En République démocratique du Congo (RDC), l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et Journaliste en Danger (JED) haussent le ton. Les deux organisations demandent au nouveau président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de faciliter le travail des journalistes. C’était au cours d’un atelier de deux jours tenu à Kinshasa.
Ils ont réfléchi sur le travail de journaliste tel qu’il est exercé dans le pays, et les participants aux travaux organisés par l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et Journaliste en Danger (JED) ont conclu qu’il y a plusieurs obstacles pour faire du bon journalisme.
Au total, dix-huit recommandations ont été adressées au nouveau président de la République. Il faut des vraies entreprises de presse et des animateurs compétents pour gérer le secteur de la Communication, a expliqué le professeur Jean-Chrétien Ekambo Duasengé, de l’Institut des sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC).
« Créer un véritable ministère de l’Information qui ne soit pas donné seulement à un animateur dont on attend la prise de parole au nom de l’Etat, au nom du gouvernement », nous explique-t-il.
Les décideurs politiques sont donc appelés à organiser le secteur de l’information.
« D’abord travailler comme un ministre de l’Information, gérer le secteur de l’Information qui a à sa charge des hommes, des entreprises, des clients. C’est cela que j’entends », précise Jean-Chrétien Ekambo Duasengé.
Dans les années 1960, la presse en RDC figurait parmi les plus importantes du continent africain.
Source : RFI