Depuis le déclenchement du conflit armé entre la Russie et l'Ukraine, la Fédération internationale des journalistes a été en contact permanent avec ses affiliés ukrainiens, NUJU et IMTUU, et s'est fait l'écho des mises en garde contre les journalistes séduits par la désinformation. La FIJ et ses affiliés dans le monde demandent à l'Unesco de faire tout son possible pour protéger les journalistes.

En l'espace de quelques jours, des centaines de civils ukrainiens ont déjà été tués par des bombes russes, qui ont valu au régime de Poutine l'ire de la communauté internationale. C'est une guerre, en violation de la souveraineté d'un pays, en violation du droit international et des principes fondateurs de la Charte des Nations Unies.

La FIJ et la Confédération syndicale internationale, qui représentent plus de 200 millions de travailleurs dans le monde,  appellent leurs membres  à exprimer leur solidarité avec les travailleurs et les citoyens ukrainiens par le biais d'un fonds de solidarité pour les organisations affiliées à la CSI en Ukraine et en appelant les gouvernements des pays dans la région pour fournir un lieu sûr aux réfugiés fuyant le conflit.

Afin d'accroître la pression sur la Russie, les Fédérations mondiales demandent à leurs affiliés d'appeler leurs gouvernements respectifs et les institutions internationales régionales, en Europe, en Afrique, dans le monde arabe et au Moyen-Orient, en Amérique et en Asie-Pacifique, à mettre en place mettre en place des sanctions contre le gouvernement Poutine.

Par ailleurs, la FIJ, représentant les journalistes auprès des Nations Unies, appelle le directeur général de l'UNESCO, l'agence en charge de la protection et de la sécurité des journalistes, à tout mettre en œuvre pour que les journalistes en Ukraine, nationaux et étrangers, puissent porter remplir leur mission d'information du public en toute sécurité. 

La FIJ a mis à jour ses  conseils de sécurité  le 24 février et appelle toutes les agences de presse à prendre des mesures pour protéger leurs reporters sur le terrain. 

Enfin, la lutte contre la désinformation est l'un des piliers de la Charte mondiale d'éthique des journalistes de la FIJ et doit rester l'épine dorsale du travail des journalistes en Ukraine et en Russie. 

Les affiliés de la FIJ en Ukraine, IMTUU (Syndicat indépendant des médias d'Ukraine ) et NUJU ( Syndicat national des journalistes d'Ukraine ) et RUJ en Russie ( Syndicat russe des journalistes ) ont exhorté leurs membres à respecter ces principes professionnels.

NUJU a lancé une  hotline et annoncé la mise en place d'un comité de soutien aux journalistes .

Tous les affiliés de la FIJ dans le monde sont invités à apporter un soutien concret à nos camarades ukrainiens.