En célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le mois de mai a été déclaré mois de la presse en RDC. C’est dans ce cadre que l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) a clôturé un vaste programme d’activités en organisant, samedi 25 mai au stade municipal de Barumbu, un match de football féminin opposant les femmes journalistes de la presse écrite à celles des médias audiovisuels.
Pour Anna Mayimuna, directrice nationale de l’UCOFEM, à travers ce match de football, sa structure veut renforcer la solidarité entre professionnels des médias.
A l’occasion, Anna Mayimuna s’est exprimée au sujet de la presse en RDC en se disant inquiète pour l’avenir des professionnels des médias car, souligne-t-elle, ces derniers travaillent dans des conditions socio-professionnelles très difficiles. Des fois sans outils de travail adéquats, voire sans salaire ni contrat de travail.
Elle a souligné que cette situation de précarité fait que la plupart soit réduite à « recevoir des enveloppes par-ci et par-là pour faire passer l’information ». Ce qui est déplorable, a estimé Anna Mayimuna.
La directrice nationale de l’UCOFEM invite donc les professionnels des médias à dire non à la corruption et à se battre pour leur rémunération qui est un droit.
A ce sujet, elle a salué les récentes attitudes adoptées par les journalistes de certains médias qui ont brisé la peur et ont osé revendiquer leurs salaires, allusion faite aux journalistes de Télé 50 et Digital Congo.
Pour elle, ces mouvements de prise de conscience doivent être généralisés et organisés afin que cela puisse être bénéfique pour toute la corporation et pour les futurs journalistes.
Ainsi, seulement, conclut la directrice nationale de l’UCOFEM, on pourra espérer un avenir meilleur pour la presse au Congo-Kinshasa.
Source : OuraganFM