Elle a longtemps vécu dans l’anonymat. Beaucoup, même des journalistes, n’ont pas connaissance de son existence au Togo. Mais depuis le vendredi 17 mai dernier, où Loïc Lawson, Directeur de publication du journal « Flambeau des Démocrates » a pris sa présidence à l’issue d’une élection qu’il a remportée lors d’une assemblée générale extraordinaire à Lomé (en présence de Madiambal Diagne), l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF) section togolaise a repris du poil de la bête.
Samedi 25 mai, la section togolaise de l’UPF a lancé officiellement ses activités à travers une rencontre qui a réuni patrons de presse, responsables d’organisations professionnelles de la presse et journalistes à Lomé. Adhésion à l’UPF-Togo, lancement du projet « un journaliste, un arbre » et prochaine assemblée générale de l’association sont les points discutés au cours de la rencontre.
Le Président de l’UPF-Togo, Loïc Lawson a expliqué l’avantage que les journalistes togolais ont aujourd’hui en redynamisant cette organisation de renommée internationale. Il faut d’abord retenir que l’UPF-Togo réunit en son sein patrons de presse et journalistes. C’est une occasion idéale de discuter ensemble des problèmes qui minent la corporation au sein de cette organisation.
« Nous avons la chance aujourd’hui d’avoir cette plateforme qui nous permet de discuter de nos problèmes. C’est ensemble que nous devons arriver à réaliser de grandes choses. Seul, je ne peux pas le faire. Je compte sur vous tous pour y arriver. Faisons disparaître nos intérêts personnels et nos querelles et avançons ensemble vers le développement de la presse au Togo », a indiqué Loïc Lawson.
Pour lui, les journalistes togolais ne représentent pas assez cette organisation à l’étranger, contrairement aux autres pays d’Afrique dont les journalistes sortent nombreux lors des assises de l’UPF un peu partout dans le monde. Loïc Lawson prévoit d’ailleurs d’envoyer des journalistes togolais dans les grandes Rédactions dans le monde pour des stages, en vue de leur formation. Bref, un programme d’activités qui a séduit les patrons de presse, les responsables d’organisations professionnelles de la presse et les journalistes présents à la rencontre.
« Je trouve qu’il est temps qu’on redynamise l’UPF-Togo, surtout quand on voit les problèmes qui ont miné cette organisation entre-temps dans notre pays. J’avais personnellement eu des difficultés à me faire établir une carte de membre. C’est pourquoi je suis très heureux de la dynamique que veut insuffler Loïc Lawson à l’UPF-Togo. Je l’encourage à poursuivre les chantiers ouverts. L’UPF, c’est pour nous tous », a déclaré Aimé Ekpé, Président de l’Observatoire togolais des médias (OTM).
Dès cette première rencontre, les adhésions à l’UPF-Togo sont ouvertes. Il faut être journaliste, de nationalité togolaise et travailler régulièrement dans un organe de presse pour avoir la carte de membre.
Dans le cadre de ses activités, la première, après cette rencontre de contact et d’information, l’UPF-Togo a organisé le samedi 1er juin un événement marquant la journée de l’arbre. « Un journaliste, un arbre », et le slogan choisi pour cette journée qui invitait les journalistes du pays à planter un arbre dans un acte solidaire de préservation de l’environnement.
L’opération a connu un grand succès. Les professionnels des médias togolais, dans leur grande diversité, ont été forment mobilisés autour de l’opération qui s’est déroulé dans le campus de l’université de Lomé
Les Journalistes de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF) session TOGO ont ainsi mis en terre trois types d’espèces d’arbres dont l’Afzelia africana, menacée d’extinction.
Loïc Lawson, le président de l’UPF-TOGO a exprimé sa satisfaction suite à la réussite de cet évènement. «Le journaliste n’est pas seulement appelé à écrire sur le changement climatique mais il doit également s’impliquer sur le terrain et c’est ce que nous avons démontré ce matin en nous mobilisant massivement tous sans exception aucune mettant loin de nous les divisions.» C’est donc un acte fédérateur pour la profession en même temps qu’il est engagé pour l’environnement. Le 1er juin, date instaurée depuis 1977, est la journée de l’arbre. Une journée au cours de laquelle les Togolais plantent des arbres pour symboliser le reboisement, la lutte contre la désertification, la protection de la faune, de la flore et le développement durable.