ÉDITORIAL
La nécessité de respecter l’autre
Par Madiambal DIAGNE,
Président international
La réunion du Comité international de l’UPF, tenue en octobre 2018, en prélude à nos 48èmes Assises en Arménie, avait préconisé de mettre en place un groupe de travail chargé de faire des propositions de réforme des Statuts de notre organisation et d’élaborer un projet de règlement intérieur. Il était apparu nécessaire, aux membres du Comité international, de fixer des règles précises pour un fonctionnement plus transparent et démocratique de notre organisation. Aussi, s’avère-t-il nécessaire d’édicter des normes dans les rapports entre l’UPF Internationale et ses différentes sections nationales affiliées. De nombreux dysfonctionnements et autres travers, constatés ça et là, ont interpellé les membres du Comité international sur la nécessité de procéder à des changements dans nos modes et procédures de fonctionnement.
Le groupe de travail qui a été mis en place, sous l’égide du Bureau international, a recueilli de nombreuses contributions et a fini d’élaborer des projets de textes qui seront soumis à l’appréciation de la prochaine session du Comité international. En attendant, lesdits documents seront communiqués aux différentes sections nationales en vue d’un large partage avec les membres et sympathisants de l’UPF. Les contributions de tous les membres sont attendues.
Au demeurant, l’UPF internationale entend, de manière constante, garder le cap d’une gouvernance inclusive et transparente. Les succès indéniables enregistrés par notre organisation, ces dernières années, n’ont pas manqué de susciter des convoitises qui, si l’on n’y prend garde, pourraient engendrer des désordres fort préjudiciables. J’ai plus d’une fois eu à attirer notre attention sur l’absolue nécessité de considérer que les sections nationales ou les membres de l’UPF sont d’égale dignité. J’y veillerai scrupuleusement. C’est le lieu d’entendre des récriminations que vient de formuler, dans une déclaration publiée dans la présente édition de notre Infolettre, la section ivoirienne qui s’est sentie bafouée par un interventionnisme qui s’avère inapproprié et on ne peut plus condescendant, de la part de la section française. Nous osons espérer que la nouvelle équipe issue de l’assemblée générale de la section française du 26 mars 2019, saura garder les bonnes relations d’amitié, de confraternité et de respect non seulement à l’égard des autres sections nationales de l’UPF mais aussi des instances internationales de notre organisation. Le code de conduite qui sera élaboré et qui, nous l’espérons, emportera l’adhésion des membres du Comité international, devra y aider.
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Le présent numéro de notre Lettre d’information contient une déclaration qui mérite toute notre attention. Il s’agit de la déclaration de la section Côte d’Ivoire relative à l’affaire Fleur Koffi.
Pour mémoire : Mme Koffi, membre de la section ivoirienne, a été récemment exfiltrée de son pays sur décision du bureau de la section française de l’UPF, par les soins de son président au moment des faits, M. Gérard Bardy.
La déclaration que vous trouverez ici est diffusée à la demande de la section UPF-Côte d’Ivoire qui estime son image atteinte par ladite opération, menée sur son territoire de manière clandestine, et qui demande aux instances internationales de tirer les conséquences de la situation.
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Torturé, séquestré pendant plusieurs heures, forcé de se déshabiller et de s’agenouiller, accusé « d’espionnage » alors qu’il effectuait son travail de journaliste, notre confrère Toufé Maecha, rédacteur en chef du quotidien Masiwa et président de l’UPF-Comores, a été la cible, samedi 30 mars, de vexations, d’intimidations et de violences au sein de la brigade de recherche à la gendarmerie de Moroni.
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Dans un communiqué publié le 27 mars, l’Union de la presse francophone Section Maroc exprime "sa forte inquiétude vis-à-vis menaces qui pèsent sur la liberté de presse, la liberté d’informer, et par conséquent le droit d’accès des citoyens à l’information consacré par la Constitution".
Une réaction qui fait suite à la condamnation des quatre journalistes : Mohamed Ahaddad (Al Massae), Abdelhak Belachgar (Akhbar Al Yaoum), Kaoutar Zaki et Abdellah Sakhir (Aljarida24).
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Les activités marquant la 24ème édition de la semaine de la langue Française et de la Francophonie ont démarré samedi 16 mars à Nouakchott et se sont poursuivis durant une semaine. L’UPF-Mauritanie, trè simpliquée dans ses activités, a organisé une conférence sur le thème : « Médias et environnement en Mauritanie et en Afrique », dans les locaux du Musée National.
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L’UPF de Monaco fait parti de l’Union Internationale de la presse francophone qui est un partenaire majeur des institutions Francophones. A ce titre notre section nationale participe à tous les événements de la Francophonie- assises de la presse et sommets de la francophonie. L’UPF-Monaco entend ainsi être présente lors la 36ème Conférence ministérielle de la Francophonie attendue au mois d’octobre 2019 à Monaco, sur le thème "Réconcilier l’Humanité et la Planète : perspectives dans l’espace francophone à la veille des 50 ans de l’OIF ".
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Dans le cadre de son action auprès des jeunes, le vice-président de l’UPF Roumanie Mirel Bran (correspondant de nombreux médias français dont Le Monde et Le Point) et Laurent Couderc, président de l’UPF Roumanie et rédacteur en chef de la revue Regard, ont donné fin mars une conférence sur les défis du journalisme, notamment en presse écrite, devant des étudiants en master à la Faculté de journalisme de Bucarest.
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À l’occasion du 15e anniversaire de sa fondation, la Section croate de l’UPF a organisé, le 28 mars dernier, la tribune “Médias et religions” et la présentation de l’édition croate du livre des conversations entre le Pape François et Dominique Wolton “La politique et la société”. Cet livre, qui a été traduit en 25 langues, est le résultat de 12 entretiens entre le chef de l’Église catholique et un intellectuel agnostique et laïque.
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L’avenir de l’information, c’est le data journalisme. Qui n’a entendu cette affirmation ces dernières années ? On n’en discutera pas ici le bien fondé. L’avenir de l’information peut être là ou ailleurs. Mais on ne peut nier que l’utilisation de données numériques dans la recherche, la mise en forme, la publication d’informations est désormais incontournable. Comme toute pratique journalistique, elle ne peut ignorer le respect des règles éthiques
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Les « immortelles » de l’académie française ont donc réussi à convaincre leurs mâles collègues de la nécessité de féminiser les noms de métiers. A vrai dire, on ne les avait pas attendus, même s’il existe toujours une certaine ambiguïté sur la profession exercée : une bouchère n’est souvent que la femme du boucher (et la caissière de la boutique), une générale l’épouse du galonné (et, généralement, une femme dite au foyer). Mais, en principe, une rédactrice en chef n’est pas l’épouse du rédacteur en chef.
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Lors de son Examen périodique universel (EPU) devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève en 2016, la Belgique s’était engagée à travailler en collaboration étroite avec la société civile pour assurer le suivi dudit examen. Mais notre pays n’a pas tenu ses engagements : la société civile n’a plus été réunie depuis 3 ans. De plus, le bilan à mi-parcours de l’EPU de 2016, que la Belgique aurait dû envoyer à l’ONU l’été dernier, après avoir consulté la société civile, n’a toujours pas été réalisé. A ce jour, aucune réunion avec la société civile n’a été programmée.
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Partout, l’information est malmenée. Et les manières de limiter la liberté de la presse, si elles sont multiples, ne sont pas toujours l’apanage des régimes autoritaires.
Le philosophe Jean-Claude Monod, directeur de recherche au CNRS, analyse la dégradation de l’opinion sur le travail des journalistes.
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« Qu’y a-t-il dans un nom ? » Surtout quand l’actualité n’est pas rose ? Beaucoup, aux yeux de la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, qui a promis mardi de ne jamais prononcer le nom du tueur des mosquées de Christchurch. Une approche d’anonymisation vers laquelle les médias tendent sans l’épouser totalement.
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Le premier prix du concours "Prix Francophone de l’innovation dans les médias 2019" a été décerné au média haïtien Enquêt’Action, ce 20 mars, à l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie. C’est le rédacteur en chef du journal, Milo Milfort, qui a reçu le prix au nom de l’équipe, à Paris, au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
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