mardi 23 la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum avec 55,7% des voix face à celle de l’opposition Mahamane
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Ousmane, qui a contesté ces résultats et s’est proclamé vainqueur avec 50,3%. Depuis, des troubles ont lieu à Niamey et d’autres villes du pays, des manifestants descendant dans les rues et s’en prenant aux forces de l’ordre qui répliquent à coups de gaz lacrymogènes.
Des arrestations ont également été opérées mercredi, dont celle de l’ancien chef d’État-major des armées Moumouni Boureima, accusé d’être « un meneur » des troubles qui ont émaillé l’annonce des résultats, selon une source sécuritaire de haut rang.
Des personnes recherchées
" Plusieurs personnes " ont été arrêtées et d’autres ont recherchées, un déclaré mercredi soir le procureur de la République Maman Sayabou Issa sur la télévision publique, sans donner plus de détails.
Les forces de défense « se sont organisées pour rétablir l’ordre » après des « actes de vandalisme » depuis mardi soir, a-t-il ajouté.
Le Niger, pays pauvre de la bande sahélo-saharienne, est confronté à de nombreux défis, ne des attaques djihadistes régulières.
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Comores : l'ONU inquiète pour la liberté
de la presse et de l'opposition
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Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme pour l’ONU s’inquiète pour la liberté de la presse dans l’archipel. Vendredi, Michelle Bachelet a noté: « Des restrictions aux libertés de la presse »... « La détention continue et longue de l’opposition politique. »
Le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU s’est inquiétée, officiellement, du recul des libertés et du respect des libertés dans trois pays africains, dont les Comores.
La politique de l’archipel est souvent montrée du doigt par l’opposition politique. L’exécutif, de son côté, dénonce des manœuvres visant à déstabiliser un président démocratiquement élu.
Cette défense est audible, faute de preuves factuelles contraires.
Pourtant, ce discours vient d’être mis à mal par la Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies, samedi 27 février 2021. Michelle Bachelet se dit préoccupée par la politique des Comores concernant « la poursuite des restrictions aux libertés d’expression et de la presse, la détention continue et souvent longue de militants de la société civile et de membres de l’opposition politique, ainsi que les poursuites injustifiées de journalistes ».
Les Comores n'est pas le seul pays
"Partout dans le monde avec la crise sanitaire liée à la Covid-19, les gens
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manifestent pour jouer un rôle dans l’élaboration des politiques qui impactent leurs vies ", rappelle Mme Bachelet. Aux Comores comme au Mali, en Érythrée ou en Ouganda, la population est inquiète et souhaite comprendre les motivations qui prévalent dans les décisions des politiques. Les arrestations des opposants ou des personnes exprimant une opinion différente, en Somalie, comme dans les autres pays, ne peuvent être une réponse acceptable écrit rezonodwes.com.
Ces remarques générales concernent également l’Europe et la pénalisation des ONG : « L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE) a recensé une cinquantaine de procédures pénales ou administratives engagées par l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, Malte, les Pays-Bas et l’Espagne depuis 2016 contre des acteurs humanitaires impliqués dans la recherche et le sauvetage en Méditerranée ».
La liste des griefs se poursuit avec la Russie, les Etats-Unis et la Chine où, là encore, les libertés de la presse et les droits de l’homme sont menacés...
Réunion 1e
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LA VIE DE L’UPF
« L'information est un bien public. Refonder la propriété des médias »
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Dans le cadre de son cycle de conférences, l'UPF internationale a organisé, jeudi 4 mars, un deuxième webinaire.
Cette fois, la discussion était autour du livre de Julia Cagé et Benoît Huet paru le 18 février dernier aux Editions du Seuil: « L'information est un bien public. Refonder la propriété des médias ».
Les deux conférenciers ont ainsi pu débattre avec les participants sur des thèmes tels que la crise des médias, la défiance des citoyens à l'égard de l'information et des solutions préconisées par les auteurs de sortir de cette situation. La profession de foi des auteurs est que : « L'information est un bien public dont la production doit être confiée à des journalistes disposant d'une véritable indépendance éditoriale ». Une indépendance pouvant s’acquérir, selon eux, par l’adoption de nouvelles règles.
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Les deux conférenciers ont étayé leur propos sur la nécessité d’« armer les citoyens, les journalistes et les régulateurs en faisant toute la lumière sur les différentes formes de propriété des médias et les limites des régulations existantes ».
L'économiste Julia Cagé et le juriste Benoît Huet en appellent à « une loi de démocratisation de l'information permettant aux journalistes et aux citoyens de reprendre enfin le contrôle des médias.»
La conférence était largement suivie par les membres de l'UPF. Les participants étaient nombreux à questionner la faisabilité d'un tel projet dans le contexte actuel. Ils ont appelé à élargir la réflexion à d'autres régions du monde, en dehors de la France et de l'Europe.
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UPF-UNESCO : Des médias libanais, marocains, nigériens et tunisiens renforcés dans le traitement des questions liées aux migrations
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La pandémie COVID 19 a touché de plein fouet les pays où des milliers d’apatrides, migrants et déplacés internes ont trouvé refuge. Vivant souvent dans de mauvaises situations sanitaires, ils sont particulièrement exposés à un risque élevé de contamination et de propagation de la COVID 19 ; travailler souvent de petits métiers, ils sont à nouveau fragilisés par la crise économique engendrée par la crise sanitaire qui frappe ces paie.
« La période que nous traversons est critique à plus d’un titre : pour les médias francophones d’une part, qui survivent tant bien que mal malgré la chute de leurs revenus et qu’il faut soutenir ; pour les populations de migrants qui sont non seulement exposés à la COVID 19 mais paient le prix fort de la fermeture des frontières et de la crise économique. En informateur sur leur situation de détresse, les médias peuvent venir en aide à ces populations. Le projet que nous portons avec l’appui de l’UNESCO répond à cette exigence.», dit Zara Nazarian, secrétaire générale de l'UPF.
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En plus de l’outiller en techniques et compétences dans le traitement des questions migratoires et sanitaires, ces formations ont en effet pour objectif final de sensibiliser les médias sur leur propre impact dans la apport de solutions.
En tant qu’organisme des Nations Unies avec un mandat spécifique de promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et par l’image », l’UNESCO vise à favoriser la mise en place de médias libres, indépendants et pluralistes. Ainsi, le développement des médias encourage la liberté d’expression et contribue au renforcement de la paix, du développement durable, des droits humains et de la lutte contre la pauvreté.
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UPF-Maroc poursuit son cycle de formation des journalistes francophones
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L’UPF Maroc poursuit son cycle des ateliers de formation « Mieux comprendre pour bien informer », avec le soutien du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Maroc.
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La deuxième session s’est tenue le 24 février, animée par Aniss Maghri, spécialiste de la communication au sein de l’Unicef Maroc, en présence de journalistes du Maroc et de consœurs et confrères de différentes sections de l’UPF Internationale.
Un atelier riche en échanges et partages d’idées et d’expériences autour des «Droits des enfants, quels traitements dans les médias ? ».
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UPF-Bénin : Formation de journalistes en Animation Radio
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Le président de la section béninoise de l'Union internationale de la presse francophone (UPF-Bénin), Vincent Fortuné Assogba était lundi 1er mars 2021 avec les étudiants en formation en animation de radio organisée par Africa Millénium Media (A2M) en partenariat avec la Maison des Médias Thomas Mégnassan de Cotonou.
Cette formation, dispensée par Jean-Discipline Adjomassokou, Président de A2M et secrétaire général de l'UPF-Bénin, s’est déroulée dans les locaux et studios de radio école de la Maison des Médias Thomas Mégnassan à Cotonou.
L'objectif de cette formation, selon Jean Discipline Adjomassokou, est : « de former des animateurs et animatrices aux fondamentaux des métiers de la radio ». Selon lui, le constat est fait aujourd'hui que les animateurs qui officient dans les chaines de radios au Bénin « manquent de formation.
Cette réalité a pour conséquence de décrédibiliser ces radions et d’affaiblir leurs audiences.
Les bonnes émissions se font ainsi très rares sur les chaines de radio. L’initiative de Africa Millenium Media (A2M) vise à pallier ce déficit et à « former des
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animateurs de talent pour des émissions de bonne facture sur les radios au Bénin ».
Vincent Fortuné Assogba a été reçu dans plusieurs émissions par les étudiants. A la fin de sa visite, le président de l'UPF-Bénin a félicité les apprenants pour la qualité de leurs prestations. "Un bon travail est en train d'être fait", a-t-il déclaré. Africa Millenium a l'intention d'initier d'autres formations pour contribuer à améliorer la production des médias.
Vincent Fortuné Assogba, par ailleurs, secrétaire général du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel du Bénin (CNPA-BENIN), insiste sur la nécessité d’encourager ce genre d’initiatives.
Démarrée depuis le 08 février 2021, cette formation va durer un mois.
Hubert KIDJASSOU
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UPF-Mauritanie : les journalistes francophones bénéficient d’une formation organisée par la HAPA
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Lundi 15 février 2021, démarrait à Nouakchott, dans les locaux de la Haute Autorité de la presse et de l’Audiovisuel (HAPA), une session de formation au profit d’une quinzaine de journalistes francophones sur le thème "La couverture médiatique : enjeux professionnels et éthiques ».
Cette session de formation, destinée aux journalistes francophones, est organisée à l’initiative de la HAPA et vise à renforcer les capacités des professionnels des médias publics et privés ainsi que les différents secteurs de la presse (presse électronique, papier et audiovisuelle). Après la série de formations des journalistes arabophones, celle des francophones vient renforcer aujourd’hui plus que jamais la volonté de la HAPA de traiter tous les journalistes mauritaniens sur un même pied en prenant en considération leurs spécificités et leurs spécialisations.
Ainsi, trois jours durant, les journalistes francophones ont pu suivre des présentations sur : « la couverture médiatique de la criminalité », la couverture professionnelle, les principes et éthiques du métier, comment couvrir une information en respectant les exigences professionnelles et les normes déontologiques, commenter couvrir les sujets de santé en période de pandémie et un dernier thème sur la couverture médiatique entre exigence de la liberté et de la responsabilité.
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La session a offert l’occasion aux participants de discuter et d’échanger sur des thèmes portant sur le pluralisme, l’équilibre et l’équité dans le traitement de l’information, en plus des questions de santé, d’économie, d’environnement et de criminalité. Au cours de cette formation, les cessions et les débats ont été animés par des experts nationaux notamment Khalilou Diagana, rédacteur en chef du journal Horizon et correspondant de la DW en Mauritanie, le professeur Ely ould Abdallah, Hadamin ould Saadi, Kissima Diagana, directeur de publication du site Initiatives News et correspondant de l’Agence Reuters, Sy Mamoudou, directeur de publication de l’Eveil hebdo et membre de la HAPA en plus d’autres journalistes et responsables de la Haute Autorité de la presse et de l’Audiovisuel.
Cette formation visait à mieux outiller les femmes et les hommes de médias, pour qu’ils puissent traiter de manière professionnelle les informations en vérifiant et en récupérant les faits et de combattre ainsi les dérives qui peuvent mettre en cause les personnes, les groupes, la paix, la cohésion sociale.
Dans son mot prononcé à cette occasion, le président de la HAPA, Houssein ould Meddou, a déclaré que l’information, devenue un droit des citoyens, doit s’exercer dans le strict respect de l’équité et de la déontologie.
Tous les thèmes abordés lors de cette session de formation, à commencer par le Fact checking (qui constitue un moyen de vérification des faits), permettront sans nul doute d’améliorer la qualité des productions journalistiques.
Mariya Traoré
Présidente de l’UPF Mauritanie
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Le site web de l’UPF-Vallée d’Aoste fait peau neuve
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Le site web de la section UPF-Vallée d’Aoste a été complètement rénové. Il a ainsi gagné en clarté et en lisibilité.
C’est aujourd’hui un site plus moderne, totalement compatible avec tablettes et smartphones, qui est mis en ligne. L’adresse reste inchangée : www.upfvda.org.
Les contenus plus étoffés et plus variés. Le site web de la section valdotaine vient renforcer la présence de la section sur le net et rendre compte de ses activités.
Dans le cadre de ses activités récentes, la section vient de boucler un site de formation au reportage au profit des jeunes collégiens et lycéens.
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Le Président de l’UPF Vallée d’Aoste, Joseph Péaquin ainsi que deux membres de notre comité de direction de la section, en l’occurrence Sonia Charles et Elena Meynet ont participé vendredi 26 février à la première réunion du comité stratégique élargi dédié à l’organisation des Assises européennes de l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI) prévu à l’horizon mai/juin 2022. Un événement transfrontalier ITALIE/FRANCE - Vallée d’Aoste/Haute-Savoie dans le cadre des programmes européens ALCOTRA.
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UPF-Monaco : Solidarité contre le Monaco Bashing
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L’UPF, section nationale de Monaco, apporte son soutien au gouvernement Princier et au Conseil National dans sa dénonciation de fausses informations alimentant, en cette période si difficile, le dénigrement de Monaco et de ses habitants dans certains médias.
L’UPF Monaco tient à rappeler ses objectifs. Renforcer le rôle d’une presse indépendante et professionnelle dans le cadre de l’Etat de droit et du respect des spécificités monégasques. Se tenir aux cotés des actions de l’Union internationale de la Presse francophone pour la défense de la liberté de la presse et d’opinion sur l’ensemble de la planète francophone. Informer sur les réalités de Monaco dans tous les domaines, accentuer son rôle dans la francophonie ou accompagner sa défense de l’environnement.
Monaco, Etat indépendant, a géré la crise sanitaire en tenant compte du fait que la Principauté est enclavée dans la France et partage avec ce pays une communauté de destin et un bassin de vie. Mais Monaco n’est pas la France.
A Monaco, le système hospitalier n’a jamais été saturé. Les commerces sont restés ouverts, et les restaurants accueillent le midi, les résidents et salariés.
La fermeture des restaurants le soir, la mise en œuvre d’un couvre-feu à 19 heures et le renforcement des contrôles aux frontières montrent que Monaco a pris en compte la circulation du virus sur son territoire et sur ses frontières.
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La décision Française de limiter le déplacement des « monégasques » à 30 kms avec pour plus de 24 heures un test PCR a été jugée largement, sur les réseaux sociaux, comme une punition d’un non-alignement. La mesure déjà aménagée pour les A-M et le Var était en voie d’allégement, quand la décision a été prise du confinement le weekend du littoral des Alpes maritimes. Cette aggravation de la situation sanitaire niçoise a été à l’origine de désinformations sur des chaines de télévisions françaises.
Certains ont mis en cause l’ouverture des restaurants à Monaco et surtout, il a été affirmé que la saturation des hôpitaux niçois était due à l’afflux des habitants de Monaco dans les services de réanimation. C’est faux. Les médias concernés ont démenti parlant pour un chroniqueur de source « mal informée ou mal attentionnée »
Monaco publiait dans la foulée des chiffres montrant que la circulation du virus y était 3 fois moindre que dans le département français voisin, et que l’hôpital ne délocalisait pas des patients mais au contraire en acceptait de France.
Mal informé et mal intentionné trop souvent, les deux parfois quand Monaco est concerné. Cela ne veut pas dire que c’est toujours le cas, parfois la presse met justement le doigt là où ça fait mal. Mais la règle de vérification et d’esprit critique ne doit pas être abandonnée quand il s’agit de Monaco.
Elle doit s’appliquer, d’ailleurs, à tous les sujets sans céder aux effets de mode ou aux facilités. Il en va de la crédibilité de la presse à informer, alerter et parfois dénoncer pour jouer tout son rôle dans la démocratie
Patrice Zehr
Président de l’UPF Monaco
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Chronique de Pierre Ganz :
Errare humanum est, perseverare diabolicum
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Faute avouée est à demi pardonnée, dit le dicton familial qui valorise la notion de vérité. Dans l’univers de l’information, cela peut se traduire par «erreur rectifiée est preuve d’un journalisme sérieux». Car personne n’est à l’abri d’une erreur, et la rectifier, c’est redonner du sens à la règle éthique bafouée.
La première règle déontologique est de ne pas faire d’erreur. Vérifier chaque fait, rechercher d’autres sources pour les recouper, peser chaque mot, chaque choix de montage à l’audiovisuel, s’interroger sur les contresens possibles, relire, faire relire, par des collègues, le secrétariat de rédaction, parfois par des équipes spécialisées en vérification du contenu des articles, sont les meilleurs moyens d’éviter des erreurs. Le journalisme étant, heureusement, une activité humaine, et donc faillible, il y aura toujours des erreurs qui passeront au travers des cribles les plus rigoureux.
Alors la règle déontologique est impérative. « Le/la journaliste s'efforcera par tous les moyens de rectifier de manière rapide, explicite, complète et visible toute erreur ou information publiée qui s’avère inexacte » dit la charte mondiale d’éthique des journalistes adoptée par la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ). Règle saine : il faut avoir le courage de dire « nous nous sommes trompés ». C’est aussi ainsi que se construit la crédibilité d’un média.
La pratique n’est pas de tout rectifier systématiquement. Le Conseil de déontologie journalistique de Belgique francophone écrit dans le petit livret consacré à la question* que « face à une erreur minime et/ou non préjudiciable et/ou sans enjeu majeur, le média d’information apprécie la nécessité de la rectifier par souci de vérité et de crédibilité. La nécessité de rectifier une information inexacte dépend du degré de gravité de l’erreur commise. Lorsqu’un journaliste commet une erreur importante et/ou préjudiciable et/ou qui touche à des sujets sensibles, il se doit de la rectifier ».
Le rectificatif est annoncé pour ce qu’il est : « correction » ou « erratum » ou « rectificatif », ou toute autre formule attirant l’attention. L’hebdomadaire satirique français Le Canard enchainé a par exemple choisi depuis plus d’un siècle de titrer les siens par « pan sur le bec ! ». Le terme « précision » est souvent utilisé. Il édulcore un peu hypocritement la notion d’erreur.
Encore faut-il rectifier nettement, clairement, en assumant son erreur. Rectifier c’est citer ce qui était faux, et dire la bonne version. La rectification pourra être par exemple « l’UPF a été fondée en 1950 et non en 1980 comme indiqué par erreur ». Il ne faut pas hésiter si nécessaire à expliquer pourquoi et comment on s’est trompé et ajouter dans cet exemple : « créé sous le nom d’Association internationale des journalistes de langue française (AIJLF), l’UPF a pris le nom d’Union de la presse francophone en 2001 ».
Dans la presse écrite sur papier, il faut publier le plus tôt possible, c’est-à-dire dès le numéro suivant, à la place de l’article où figure l’erreur, ou en pied d’un article sur le même sujet un rectificatif sur le mode « une erreur s’est glissée … ».
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A la radio ou à la télévision, la bonne pratique est de rectifier dans l’édition suivante dans la voix du présentateur, et parfois, de répéter le lendemain à l’heure de diffusion de l’info erronée pour atteindre au plus près le public qui a l’entendue.
Sur Internet, le numérique permet de corriger très facilement une faute d’orthographe, une coquille. Le système de gestion indiquera automatiquement que l’article à été mis à jour à tel heure (expression d’ailleurs impropre : une mise à jour suppose l’ajout d’éléments nouveaux qui viennent enrichir l’article, ce qui est différent d’une correction). Aucune excuse donc pour les médias qui ne corrigent pas une erreur bénigne sur le thème «pas le temps et il n’y pas mort d’homme».
Cette facilité technique du numérique peut inciter à recourir aux fausses rectifications type «la poussière sous le tapis». On a rectifié, mais sans dire quoi. L’honnêteté - et l’efficacité - est de corriger et d’écrire en bas de l’article quelques lignes sous le titre «erratum » ou « rectificatif » dans lesquels on explique ce qui a été corrigé et pourquoi. Rien n’empêche même de mettre ce texte en gras, ou dans un encadré, ou sur fond grisé… bref d’attirer l’œil de l’internaute pressé.
Autre pratique bien tentante sur internet, mais à bannir : on retire l’article en ligne et hop ! plus d’erreur. Mais les lecteurs qui avaient lu l’article fautif restent avec la connaissance d’une information erronée. Il n’y a qu’un cas où retirer un article peut être nécessaire : quand il est un tissu d’erreurs qui met en cause gravement des personnes. La décision de le dépublier doit venir de la rédaction en chef, et le texte supprimé doit être remplacé par un autre expliquant pourquoi on l’a retiré.
Cependant, l’adresse url du « mauvais » article est toujours accessible et peut réapparaître des profondeurs du web. Certains médias choisissent de la conserver et de renvoyer ceux qui l'activent vers un nouveau papier. Dans ce cas, le papier initial n’est pas supprimé totalement; on en enlève ce qui est erroné - parfois il peut ne rester qu'un titre et un chapeau - et on renvoie vers le nouveau papier qui reprend l'information sans les erreurs.
Et si c’est l’adresse url elle-même qui comporte une erreur, il ne faut pas hésiter à la rectifier, quitte à perdre quelques connections.
La meilleure façon de ne pas faire d’erreur est finalement de prendre son temps. Bien des erreurs sont dues à l’urgence. La presse en ligne, en état d’hyper concurrence, se fragilise en cédant à la course au clic. On entend parfois que l’exigence d’exactitude peut être moins forte sur le web « parce qu’on peut corriger tout de suite ». Outre que cette approche traduit un mépris pour le lecteur, qui très probablement ne lira pas la version corrigée, elle sape la crédibilité du média, et de la profession de journaliste. La vraie exigence est de savoir perdre 10 minutes, ou plusieurs heures, et diffuser une information correcte.
Pierre Ganz
* https://lecdj.be/telechargements/Carnet-rectification-versionavec-cover.pdf
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Chronique de Jean-Claude Allanic :
« Ô rage, Ô désespoir... »
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Je l’avoue avec un peu de honte : j’aime les vers (à ne pas confondre avec les verts écolos, les vers de terre et quelques verres entre amis ; décidément cette langue française est bien confuse).
Je prends du plaisir au théâtre de Corneille, de Racine et même d’Edmond Rostand ; j’espère que vous ne me trouverez pas trop « déceptif » comme on dit, désormais, en novlangue.
Ok boomer, je promets de faire des efforts pour me mettre au goût du jour.
Dans un monde où les gazouillis de twitter et les smileys incarnent les pensées les plus profondes, il est temps d’adapter notre vieille belle langue au monde moderne. A quoi bon compliquer les choses avec 5000 à 6000 mots de vocabulaire quand une petite centaine, voire trois dizaines permettent de se faire comprendre : « moi, faim », « moi, soif », « moi, aimer toi ». On ne peut pas faire plus précis (quoique je me demande si la virgule ne nuit pas à la clarté du message).
J’approuve donc à 100 % l’appel lancé sur « France Culture » par un docte* enseignant qui a entrepris de réécrire les œuvres littéraires anciennes en langage accessible à tous. Louable souci de démocratiser la culture (entre parenthèses, je crains que le mot « culture » puisse être confondu avec une activité agricole ; que pourrait-on dire à la place pour éviter toute confusion ?).
Cette sage proposition assurera, enfin, l’accès de tous (pardon : de tout.e.s) aux plaisirs de la littérature. Les mots compliqués ne passeront plus. Non à l’écriture réservée aux élites de classe (niveau prépas). A bas les accords grammaticaux abscons*
Je me suis donc attelé à la modernisation de quelques textes d’auteurs anciens.
Prenez, sans y voir aucune malice* de ma part « Les Précieuses ridicules » d’un certain JBP (Jean Baptiste Poquelin dit Molière). Reconnaissez que « ça ne parle pas aux jeunes ». A la place de « ridicules », si on disait « les Débiles » ? Où cela se complique, c’est pour « précieuses ». Précieuses, comme les pierres, donc riches ou comme préciosité* et pédanterie*. Un moment, j’ai pensé à un titre comme « Les Bouffonnes snobinardes ». Après mûre réflexion, j’ai choisi « Les Bouffonnes », tout court. Même un élève de moyenne section de maternelle comprendra.
J’ai davantage souffert avec Racine et ses alexandrins que je trouve presque aussi beaux que les sirènes d’Alexandrie,
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d’Alexandra qui ont fait naufrager les papillons de ma jeunesse. Comment traduire « Iphigénie » qu’elle vive en Aulide ou en Tauride ? D’abord, vous en connaissez, vous, des meufs qui s’appellent Iphigénie ? Faudrait aussi que le vieil Eschyle et le janséniste se mettent d’accord : l’histoire se passe où ? En Aulide ou en Tauride ? En tout cas, dans un pays chaud. Les uns disent en Grèce, les autres en Crimée. Vous pouvez voter par SMS en tapant 1 pour « Aphrodite au Parthénon » ou 2 pour « Mégane au Bosphore ».
Heureusement, des éditeurs se sont déjà mis à l’œuvre*. Merci et bravo à la maison d’édition Hatier qui a commencé à réécrire, pour les enfants, quelques romans dont le style et le vocabulaire étaient jugés désuets*. Ainsi, dans une nouvelle mouture* du « Club des cinq », « le soleil disparut dans un flamboiement d’incendie et le lac refléta de merveilleux tons de pourpre et d’or » est devenu « le soleil disparaît derrière les sommets alpins et le lac prend des reflets dorés ». Personnellement, j’aurais remplacé les « sommets » par les « montagnes », des « reflets » par des « couleurs » et dorés par « jaunes » mais peut-être qu’il ne faut, tout de même, pas prendre les ados pour des analphabètes*.
Reste le délicat problème de la révision des poèmes.
Prenons ces vers de Verlaine, au programme des classes de 2° :
« Il pleure dans mon cœur
comme il pleut sur la ville ;
quelle est cette langueur
qui pénètre mon cœur ? »
Comme disent les politiques, Verlaine pose là une très bonne question. Encore faut-il la comprendre. Un cœur qui saigne, oui. Mais un cœur qui pleure ? Et, c’est quoi le rapport avec la ville ? Et une langueur en plein cœur ? Un coup de poignard ?
Décidément zarbi ce Verlaine ! Il n’aurait pas pu parler français comme tout le monde.
Car, en résumé : il pleure et il a mal au cœur. En plus, il pleut et il a les boules. Finalement, je like mieux comme ça. Le reste, c’est son problème.
* Exercices à l’attention de mes étudiants en journalisme : trouvez des mots plus simples, compréhensibles par tous vos lecteurs (évitez de vous aider d’un dictionnaire).
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Kolectiv'Radio
Femmes « en tout genre »
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Journée internationale des droits des femmes 2021, lundi 8 mars, la radio Kolectiv à L’Aigle (Orne), propose de diffuser une série d’émissions sur les femmes inspirantes. Au programme : retour sur des parcours de femmes. Entrepreneuses, vadrouilleuses, ou artistes... Les récits s’enchaineront au cours de cette journée spéciale.
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Télévision en France
Le public prend des manèges
La télévision a encore pris quelques cheveux blancs. L’âge moyen du téléspectateur est passé de 54,5 ans début 2020 à 56,1 ans début 2021, " du jamais vu à la fois en progression et en niveau « , souligne Philippe Nouchi, expert chez Publicis Media.
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Médias sociaux :
1,3 million d’utilisateurs/jour
Plus de 53% de la population mondiale utilise aujourd’hui les médias sociaux. Le mobile connaît une croissance phénoménale et devient le premier écran, devant celui de la télévision. L’internaute type dans le monde passe désormais 3 h 39 par jour connecté à Internet sur son téléphone portable.
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De 6 heures à minuit, les émissions s’enchaînent sur le 96.7 FM
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Les jeunes privilégient internet et plus largement une consommation non linéaire de contenus
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Selon le rapport sur le numérique de l'agence internationale We Are Social et la plaque Hootsuite
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