|
En prison à Alger depuis le 29 mars 2020
pour avoir fait son travail de journaliste
|
|
Niger : 30 associations condamnent l’incarcération de la journaliste Samira Sabou
|
|
La Maison de la presse, association regroupant des organes de presse du Niger, condamne l'emprisonnement de Samira Sabou, journaliste-blogueuse nigérienne, accusée de diffamation dans ses publications sur l'affaire des surfacturations lors d'achats d'équipements militaires pour l'armée.
La Maison de la presse, qui regroupe 30 associations de médias nigériens a fait part de son "indignation" et assuré "condamner la détention de Samira Sabou", dans un communiqué. "Sans juger du fond de l'affaire, aucun journaliste poursuivi pour des faits relevant sans ambiguïté de son activité professionnelle ne devrait se retrouver privé de sa liberté", a quant à lui dénoncé Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. "Cette arrestation constitue un recul très dangereux et vide de sa substance la loi sur la presse de 2010 dont l'interdiction des détentions préventives pour les journalistes avait constitué une avancée majeure".
"Nous demandons instamment aux autorités nigériennes de ne pas saper les efforts engagés ces dernières années en matière de liberté de la presse. Cette journaliste doit être libérée", conclut-il. Samira Sabou a été placée sous mandat de dépôt le 10 juin après une plainte pour "diffamation déposée par le fils et directeur de cabinet adjoint du président Mahamadou Issoufou (Sani Mahamadou Issoufou est le directeur du cabinet adjoint du président.
Une source proche du plaignant a "confirmé" à l'AFP la plainte motivée par "les accusations" portées par la journaliste dans un post sur facebook.
|
Ce post du 26 mai, encore visible, accuse un homme d'affaires ami du fils du président de "capter les marchés du ministère de la Défense au nom du fils du patron." L'affaire des surfacturations fait grand bruit au Niger après la diffusion sur les réseaux sociaux d'extraits d'un rapport d'audit sur ces irrégularités. D'après ces extraits, ces malversations portent sur des centaines de millions d'euros.
La justice avait annoncé le 8 avril ouvrir une enquête sur l'affaire qui a éclaté en février. Fin février, le gouvernement avait annoncé qu'un audit demandé par le président Issoufou avait révélé des surfacturations ainsi que des livraisons non effectuées à l'armée, qui combat depuis 2015 les jihadistes dans le sud-est et l'ouest du pays.
Le scandale a d'autant plus choqué l'opinion qu'entre décembre 2019 et janvier 2020, près de 200 soldats nigériens ont été tués dans des attaques jihadistes. Le 15 mars, de violents heurts avaient opposé les forces de l'ordre et des manifestants demandant des sanctions dans ce scandale. Au moins trois figures de la société civile sont encore incarcérées.
Source : AFP
|
|
Cameroun : le journaliste Roger Chantal Tuile porté disparu
|
|
La famille du directeur de publication du journal La Tribune de l’Est est sans nouvelle de lui depuis le 1er juillet.
Le journaliste Chantal Roger Tuile est introuvable. Selon plusieurs sources, la famille du directeur de publication du journal La Tribune de l’Est, est sans nouvelle de lui depuis mercredi 1er juillet. Pourtant, nous renseigne une source digne de foi, un mandat d’incarcération lui a été décerné pour la prison centrale de Kondengui. Sauf que rendu dans cette prison, le régisseur a fait savoir qu’il ne s’y trouvait pas. Ses numéros de téléphone restant injoignables.
Condamné à deux ans de prison
Le journaliste Chantal Roger Tuile a été condamné à deux ans d’emprisonnement ferme au Tribunal de première Instance de Yaoundé centre administratif.
|
Sa condamnation fait suite à une plainte d’Alain Olivier Mekoulou Mvondo. Le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) avait porté plainte pour diffamation. Mais également pour détention illégale des documents administratifs.
Interdit d’exercer
Le directeur de publication de la tribune de l’Est avait été interdit à vie d’exercer la profession de journalisme par le Conseil National de la Communication. Il avait été ensuite détenu dans la cellule parquet où on lui avait décerné un mandat d’incarcération. Lequel devait le conduir à la prison centrale de Kondengui.
La liberté d’expression tend à disparaître au Cameroun. Martin Zoua Vladimir, le journaliste correspondant du Journal La Nouvelle, est ainsi gardé à vue depuis plusieurs jours à la police judiciaire de Maroua.
Le journaliste Bruno Bidjang, présentateur du « Grand Live » sur Vision4, est en détention à la police judiciaire (PJ) de Yaoundé. Le motif officiel de son arrestation n’a pas encore été révélé. Mais, il aurait tenté de passer frauduleusement un téléphone portable à sa copine en détention à la PJ.
Source : Actu Cameroun
|
|
Manifestation à Londres pour la libération « immédiate » de Julian Assange
|
|
Une quarantaine d'organisations de défense des droits de l'homme et de la liberté de la presse ont appelé vendredi à la libération «immédiate» de Julian Assange, détenu au Royaume-Uni et réclamé par les Etats-Unis qui veulent le juger pour espionnage.
Le fondateur de Wikileaks, qui a eu 49 ans vendredi, est poursuivi aux États-Unis pour avoir diffusé à partir de 2010 plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Dans une lettre au ministre de la Justice Robert Buckland, les signataires appellent le gouvernent britannique à libérer «immédiatement» Julian Assange et à «bloquer» son extradition vers les Etats-Unis, où il risque jusqu'à 175 ans de prison.
Parmi les signataires figurent Reporters sans frontières, PEN international ou la Fédération internationale des journalistes. Ils estiment notamment que les «persécutions» dont fait l'objet Julian Assange «contribuent à une détérioration de la liberté de la presse au Royaume-Uni» et ternit l'image du pays sur la scène internationale.
|
L'examen par la justice britannique de sa demande de remise aux autorités américaines doit reprendre le 7 septembre.
Les Etats-Unis reprochent à l'Australien d'avoir mis en danger des sources des services américains. De leur côté, ses avocats dénoncent une procédure politique fondée sur des «mensonges».
Le fondateur de Wikileaks est actuellement emprisonné à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh. Il a été arrêté en avril 2019 après avoir passé sept ans reclu à l'ambassade d'Equateur à Londres, où il s'était réfugié après avoir enfreint les conditions de sa liberté sous caution, craignant une extradition vers les Etats-Unis.
Source : La Presse
|
|
Index, premier site d’info de Hongrie, prochaine victime de la mise au pas des médias ?
|
|
En dix ans, le Premier ministre Viktor Orban a mis les médias publics à sa botte et fait racheter par des proches de nombreux médias privés. Sa prochaine victime pourrait bien être le site web Index. Indépendant et critique, c’est le premier portail d’information en Hongrie derrière Google, Yahoo et YouTube.
« L’indépendance d’Index est en danger. » Ce message signé par les journalistes du premier site web de Hongrie sonne comme un cri d’alarme, raconte notre correspondante à Budapest. Son indépendance éditoriale est bien garantie sur le papier, mais en pratique des hommes d’affaires proches du Premier ministre Viktor Orban sont entrés au capital de l’entreprise.
Depuis son retour au pouvoir il y a dix ans, le Premier ministre nationaliste a mis les médias publics à sa botte. Marchant dans les pas de Vladimir Poutine, il a aussi fait racheter par ses amis de nombreux médias privés : des télévisions, des radios et des journaux. Au total, près de 500 organes de presse qui diffusent une information partisane ou font de la désinformation.
Un site d'information très suivi
Le parti au pouvoir veut-il mettre la main sur l’un des derniers médias indépendants ?
|
Pour Judit Windisch, journaliste à l’hebdomadaire économique HVG, Index a de quoi susciter les convoitises. « Index est le journal en ligne qui a le plus d’audience. Pendant la crise du Covid, ils ont eu jusqu’à 1,7 million de visiteurs ! C’est un résultat exceptionnel. »
La stratégie de Viktor Orban n’est pas nouvelle. Depuis des années, ses amis oligarques rachètent des journaux indépendants pour en faire des machines de propagande, explique le journaliste Attila Mong. « Ces médias (rachetés par le pouvoir) jouent un rôle important dans le trolling. Ils essaient de démolir les médias indépendants, de les traîner dans la boue. Ils essaient de montrer que ce sont seulement des activistes politiques », commente-t-il.
« Violation grave » des valeurs de l'UE
Selon l’OSCE, le paysage médiatique « déséquilibré » et l'accès « restreint » à l'information a aidé Viktor Orban à remporter un troisième mandat consécutif en 2018 à la tête du gouvernement.
Le déclin du journalisme indépendant en Hongrie a conduit l’Union européenne à déclencher contre la Hongrie une procédure exceptionnelle pour risque de « violation grave » des valeurs de l'Union européenne (procédure de l’article 7, lancée fin 2018).
Selon les journalistes d’Index, qui préfèrent ne pas parler au micro, il y aurait dans les tiroirs un plan de restructuration du journal - un plan qui menacerait l’indépendance de la rédaction. Selon plusieurs commentateurs, le paysage médiatique hongrois se rapproche de plus en plus du modèle russe.
Source : RFI
|
|
Algérie : un millier de journalistes privés de salaire !
|
|
Plus de 1 000 journalistes algériens n’ont pas reçu de salaire depuis un an et d’autres risquent de perdre leur emploi, a indiqué la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ).
La Fédération s’alarme « d’une presse en déliquescence et de l’impact de la crise sur les travailleurs des médias ». Car selon elle, « depuis l’été 2019, de terribles crises ont éclaté au sein des chaînes de télévision privées, conséquences inévitables de l’émergence anarchique de ce type de médias lancés dès 2011 par des opérateurs privés, qui ont investi dans le secteur « sans respecter les critères d’investissement à long terme ».
Par ailleurs, le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, appelle le gouvernement « à réagir immédiatement en mettant en place des mesures concrètes pour soutenir le secteur et l’information ».
Et d’ajouter : « Nous espérons que le nouveau gouvernement algérien mettra en pratique les engagements qu’il a pris lors de son investiture et lors du processus de consultations pour réformer le secteur des médias, afin de soutenir l’indépendance de la presse, la sécurité financière et physique des journalistes et éviter toute ingérence politique dans les lignes éditoriales ».
Le manque d’empressement, poursuit-il, « dans la gestion de la crise de la presse et le vide législatif et organisationnel qui ne respecte pas les normes internationales relatives à la liberté de la presse et à la liberté d’expression semblent indiquer que le gouvernement a pris la décision d’éliminer le secteur de la presse en Algérie ».
|
Promesse du Président Tebboune
Pour l’institution, « le secteur de la presse en Algérie subit de plein fouet la crise financière et se trouve également confronté à une crise de la formation et du professionnalisme qui nuit gravement à l’éthique journalistique et а la qualité de l’information ». La FIJ dénonce également la manière « obscure » dont le gouvernement contrôle la publicité publique.
Ainsi l’ambiguïté et l’inégalité dans la distribution de cette publicité aux journaux, malgré les promesses du gouvernement d’adopter des normes transparentes dans leur octroi, ne diffèrent pas, selon la FIJ, des pratiques qui prévalent depuis des années. Elle dénonce un « contrôle politique continu des institutions de presse et leur dépendance éditoriale ».
Pourtant, lors de son discours d’investiture le 19 décembre 2019, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune avait exprimé sa volonté de protéger et soutenir la liberté d’expression et la liberté de la presse. La FIJ pointe également du doigt l’incarcération de Khaled Drareni, correspondant de TV5 et fondateur du site internet Casbah Tribune depuis le 29 mars 2020, et les nombreuses intimidations dont ont fait l’objet nombre de journalistes.
Source : Afrik.com
|
|
Suisse : Les sénateurs refusent une aide financière aux médias en ligne
|
|
Le Conseil des Etats est prêt à aider financièrement la presse écrite. Il s'est toutefois opposé à un soutien de 30 millions pour les médias en ligne. Au vote sur l'ensemble, il a adopté jeudi le projet du Conseil fédéral par 29 voix contre 9.
La balle passe dans le camp du National. Au total, la Chambre des cantons a libéré 150 millions de francs. Le projet gouvernemental prévoyait 130 millions. Mais il incluait une aide de 30 millions pour les médias en ligne.
Les sénateurs ont affiché leur volonté de soutenir ces derniers. Mais ils ont refusé de lever le frein aux dépenses. Celui-ci aurait dû être avalisé par la majorité absolue des membres du Conseil. Il a manqué deux voix. Si le vote des sénateurs est confirmé par le Conseil national, la manne fédérale ne pourra pas être versée.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a rappelé que les médias qui offrent des contenus n'arrivaient pas à récupérer la publicité perdue par le print. Celle-ci va à Google ou Facebook. Une aide est donc nécessaire, a-t-elle plaidé en vain. L'opposition de l'UDC et du PLR, soutenus par quelques PDC, a été plus forte.
Le Conseil fédéral a prévu une aide dégressive afin d'apporter une aide plus importante aux médias à orientation régionale. Comme pour la presse écrite, le soutien serait lié à des conditions formelles: séparation claire entre les contenus rédactionnels et la publicité, orientation vers un large public et respect des règles déontologiques.
Rabais sur la distribution
En revanche, la Chambre des cantons s'est montrée plus généreuse envers la presse écrite. L'enveloppe prévue par le gouvernement est passée de 70 millions à 120 millions pour ce secteur.
L'aide indirecte sera étendue à tous les quotidiens et hebdomadaires en abonnement qui paraissent au moins une fois tous les quinze jours et qui s'adressent à un large public. Cela exclut les journaux gratuits. Les sénateurs ont suivi le Conseil fédéral et donné leur accord à une enveloppe de 50 millions par an, dont 10 pour les journaux suprarégionaux.
|
Les réductions sur la distribution seront calculées en fonction du tirage. Plus le tirage est important et plus les rabais seront bas. Cela permettra de maintenir la diversité de la presse et d'éviter les fusions, a avancé Mme Mazzone.
Les périodiques que les associations à but non lucratif envoient à leurs membres et la presse des fondations seront soutenus à hauteur de 30 millions par an, soit 10 de plus que prévu par le Conseil fédéral. Aussi importants pour la démocratie que les quotidiens et les hebdomadaires, ils doivent bénéficier du même soutien. Les publications spécialisées et professionnelles ne sont pas concernées par les déductions.
Distribution matinale
Contre l'avis de l'UDC et du Conseil fédéral, les sénateurs ont également décidé, par 35 voix contre 7, d'accorder des rabais pour la distribution matinale de quotidiens, hebdomadaires et journaux dominicaux en abonnement par des organisations de distribution matinale enregistrées.
Comme pour la distribution postale, les rabais seront accordés en fonction du tirage. L'enveloppe totale s'élève à 40 millions pour dix ans. La gauche, aidée par quelques PLR, aurait voulu faire passer cette somme à 60 millions.
Actuellement, aucune aide n'est prévue pour les journaux qui sont distribués le matin. Mais il en va de leur survie, a argué Mme Mazzone. Et de préciser que pour le Nouvelliste, cela représente 80% de la distribution.
Agences
Les sénateurs ont également revu la quote-part de la redevance radio-tv pour les radios et les télévisions. Elle devra atteindre au moins 3% pour les premières et au moins 5% pour les deuxièmes.
L'agence de presse Keystone-ATS, les institutions de formation et de perfectionnement ou les organismes d'autorégulation, seront soutenus à hauteur de 30 millions par année. Les projets informatiques qui sont mis à disposition de l'ensemble de la branche pourront aussi bénéficier de cette aide.
Le Conseil fédéral a déjà décidé récemment d'augmenter la part de la redevance radio/TV pour l'agence de 2 à 4 millions par année au maximum. Son service représente une infrastructure de base pour l'ensemble des médias, a justifié Paul Rechsteiner (PS/SG).
Source : Le Temps
|
|
Côte d’Ivoire: les entreprises de médias bénéficiaires du Fonds Covid-19
|
|
Le ministre ivoirien en charge de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Félix Anoblé a invité, lundi 22 juin à Abidjan, les entreprises du secteur de la presse numérique à s’inscrire sur les plateformes dédiées pour le Fonds de soutien aux PME, mis en place par l’Etat pour accompagner les entreprises dans le contexte de la crise liée à la Covid-19.
M. Anoblé a lancé cet appel au cours d’une rencontre avec des patrons de médias numériques conduits par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), insistant pour dire que les PME qui ne fourniront pas les documents requis, en ligne, conformément aux critères, ne bénéficieront pas d’aide.
« Essayez de vous vendre vous-mêmes », a-t-il lancé, se disant ouvert aux préoccupations des membres du Repprelci. Pur produit du privé, Félix Anoblé a appelé les dirigeants du secteur à se réinventer et à saisir des priorités.
Barthélémy Kouamé, directeur général d’Acturoutes, a indiqué sans ambages que les entreprises de presse du secteur du numérique en Côte d'Ivoire ont des « problèmes de trésorerie et de financement », une situation « aggravée » par la crise de la Covid-19.
Ce matin, a souligné le ministre Félix Anoblé, sur 22 000 entreprises enregistrées sur le tableau du Fonds de soutien aux PME, 400 ont pu fournir des documents, mais 75 seulement ont des documents complets et 33 répondent vraiment aux conditions requises.
Pour atténuer les effets pervers de la pandémie de la Covid-19, l'exécutif ivoirien a mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d'une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA, puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d'urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA.
Les conditions pour l’accès au Fonds de soutien aux PME ont été d’ailleurs assouplies. Des critères contraignants ont été levés pour rendre ces conditions flexibles, mais malgré cela ce n’est pas évident, a fait observer M. Anoblé.
« Les PME ivoiriennes n’aiment pas faire les déclarations, ne paient l’impôt et les cotisations CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) », a-t-il poursuivi.
|
Pour la CNPS, le ministère a demandé aux PME de trouver des protocoles dans lesquels ils s’engagent à payer leurs cotisations.
M. Lassina Sermé, président du Repprelci, a salué la spontanéité avec laquelle le ministre a accepté d’échanger avec la faîtière de la presse numérique de Côte d’Ivoire. Il s’est dit heureux de la disponibilité de M. Anoblé à accompagner la presse numérique.
Le président du Repprelci, a mentionné qu’en tant que PME, les entreprises de presse numérique relevait du ministère de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, assurant que plusieurs entreprises du secteur se formalisent, aujourd'hui.
La nouvelle loi portant régime juridique de la presse, prenant en compte les médias numériques, a été promulguée fin décembre 2017. Mais, les décrets d’application du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), ne sont pas encore signés pour prendre en compte la presse numérique ivoirienne.
Le Repprelci ne tarit pas d’approches. Concernant la véracité de l’information, la presse numérique ivoirienne, s’autorégule à travers l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) mis en place par le Repprelci qui avec l’appui de l’Unesco, a lancé un site de fact-checking (www.ivoirecovid19check.com) s’appesantissant sur la thématique de la Covid-19.
Ce site scrute les réseaux sociaux, les sites d’informations numériques et des médias classiques pour corriger automatiquement les fausses nouvelles. L’Unesco étant satisfaite de ce projet et de son impact, a d’ailleurs décidé de migrer ce projet pour les joutes électorales à venir.
Le Repprelci est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.
Source : APA News
|
|
RTL repasse sous pavillon belge. Qu'est-ce que ça change pour les téléspectateurs?
|
|
Le groupe devrait recevoir 30 millions d’euros d’aide de la part de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
La crise sanitaire n’aura épargné personne, pas même les chaînes de télévision privées qui ont vu leurs recettes publicitaires, seule source de revenus, chuter net. Pour RTL, ce ne sont pas moins de 40 millions d’euros qui se seraient envolés pendant cette période. Pour que le groupe sorte la tête hors de l’eau, le conseil d’administration de RTL Belgium a décidé de faire revenir la chaîne privée dans le giron de la Fédération Wallonie-Bruxelles et donc de redevenir belge quinze ans après avoir décidé d’exiler ses chaînes télé au Luxembourg, peut-on lire dans les colonnes de L’Écho.
Si RTL s’engage à maintenir l’emploi, la Fédération Wallonie-Bruxelles compte lui octroyer une aide financière qui s’élèverait à 30 millions d’euros étalés sur plusieurs années et à valider par l’Europe puisque c’est une aide d’État. Celle-ci s’ajouterait aux quelque 5 millions d’euros du plan d’aide aux médias élaboré par le gouvernement voici deux mois.
De nouvelles obligations
Redevenue belge, RTL devra se plier à la législation en vigueur dans le pays et se soumettre aux règles du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel belge (CSA) et non plus de l’ALIA, son pendant luxembourgeois. “Tous les états européens doivent transposer la directive SMA dans leur législation. Tous peuvent donner des règles en plus à cette dernière. Le Grand-Duché du Luxembourg n’a pratiquement pas ajouté de règles, contrairement à la Communauté Française de Belgique. En matière de protection de mineurs, cette dernière interdit, par exemple, de diffuser de la publicité avant ou après les émissions pour enfants.
|
Il y a aussi un plafond quotidien en termes de téléachat qu’il n’y a pas au Grand-Duché du Luxembourg. RTL va devoir appliquer ces règles qu’elles n’appliquaient pas jusqu’ici. Elle sera certainement soumise à un contrôle plus rigoureux que celui fait par le Grand-Duché jusqu’ici”, explique François Jongen, professeur en droit des médias à l’Université Catholique de Louvain.
Contrairement à la RTBF qui, en tant que média de service public, a un cahier de charges à respecter au niveau du contenu diffusé (les émissions qui mettent en avant le patrimoine belge, par exemple), RTL ne devrait pas avoir d’obligation en ce sens, “à moins qu’en contrepartie de la somme octroyée par la FWB, le gouvernement de la communauté française décide d’imposer certaines obligations”, ajoute-t-il. RTL maintiendrait son offre.
Du côté de RTL, le groupe s'est exprimé le mardi 30 juin en fin de journée via un communiqué : "RTL Belgium et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont convenu d’un protocole d’accord visant à permettre à RTL Belgium de faire face à l’impact que le COVID-19 a eu sur ses activités. Ce protocole est encore sujet à une approbation de l'Europe sur les aides d'Etat. RTL Belgium salue la volonté du Gouvernement d’œuvrer à préserver le pluralisme de l’information audiovisuelle en Communauté française, un pluralisme dont RTL a toujours été et reste le premier garant."
La nouvelle est mal reçue par les acteurs du service public belge. Promis à de nouvelles restrictions de recettes publicitaires, le service public ne décolère pas contre le gouvernement de la Fédération. Qu’il accuse d’avoir cédé au chantage d’un groupe privé. L’inspection des Finances tacle le projet de décret. Certains crient au « hold-up politique ».
Du côté de la RTBF la pilule est amère. « C’est la politique du deux poids, deux mesures », dénonce-t-on au boulevard Reyes où l’on se dit « abasourdis » par le régime de faveurs dont bénéficierait RTL au détriment du service public.
Source : Le SOIR & DH
|
|
France Médias Monde renforce son offre éditoriale en langues africaines
|
|
France Médias Monde, CFI - l’agence de développement médias du groupe - et l’Agence française de développement (AFD) ont annoncé le lancement du projet « Afri’Kibaaru » (« Informations » dans les langues africaines du projet), qui propose aux publics du grand Sahel, en s’appuyant sur l’ancrage de RFI dans la région, une offre éditoriale enrichie en mandenkan (mandingue), fulfulde (peul) et haoussa à destination de 130 millions de locuteurs potentiels, principalement au Burkina Faso, au Niger, au Mali, en Mauritanie, au Sénégal, au Tchad, au Nigéria et au Cameroun.
Ce projet comporte également un volet de formation, opéré par CFI et France Médias Monde, « pour renforcer les compétences d’un large réseau de journalistes et de médias locaux, nationaux et régionaux dans l’animation du débat public, autour des thématiques liées au développement durable ».
L’offre de programmes de RFI en langues africaines « va monter en puissance » avec le renfort des équipes plurinationales africaines composant ses rédactions basées à Dakar (Sénégal) et à Lagos (Nigéria). À Dakar, une rédaction en fulfulde sera créée pour proposer quotidiennement deux heures de programmes dans cette langue, en complément des magazines hebdomadaires existants, tandis que l’équipe en mandenkan va doubler sa production existante depuis 2015 en passant à deux heures par jour, 7j/7. À Lagos, la rédaction en haoussa étoffera également sa production quotidienne à travers un nouveau magazine traitant de l’égalité femmes-hommes, inclus dans une session d’actualité de 30 minutes.
Cette offre renforcée d’information sera constituée en mandenkan et fulfulde de journaux traitant de l’actualité régionale, africaine et internationale, et de magazines thématiques liés aux enjeux du développement durable : « Appel actu », émission interactive de débat avec les auditeurs ; « Débat du jour », qui confronte les points de vue sur un sujet de l’actualité du jour ; « Magazine de l’environnement » et « Magazine Santé », avec des reportages sur le terrain et des entretiens ; « Magazine des femmes », sur le statut et les droits des femmes, également proposé en haoussa.
|
Ces programmes seront complétés par des contenus numériques innovants, dans les trois langues, « favorisant la liberté d’expression, le débat public et le dialogue entre les cultures », revendique le groupe.
Un projet financé par l’AFD
France Médias Monde s’appuie sur une trentaine d’émetteurs FM de RFI, auxquels s’ajoutent les ondes courtes pour atteindre les zones éloignées des grandes agglomérations. Ce sont aussi 250 radios partenaires de RFI dans ces trois langues qui reprennent déjà RFI en mandenkan, fulfulde et haoussa qui pourront accéder à ces nouveaux programmes. Tous ces programmes seront disponibles sur le numérique en podcast, sur les sites Internet et les applications spécifiques. France Médias Monde proposera également des activités qui permettront d’assurer un partage d’expertise au bénéfice de confrères et médias locaux, à travers notamment des délocalisations d’émissions accompagnées de master classes, et de séminaires de formation, en interaction avec le dispositif de formation déployé dans le cadre du projet par CFI, l’agence de développement médias du groupe.
Le projet « Afri’Kibaaru », construit depuis près de deux ans par France Médias Monde et CFI et mis en œuvre aujourd’hui, est financé par l’AFD - pour une durée de trois ans et demi (42 mois) - à hauteur de 15M€ (dont 11,5M€ pour le développement éditorial porté par France Médias Monde et 3,5M€ dédiés au renforcement des capacités par CFI), au titre de l’aide publique au développement (APD).
Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des mandats « Gouvernance » et « Industries culturelles et créatives (ICC) » confiés en 2016 et 2018 à l’AFD, dont les médias sont pleinement partie prenante. Ce projet « bénéficie des expertises françaises spécifiques et complémentaires de France Médias Monde, de CFI et de l’AFD pour contribuer au développement durable au profit des citoyens du Grand Sahel ».
Source : CBNEWS
|
|
Les abonnements numériques des médias séduisent à travers le monde
|
|
De plus en plus de lecteurs s'abonnent aux offres numériques des médias à travers le monde, même si le niveau de confiance dans l'information en général reste très bas, souligne le rapport annuel de l'institut Reuters, publié mardi. 20% des Américains interrogés (+4 points sur un an), 42% des Norvégiens (+8) ou 13% des Hollandais (+3) déclarent être abonnés à des médias en ligne, contre 10% en France et en Allemagne.
33 à 50 % des abonnements pour les grands médias
Entre un tiers et la moitié de ces abonnements sont trustés par quelques grands médias, comme le New York Times aux Etats-Unis. Quelques lecteurs commencent cependant à s'abonner à plusieurs médias en même temps, comme un titre national et un autre local, ajoutent les auteurs de l'étude.
Une grande partie des internautes considère cependant que rien ne pourrait les convaincre de payer pour de l'information, à hauteur de 40% aux Etats-Unis et 50% au Royaume-uni.
Audiences TV en hausse pendant la crise
L'institut YouGov a réalisé ces sondages en ligne pour l'institut Reuters auprès de citoyens de 40 pays, avec 2.000 personnes interrogées par pays en janvier. L'institut a renouvelé ces enquêtes dans 6 pays au mois d'avril, pour analyser les premiers effets de l'explosion de la crise du Covid-19. La télévision a connu un regain d'intérêt pendant la crise (+5% d'audience en moyenne), s'imposant comme la source d'information principale avec les médias en ligne. La diffusion de la presse papier a, au contraire, durement été touchée par les mesures de confinement.
|
La confiance dans l'information atteint son plus bas niveau depuis que le rapport la mesure: seuls 38% des lecteurs interrogés disent faire confiance la plupart du temps aux sources d'information. Mais ces impressions sont très contrastées selon les pays, allant de 56% en Finlande et au Portugal à 23% en France, ou 21% en Corée du Sud. "Les sociétés divisées semblent faire moins confiance aux médias, pas forcément parce que le journalisme y est moins bon mais parce que le public est déçu du rôle des institutions", soulignent les auteurs de l'étude.
Des sources d'information objectives
Une majorité de citoyens à travers le monde préfère les sources d'information "objectives", n'affichant pas un point de vue particulier. Les Français se démarquent en s'intéressant aux prises de position conformes, mais aussi contraires, à leurs opinions.
En francophonie, BFMTV, les chaînes de France Télévisions et du groupe TF1 restent les médias privilégiés par les Français pour s'informer. RTL et la Une sont en tête en Belgique francophone, la RTS et 20 Minutes en Suisse francophone.
Alors que de nombreux médias régionaux sont touchés par la crise, 47% des personnes interrogées se déclarent intéressées par l'actualité locale. Ce chiffre baisse cependant dans les Etats les plus centralisés, comme le Royaume-Uni et la France (31%), ou la Corée du Sud (12%).
Source : RTBF
|
|
L’Europe veut investir 9 millions d’euros pour un réseau contre la désinformation
|
|
Face à l'urgence, la Commission européenne veut déployer un réseau de centres de recherche pour combattre la désinformation. L'appel à propositions court jusqu'au 5 novembre 2020.
9 millions d’euros. C’est l’enveloppe que vient de mettre sur la table la Commission européenne pour lutter contre les fake-news de manière décentralisée à travers l'Europe. Cet argent alloué à l’Observatoire européen des médias numériques (EDMO) aura pour but de « créer des pôles nationaux/multinationaux de recherche sur les médias numériques », peut-on lire sur le communiqué.
Détecter la désinformation
Ces « centres de recherche de l’EDMO » devront avant tout « mettre l’accent sur les vulnérabilités émergentes des médias numériques », explique la Commission.
|
Pour cela, ils devront « détecter, analyser et divulguer les campagnes de désinformation au niveau national, multinational et européen ;
analyser l’impact des campagnes de désinformation sur la société et la démocratie ; promouvoir les activités d’éducation aux médias ; suivre les politiques des plates-formes en ligne et l’écosystème des médias numériques, en coopération avec les autorités nationales ». La question du « comment » est encore ouverte...
Un appel ouvert jusqu'au 5 novembre 2020
Concrètement, ces pôles décentralisés de recherche seront « interconnectés » et coordonnés par « une communauté multidisciplinaire composée de chercheurs universitaires, de vérificateurs des faits, de professionnels des médias et d’autres parties prenantes concernées » sous la houlette de l’EDMO.
La Commission étudiera les propositions jusqu’au 5 novembre pour distribuer ces 9 millions d’euros sur l’ensemble du territoire européen. Les modalités pour répondre à l'appel devraient être publiées « bientôt ».
Source : Commission européenne
|
|
«Une femme» fait son entrée dans Wikipédia
|
|
Une femme va-t-elle remplacer Edouard Philippe ? Ah non, elle vient d'être nommée à la Nasa… Une nouvelle fiche de l'encyclopédie en ligne démontre l'essentialisme de l'expression.
Elle n’a ni nom ni prénom. Elle est journaliste, sportive professionnelle, scientifique ou femme politique. Elle est candidate à la succession du cardinal Barbarin ou nommée à la direction des vols habités de la Nasa, quand elle n’est pas choisie comme Première ministre en Belgique. Ses innombrables activités et professions font de son CV le plus long du monde. Ce qui lui valait bien une consécration : elle a enfin droit à sa propre page Wikipédia. Qui ça ? «Une femme».
Depuis mai, une fiche parodique a été créée sur la fameuse encyclopédie en ligne pour dénoncer ce biais sexiste, très largement répandu dans les médias, qui tend à réduire une personnalité féminine à son genre dans une titraille lorsqu’elle fait l’objet d’une promotion ou reçoit un prix Nobel.
C’est ainsi qu’« une femme» a été élue à la tête de l’Eglise protestante unie de France en 2017, avant de prendre aussi la tête de l’équipe de France féminine de football la même année.
|
Pour la première fois, «une femme» est le PDG le mieux payé au monde le 2 juin dernier. Trois jours plus tard, celle-ci est nommée cheffe des pompiers de la Creuse.
Ce travers, accusé d’essentialiser les individus – et donc de les invisibiliser – n’est pas réservé qu’aux femmes. Il concerne aussi les minorités ethniques. De la même manière, la page «un Noir», qui demande encore à être complétée, a également de vu le jour sur la plateforme collaborative après que des sites de presse francophone ont titré «Un aviateur noir devient le plus haut gradé de l’US Air Force». Cruelle ironie alors que la nomination du général Charles Brown Jr a été approuvée en plein débat sur les discriminations raciales aux Etats-Unis comme en France.
Source : Libération
|
|
6ème festival francophone itinérant du reportage court France Monde- France Océans
|
|
L’association « Planète Jeunes Reporters-Sur les Pas d’Albert Londres » lance pour la 6ème année le festival francophone itinérant du reportage court France Monde - France Océans.
Il s’adresse à tous les jeunes âgés de 18 à 35 ans de la Francophonie et la France métropolitaine et d’Outre-Mer (sauf pour le Prix des Alliances françaises, des collèges et des lycées, spécifique aux jeunes âgés de 13 à 18 ans). La participation à ce concours est entièrement gratuite. Il s’appuie sur les 5 années d’expériences des rencontres francophones du film jeune reporter, organisées à Vichy par « Planète Jeunes Reporters - Sur les pas d’Albert Londres » et le « Club Audiovisuel de Vichy ».
Les reportages doivent être en langue française ou sous-titrés en français et sont basés sur les contraintes de temps du court métrage, i.e. des reportages d’une durée comprise entre 3 et 5 min, générique compris. Vous pouvez retrouver une brève description d’un reportage.
La thématique des reportages pour l’année 2020 est : l’eau dans toutes ses dimensions (santé, culture, sports, territoires, alimentation, savoirs ancestraux, océans et rivières, Océans et rivières, etc.).
Le Festival comprend quatre volets: La projection, du 2 novembre au 19 décembre 2020, des reportages sélectionnés pour le prix des jeunes avec interventions de journalistes francophones dans les lycées, collèges, universités, centres de formation et associations de jeunesse de la région Auvergne-Rhône-Alpes ; la projection en direction des jeunes organisée par nos partenaires internationaux dans leur territoire durant la période du 2 novembre au 19 décembre 2020 ; un volet local et régional du 8 au 13 mars 2021 à Vichy, dans le département de l’Allier et dans plusieurs villes de la région Auvergne-Rhône-Alpes avec le visionnage des reportages et de documentaires francophones et des Outre-Mer.
Les meilleurs reportages seront présentés à Dakar, lors du forum mondial de l'eau qui a lieu du 22 au 29 mars 2021, dans une manifestation avec des partenaires sénégalais et l'INDP, ONG du Tamil Nadu
|
Le concours est doté de 6 prix :
5 pour des jeunes de 18 à 35 ans (Prix du Jury (décerné par un jury international), doté de 1500 €, Prix des Jeunes (décerné par des collégiens, lycéens, jeunes et associations de jeunes, étudiants, …), doté de 1000 €, Prix de l’OFQJ France (Office franco-québécois pour la jeunesse) pour les films réalisés par un jeune français). Le lauréat devra être français et âgé de 18 à 35 ans révolus, résider en France et ne pas avoir déjà bénéficié de trois prestations de l’OFQJ. Le Prix OFQJ France est doté d’un billet d’avion Paris-Montréal aller-retour assorti d’une bourse de 500 euros (montant maximal du prix : 1200 euros),
Prix du CAVILAM Francophonie Plurielle pour des films étrangers (décerné par les jeunes étrangers, étudiant le français au CAVILAM), doté de 1000 €,
Prix France Monde - France Océans pour des films réalisés dans les DOM et les TOM, doté de 1000 €,
Un dernier prix pour des jeunes de 13 à 18 ans (Prix des Alliances françaises, des collèges et des lycées concernant des jeunes de 13 à 18 ans), doté de 1000 €, en numéraire ou en matériel).
Chaque participant peut présenter jusqu’à 2 reportages sur la thématique proposée.
Les reportages qui concourent pour les 5 prix, du jury, des jeunes, de l’OFQJ, du Cavilam Francophonie plurielle et de France Monde-France Océans, et qui concernent les jeunes de 18 à 35 ans, doivent être adressés, ainsi que la fiche d’inscription, le synopsis, la fiche d’identification du ou des reportages et la copie du dossier de cession de droit de diffusion et d’exploitation des vidéos par Planète Jeunes Reporters pour la promotion de ses actions, avant le 15 octobre 2020 par voie postale à l’adresse de l’Association Planète Jeunes Reporters, 32 rue chemin du Hameau de la VIALA, 03300 Creuzier-le-Vieux. Ou par voie électronique par wetransfer à l’adresse : 03vichy@gmail.com, avant le 15 octobre 2020 (23h59) heure de Paris. Un accusé de réception sera envoyé à chaque participant.
L’envoi des reportages et du dossier de présentation qui vont concourir pour le prix des Alliances Françaises, des collèges et des lycées, qui concerne les jeunes de 13 à 18 ans seront à faire parvenir pour le 1er décembre (23h59), heure de Paris, avec la fiche d’inscription, le synopsis, la fiche d’identification du ou des reportages et la copie du dossier de cession de droit de diffusion et d’exploitation des vidéos par Planète Jeunes Reporters et ses partenaires.
|
|
Le Festival international de journalisme reporté à 2021
|
|
La cinquième édition du Festival international de journalisme aura bien lieu... mais en 2021. L’annulation de l’édition 2020 de cet événement par le groupe Le Monde -et ne pas l’UPF soit être partenaire- était devenue inéluctable depuis les dernières annonces d’Emmanuel Macron, puisque le festival a été tenu du 10 au 12 juillet. La prochaine édition devrait avoir lieu du 9 au 11 juillet 2021.
Cet événement destiné au grand public, qui permet aux mordus d'actualité et aux professionnels de l'information de se retrouver pour trois jours d'échanges et de débats, a lieu depuis sa création, en 2016, à Couthures-sur-Garonne, un village de quatre cents habitants, situé dans le Lot-et-Garonne.
|
Il a accueilli 5 700 festivaliers en 2019, son record de fréquentation.
Certaines des thématiques qui devaient être abordées en 2020 se retrouvent en plein cœur de l’actualité de la pandémie de Covid-19.
Plutôt que d’attendre 2021 pour les explorer, les journalistes du groupe Le Monde qui devaient les concevoir et les animer vous donnent rendez-vous en « live » sur Facebook, dès cette semaine, pour les Rencontres du festival : ils évoqueront ce que la crise que nous traversons dit de leur thématique et répondront aux questions des internautes.
|
|
La chronique de Pierre Ganz :
Quand les journalistes font vivre les rumeurs
|
|
La crise du coronavirus touche tous les secteurs de l’activité humaine. Elle est aussi une formidable occasion de rumeurs qui circulent sans fin sur les réseaux sociaux. La responsabilité sociale des journalistes est de ne pas les reprendre, sinon parfois pour les démentir. Mais se pose une question délicate : comment les évoquer sans les accréditer ?
Deux exemples qui illustrent quelques erreurs à éviter.
Premier exemple, ce titre lu en avril sur le site d’un grand quotidien régional français : « La piste de la fuite accidentelle du coronavirus depuis un labo de Wuhan est probable selon un chercheur ». Bigre, voilà qui interpelle. Car le terme “probable” place un fait assez haut sur l’échelle de l’exactitude. Ne qualifie-t-il pas pour le dictionnaire Larousse quelque chose « que l'on considère plutôt comme vrai que comme faux » ?
Dans l’article qui suit, on lit que « les Etats-Unis n’excluent pas que le coronavirus à l’origine de la pandémie provienne d’un laboratoire chinois à Wuhan ». Cette affirmation s’appuie sur un article du Washington Post, qui rappelle qu’un diplomate américain avait rapporté en 2018 des failles observées dans la sécurité du laboratoire de Wuhan. Cette observation devrait être remise dans le contexte de la compétition Chine/Etats-Unis, et rapprochée de l’agacement américain au moment de la construction de ce laboratoire dans le cadre d’une coopération franco-chinoise. Rappeler ce contexte aurait mieux informé les lecteurs. D’autant que d’autres observateurs n’ont rien trouvé à redire sur la sécurité de ce laboratoire.
Enfin l’article de ce régional, qui n’est en fait que la synthèse de plusieurs autres articles, reprend au Monde une citation d’un chercheur de l’Institut Pasteur : « il suffit qu'un chercheur renverse un flacon. Malgré la hotte aspirante, un aérosol se forme et il est infecté sans s'en rendre compte. À la fin de la journée, il quitte le laboratoire, et contamine toute sa famille et ceux qu'il croise ». On est davantage dans le scénario de science fiction que dans le doute raisonnable que doivent cultiver aussi bien les scientifiques que les journalistes.
Des failles observées en 2018 ne font une « fuite accidentelle » en 2019. La réflexion d’un scientifique ne rend pas « probable » cet accident. Pour qui se contente de ce titre - et c’est, selon plusieurs études, le cas d’une majorité sur les réseaux sociaux - la cause est cependant entendue : le virus vient d’une erreur dans un laboratoire chinois, c’est ce que dit un chercheur, donc un scientifique, quelqu’un qui sait de quoi il parle. Sans bien sûr le vouloir, ce titre conforte ceux qui partagent la thèse d’une intervention humaine dans l’apparition de la crise sanitaire. Il nourrit la rumeur. Il est impossible d’affirmer qu’un autre titre et une rédaction plus prudente auraient limité sa circulation comme ”preuve” de la fuite du virus d’un laboratoire. Mais cela aurait davantage respecté l’exactitude des faits.
Un prix Nobel n’est pas omni compétent
Second exemple non moins problématique. Quelques médias professionnels ont repris en mai la thèse du professeur Luc Montagnier selon laquelle le Coronavirus SARS-CoV-2 aurait été fabriqué en laboratoire à partir d’un autre virus et de celui du sida.
|
La seule publication sur ce thème fin janvier par des biomathématiciens indiens a été rapidement infirmée par d’autres travaux avant que ses auteurs eux-mêmes la retirent. Mais le professeur Montagnier est prix Nobel de médecine (c’est dans son labo qu’a été découvert le virus du sida). Il jouit pour cela d’un grand respect dans la presse et d’une crédibilité de « grand savant » dans le public.
Cela ne lui donne pas compétence sur tout. Les journalistes qui l’ont cité ou lui ont donné la parole n’auraient pas du l’oublier. Ils auraient dû se souvenir que ces dernières années le professeur Montagnier a pris des positions suffisamment controversées pour qu’une centaine de membre des académies françaises de sciences et de médecine le rappellent, dans une pétition, à respecter l’éthique qui doit présider à la science. Même démontée par plusieurs rédactions, la thèse de la fabrication du coronavirus à partir du virus du Sida continue à circuler sur les réseaux sociaux, avec à l’appui la vidéo des affirmations du professeur Montagnier invité « sur une grande chaine » …
La crise sanitaire, qui a provoqué toutes sortes de théories, doit donc être un rappel salutaire. Un journaliste doit se garder bien sûr de tout a priori ; il doit considérer des paroles même les plus iconoclastes ou les plus minoritaires. Mais il ne peut reproduire ni laisser dire n’importe quoi. Sa responsabilité est de s’assurer que celui auquel il donne la parole est compétent, non en général mais sur le sujet abordé, et ne pas se laisser aveugler par la notoriété qui n’est pas synonyme de compétence universelle.
Il ne peut se contenter de citer une rumeur sans lui opposer des faits établis scientifiquement (il arrive aussi qu’il finisse, après enquête, par la valider partiellement ou totalement, s’appuyant alors non sur des on-dit mais sur des faits établis selon sa déontologie et, si le sujet le demande, selon une démarche scientifique).
Répétons enfin qu’il faut éviter d’amplifier la rumeur lorsqu’on la démonte et utiliser le sandwich de la vérité du professeur de linguistique George Lakoff : « commencez par la vérité, car les premiers mots ont un avantage ; indiquez le mensonge en évitant si possible de reprendre les termes employés ; revenez à la vérité ».
De même, et notamment sur certains sites en ligne où la rapidité de la publication l’emporte sur la vérification, un rédacteur ne reprendra pas un article sans vérifier l’origine de ce qu’il publie ; il n’écrira pas sans s’interroger sur le sens qu’un titre accrocheur ou une formule choc peuvent prendre sur les réseaux sociaux. La relecture des textes est là un garde-fou nécessaire - y compris dans la presse en ligne, où on ne peut décemment affirmer que l’urgence à publier justifie un article erroné ou imprécis.
Publiées ou diffusées par des médias grand public, approximations, erreurs voire hélas élucubrations y gagnent une crédibilité qui décuple leur circulation sur les réseaux sociaux. Et malheureusement les fausses informations circulent davantage que les rectificatifs. Ne pas alimenter la machine à rumeurs est un des enjeux du journalisme aujourd’hui. Cela demande du temps, des moyens, des compétences. Toutes choses qui manquent hélas de plus en plus dans les rédactions.
Pierre Ganz
|
|
La chronique de Jean-Claude Allanic :
« La réponse, elle est vite répondue ! »
|
|
Est-ce l’âge ? J’avoue que j’ai de plus en plus de mal à comprendre le français que pratiquent certains de mes confrères et néanmoins amis. Je fais pourtant des efforts. Ainsi, je ne me sépare plus de mon dictionnaire d’anglais pour suivre les débats à la télévision ou à la radio où il était beaucoup question, ces temps derniers, de « punchline », de « cover story », de « border line » et - covid 19 oblige - de « clusters », d’études « randomisées » et de chercheurs « drivés » par les laboratoires pharmaceutiques.
En même temps, j’ai fait des progrès en « surfant » sur les réseaux sociaux. Je me suis, finalement, assez bien adapté au vocabulaire primitif et à la syntaxe approximative en usage sur « facebook » et autres. J’avoue être fasciné par l’inventivité linguistique et l’ignorance décomplexée qu’on y rencontre. Exemple, avec cette vidéo devenue virale où un jeune « trader » nous demande si on veut être pauvre ou devenir riche et répond par cette phrase extraordinaire : « La réponse, elle est vite répondue ». C’est beau comme du Molière dans le « Bourgeois gentilhomme ». Ou du Marguerite Duras.
En revanche, j’ai davantage de difficulté à me faire aux mots du politiquement correct.
Faut-il dire que quelqu’un est « black » ou « noir » ? Comme si la couleur de la peau était une infériorité ou une insulte. Comme si le blanc, le rose, le jaune et toutes les nuances de nos apparences n’étaient pas aussi des couleurs.
Faut-il dire que quelqu’un est « gay », homosexuel ou « homo » (comme ils disent) ?
En quoi est-il plus sympathique d’appeler un aveugle » un non-voyant et un « nain » une personne de petite taille alors qu’un « géant », surtout s’il est basketteur, ne choque personne ?
Il y a, comme ça, des mots qui n’ont plus la cote alors que d’autres ont le vent en poupe. Dorénavant, en politique, on ne parle plus de « programme » ou de « pensée » mais de « logiciel ». Tout s’explique par le « logiciel » de nos dirigeants politiques en place ou rêvant de l’être. C’est leur « logiciel personnel » qui les conduit à prendre telle ou telle décision.
|
Fâcheusement, qui dit logiciel dit « bug » - ce drôle d’insecte informatique que l’académie française a traduit curieusement par « bogue », l’enveloppe de la châtaigne. Faut-il expliquer par une surchauffe des cerveaux numériques de nos gouvernants les bogues qui les ont conduits, à prétendre, récemment, que les masques ne servaient à rien contre le coronavirus avant qu’ils ne deviennent obligatoires ou à interdire les rassemblements de plus de dix personnes tout en « tolérant » ceux de plusieurs milliers ?
Il n’est pas dans mes attributions, dans cette chronique, d’inciter à se méfier des politiques (quoique que !). En revanche, j’appelle mes jeunes confrères à se méfier singulièrement des adjectifs.
Les adjectifs ne sont pas objectifs.
Ce n’est pas parce qu‘une république se dit « démocratique » qu’elle l’est réellement. Mais cela ne l’empêche pas de l’être. Et si elle est dite « populaire », cela n’implique pas forcément que ses dirigeants le sont. Ni qu’ils ne le sont pas.
Dans le travail quotidien du journaliste, les adjectifs dits qualificatifs peuvent avoir la fâcheuse tendance d’introduire des commentaires hors de propos, excessifs ou malvenus dans la description des faits.
Lorsque des « grands noms » de la musique, du cinéma ou de la littérature (voire du sport) disparaissent, est-il franchement nécessaire de les qualifier systématiquement « d’immenses », voire de « sublimes » ? Les adjectifs sont souvent à l’information ce que l’émotion est à la raison.
Je me souviens d’un collègue de la télévision qui s’était fait rappeler à l’ordre pour avoir dit à l’antenne, lors de la première élection très disputée de Bush junior à la Maison Blanche, que le candidat républicain « était, malheureusement, toujours en tête ».
Il avait peut-être politiquement raison mais déontologiquement tort. Un malheur ne venant jamais seul, l’envoyé spécial avait été rapatrié illico à la rédaction.
Sans marcher sur les plates-bandes déontologiques de Pierre Ganz, l’art du journalisme, c’est savoir choisir les mots les plus justes et distinguer les faits des commentaires. C’est l’essence de notre métier !
jcallanic@gmail.com
|
|
|
|
Le Parisien - Aujourd'hui en France :
Palan de restructuration
|
|
Plan de restructuration au «Parisien-Aujourd’hui en France». La sortie de la crise sanitaire se traduit au sein du groupe de presse par une vaste réorganisation par la direction. Baptisé «Le Parisien 200.000», ce plan de restructuration vise à accélérer la transition numérique du journal. Avec seulement 35.000 abonnés numériques, «Le Parisien» veut ainsi doubler son offre de contenu payants et vise 200.000 abonnés dans 5 ans.
|
|
France Télévisions :
Victime d’une cyberattaque
|
|
Le groupe France Télévisions a annoncé vendredi 26 juin être victime d’une cyberattaque, visant l’un de ses sites de diffusion, qui n’a toutefois pas d’impact sur ses antennes. Le groupe a précisé dans un bref communiqué que « l’un de ses sites de diffusion a été infecté par un virus informatique ».
« Néanmoins, la diffusion de France 3 va être transférée au siège de France Télévisions et le site de secours a été d’ores et déjà activé », a indiqué l’entreprise.
|
|
Médias francophones Publics :
Sibyle Veil rempile
|
|
La PDG de Radio France Sibyle Veil a été reconnu en tant que présidente de l’association des Médias francophones (MFP) qui réunit 11 groupes de services publics francophones, dont Radio France, France Télévisions et France Médias Monde. Son mandat court jusqu’à la mi-2021. L’association permet la mise en place de coopérations éditoriales et des échanges sur les enjeux stratégiques entre les groupes adhérents.
Eric Poivre a été désigné secrétaire général pour un second mandat de 4 ans.
|
|
|
|
|
Le projet de restructuration devrait être le départ de 30 salariés. Le prix de l’abonnement numérique passera pour sa part de 7,99 euros à environ 10 euros.
|
|
|
Ce n'est pas la première attaque qui cible les médias. M6 et TV5 Mondes ont également été victimes de cyberattaques.
|
|
|
Radio France, France Télévisions, la RTBF, la RTS et Radio-Canada, TV5MONDE, France Médias Monde, TV5 Québec Canada, Télé-Québec, Groupe Média TFO et Arte sont les 11 membres du MFP.
|
|
|
|
|
|
|