Décoration de l’historien hongrois francophone Ferenc Toth, présentation du livre de Jean-Marie Cador, « Lettres de mon vélo », conférence de presse de Léa Seydoux et Louis Garell et commémoration de la Journée mondiale des réfugiés sont quelques-unes parmi les activités multiples de l’UPF-Hongrie en ce mois de juin.
A l’occasion de la Fête de la Musique Pascale Andréani, Ambassadeur de France en Hongrie a invité les journalistes francophones et autres résidants en Hongrie à un concert franco-hongrois avec de jeunes interprètes de musique classique, jazz et musiques populaires. A cette occasion, l’historien hongrois francophone Ferenc Toth a été décoré de l’insigne de Chevalier de l’ordre de la palme académique.
« Lettres de mon vélo », un ouvrage bilingue de Jean-Marie Cador était présenté à la Librairie Latitudes et l’expo de photos et de vélos inaugurée à l’Institut Français devant de nombreux passionnés du vélo et y compris tous les journalistes francophones, séduits par les idées de Jean-Marie : « C’est sûr et certain, le vélo va changer le monde ... S’il est à lui seul un bienfait social, un objet extraordinairement efficace pour se déplacer, une oeuvre d’art en elle-même, un outil utile à la rêverie et à la pensée et ...un appareil sportif sophistiqué ... » - tout cela est relaté par Vincent Faure, jeune journaliste stagiaire au JFB.
Léa Seydoux et Louis Garell ont été présents au tournage et à la conférence de presse en présence de la cinéaste hongroise Ildiko Enyedi, qui a remporté le prix Caméra d’or autrefois au Festival de Cannes : dans sa production très européenne dans tous les sens du terme, dans L’histoire de ma femme c’est Léa Seydoux qui interprète le rôle de l’épouse française
C’est en ce mois de juin que l’on commémore la Journée mondiale des réfugiés. Pour marquer cet evenement les journalistes francophones et journalistes hongrois se sont réunis à la Maison de la Presse hongroise pour assister à la projection de deux documentaires : Réception de Lilla Zentai tournée en Hongrie et No More Mountain d’André Libik tourné à travers plusieurs continents et en Guyane. Les deux documentaires parcourraient la survie et l’adaptation de peuples en exil, de hier et d’aujourd’hui. Films émouvants suivis d’un débat intéressant.
Un colloque franco-hongrois était organisé, à l’occasion, pour mieux comprendre les migrations africaines à l’Institut Français de Budapest. Entre tous les chercheurs citons une pertinente démonstration de Marie-Laurence Flahaux qui, ayant beaucoup recherché sur la situation au Sénégal et en République démocratique du Congo, a pu répondre aux questions majeures que pose le phenomene des migrations, par l’intermédiaire d’une présentation documentée, contrant la stérilité d’une surabandante désinformation. Promouvoir la dignité, c’est ainsi qu’Hugo Cellarier a résumé la table ronde dans son papier publié au JFB.
La soirée des révoltés - une projection de deux documentaires d’André Libik sur Malcolm X et ensuite sur le général Delgado a eu lieu dans une salle archi-pleine à la Maison de la Presse dont le papier publié dans le JFB était partagé par la page officielle de l’UPF sur facebook et que nous vous remercions.
Eva Vamos
Présidente de l’UPF-Hongrie