Lancement des activités de la section djiboutienne de l’UPF

aoû 22, 2018

Le 27 mars 2018, les membres de la section de l'Union de la Presse Francophone (UPF), ont tenu leur première réunion à Djibouti. Cette rencontre, organisée dans les locaux de l’institut français marque le lancement officiel des activités de la section nouvellement créée. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de France à Djibouti, Christophe Guilhou, le président de l’UPF-section Djibouti et également nouveau rédacteur en chef du quotidien la Nation, Kenedid Ibrahim Houssein, de son vice président, Mohamed Ahmed Saleh, journaliste au quotidien La Nation, ainsi que des membres de la presse Djiboutienne. La presse djiboutienne est largement francophone et agit au sein de ce creuset où se vivent et se partagent les valeurs et les traditions de la francophonie. Lors de cette journée de lancement des activités, le président de l’UPF à Djibouti Kennedid Ibrahim est revenu sur la création de la section de Djibouti qui a vu le jour le 7 février dernier et qui regroupe des professionnels des médias francophones de tout le pays. Il a ensuite présenté les ambitions et les activités de la section, qui entend «développer l’expression française dans les moyens de communication sociale et de veiller à la promotion de la langue française et de la francophonie en général, de défendre la liberté de la presse et de proposer diverses actions, initiatives, projets qui tournent autour de la promotion des valeurs de l’UPF.» M. Kenedid a indiqué qu’il comptait « agir toujours sur les domaines de la promotion de la formation surtout pour la jeune génération de journaliste, la mise en place de plateformes d’échange et le partage des valeurs communes de la francophonie ». Dans l’immédiat, a-t-il souligné, des activités phares comme le lancement de « la semaine de la presse et des médias à Djibouti » mais aussi « la formation des journalistes aux nouvelles technologies pour enrichir les journalistes avec la connaissance des TIC » seront entreprises. Plus généralement, il a souligné l’engagement de la section UPF-Djibouti à « investir le paysage médiatique national afin d’apporter sa pierre à l’édifice d’une presse libre et responsable et s’acquittant de ses missions avec professionnalisme ». L’Ambassadeur de France a, quant à lui, souligné que « le moteur de la langue Française se trouve en Afrique ». Soulevant la question de la presse, il a indiqué le besoin d’avoir pour un pays une presse qui contribue à son développement, le besoin aussi d’avoir une presse responsable. Le diplomate français a également évoqué ses anciennes responsabilités au sein de l’OIF où il lui a été donné le plaisir d’interagir avec l’Union internationale de la presse francophone qu’il tient en haute estime. Après les interventions officielles, le vice-président de l’UPF, Mohamed Ahmed Saleh, a fait une présentation exhaustive relatant le long parcours de la presse francophone à Djibouti. Du « Réveil » à la Nation et de « l’ORTF » à la RTD, il a retracé les 70 ans d’histoire que recèlent ces appellations. Ces organes de presse et ces grands titres ont inondé la petite lucarne d’information et de divertissement et accompagné la vie des Djiboutiens durant de nombreuses années. Puis, c’est un professeur de lettres modernes, le Dr Moussa Souleiman qui a clôturé cette journée, par une présentation sur la place de Djibouti dans le monde de la Francophonie.