L’Union des arméniens de Monaco et l’Union de la Presse Francophone, section de Monaco, ont organisé récemment une conférence débat à Monaco.
Cette conférence est une suite logique de la participation de notre section nationale aux assises internationales de l’UPF en Arménie. Cet événement, couplé avec le sommet de la francophonie à Erevan, a permis à notre section de renforcer ses liens avec le gouvernement arménien, la presse de ce pays, mais aussi sa diaspora notamment celle de Monaco et de la Côte d’Azur.
Françoise Rossi y a joué un rôle essentiel. Elle a en effet publié un livre de témoignages pour la reconnaissance du Génocide Arménien « Enfants d’Ararat », un ouvrage fort et justement apprécié. Elle a pu réaliser son rêve et se rendre dans le pays dont l’histoire douloureuse fait partie maintenant de sa sensibilité. Elle a donc présenté son livre et l’histoire mouvementée de sa publication. Elle a aussi été submergée par l’émotion de sa découverte de l’Arménie charnelle et du Mémorial du Génocide. Elle avait collecté des témoignages, elle a été face à l’horreur. On n’en sort jamais indemne.
Cette conférence, suivie d’un débat a donné lieu à des interventions de son Excellence Jacques Boisson Secrétaire d’État, d’Armand Eker chirurgien renommé et Président de l’Union des Arméniens de Monaco. Le rôle de la presse dans la prise en compte du Premier Génocide du XXème siècle et de sa reconnaissance internationale, malgré la persistance de la Turquie dans le déni, a été évoqué par des représentants des Arméniens de Nice et de Cannes. La place du Génocide Arménien dans les programmes scolaires a donné lieu à des échanges pour regretter, malgré des progrès, son traitement toujours trop réduit. Les horizons économiques de l’Arménie en pleine évolution démocratique mais dramatiquement enclavée ont retenu l’attention de Mr Garnik Mazmanian, Président de la Chambre de Commerce Franco-arménienne de la Côte d'Azur et de son vice-président Garo Mardirosyan.
L’importance du souvenir et de la transmission du Premier Génocide du XXème siècle ont été particulièrement ressenties par l’association monégasque « Devoir de Mémoire ».
L’UPF a pu donc, aux cotés de partenaires arméniens, joué son rôle, qui est celui de la presse, de rappel de la vérité historique pour la lucidité devant l’actualité.
{Patrice Zehr
Président de l'UPF-Monaco}