A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l'UPF-Djibouti a organisé une cérémonie de célébration avec la participation du ministère de la Communication, chargé des Postes et des et la Commission Nationale de la Communication.
Dans son intervention le président de l’UPF-Djibouti, Kenedid Ibrahim Houssein a indiqué que cette journée était "l’occasion de faire le bilan en matière de liberté de la presse et d’analyser les grands défis qui s’imposent à la presse nationale". Il a souligné que l’UPF Djibouti s’est donné comme objectif de former le personnel des médias djiboutien afin qu’ils puissent s’acquitter de leur mission avec professionnalisme.
La presse djiboutienne a relevé de multiples défis mais un long chemin reste à parcourir pour l’avènement d’une pluralité de l’information et l’émergence de titres et de chaines radiophoniques et télévisés privés selon le président de l’UPF Djibouti.
Le vice President de la CNC, Mohamed Ali Dimbio a quant à lui appelé la presse djiboutienne à s’adapter à la révolution numérique - à l’ère des réseaux sociaux qui colportent info et parfois intox - en recoupant l’information et en vérifiant les sources.
Dans un discours, le ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications Abdi Youssouf a rappelé que le 3 mai a été proclamée « Journée mondiale de la liberté de la Presse » par l’Assemblée Générale des Nations unies en 1993, pour marquer l’importance que l’ONU accorde à ce droit fondamental.
« Nous devrions tous et toutes être attachés à cette liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bouscule votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque ».
Lors de cette journée de célébration, l'UPF-Djibouti a organisé trois ateliers de réflexion pour analyser les défis et perspectives de la presse djiboutienne.
mai 27, 2019